Le CEA finit l'installation du supercalculateur Téra dans son nouveau complexe de calcul à Bruyères-le-Châtel (Ile-de-France). La machine dépend de la direction des applications militaires (DAM) et servira au programme Simulation, relatif aux armes nucléaires françaises...

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    L'utilisation normale de ce matériel devrait permettre d'effectuer 1.000 milliards de calculs par seconde (1 téraflops) en routine, sa puissance maximale théorique étant de 5 téraflops. Trois mois ont été nécessaires pour mettre en place le matériel. « Nous sommes en train de terminer l'installation », précise François Robin, responsable opérationnel du projet Téra. « Le supercalculateursupercalculateur devrait pouvoir accueillir des utilisateurs début février. La puissance de calcul augmentera petit à petit pour finalement fonctionner en vraie grandeur fin juin. »

    Cette machine est réservée à un usage militaire mais la plate forme de simulation numériquesimulation numérique devrait recevoir un supercalculateur du même genre en 2003 pour la recherche scientifique. L'ensemble des salles informatiques du CEA couvre plus de 2.000 m², de quoi accueillir les prochaines générations de calculateurs. On nous promet des dizaines de téraflops pour 2005 et des centaines pour 2009, soit 100.000 milliards d'opérations à la seconde.