Hasbro, l'éditeur du vénérable Monopoly, s'associe à Google pour en proposer une version planétaire, installée sur le Web, gratuite durant quatre mois... mais déjà surchargée par les premiers joueurs.

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    A l'heure du village planétaire, Hasbro a décidé de dépoussiérer son Monopoly et en propose une version en ligne. Monopoly City Streets utilise le service de cartographie Google Maps et permet d'acheter toutes les rues du monde. Les règles et l'esprit du jeu sont sensiblement différents.

    Une fois inscrit, le joueur reçoit trois millions de dollars (aussi virtuels que la fausse monnaie du vrai Monopoly) et peut acheter n'importe quelle rue de la Terre. Il peut ensuite y installer des maisons et des hôtels, pour percevoir des loyers, mais aussi des stades et même des décharges publiques à côté des propriétés de ses adversaires pour en diminuer la valeur.

    Quelques bâtiments ont déjà poussé à Izmir, en Turquie, à deux pas du port.

    Quelques bâtiments ont déjà poussé à Izmir, en Turquie, à deux pas du port.

    Soyons patients

    En fait, d'adversaires, le joueur en rencontre peu, tant est grande la taille de notre planète. Il faut aller dans les villes connues pour entrer en compétition avec d'autres. On peut alors leur proposer d'acheter leurs biens. On peut aussi s'installer dans un coin tranquille et y faire fleurir le bétonbéton.

    Le jeu doit encore faire ses preuves... ce qui est pour l'instant difficile car depuis son lancement ce mercredi (9 septembre), Monopoly City Streets reste à peu près inaccessible. Sur le blog d'actualités consacré au jeu, « Mr Monopoly » indique que les serveurs ont vu arriver au moins 1,7 million de joueurs en une journée (« probablement beaucoup plus » précise-t-il) et que le service s'est effondré.

    « Please be patient » conseille le blog. En attendant, on peut se connecter de temps à autre et suivre l'actualité sur le blog de Monopoly City Streets ou sur TwitterTwitter, à l'adresse MonopolyCitySts.