Sans logiciels, fonctionnant sous Chrome OS et n’utilisant que des applications sur le Web, les Chromebooks que vient de présenter Google seront disponibles au mois de juin, en vente ou en location. Deux modèles existent déjà, construits par Acer et par Samsung.


au sommaire


    Le Chromebook version Acer : 1,34 kg, écran 11,6 pouces, deux ports USB, lecteur de cartes mémoire, port HDMI, 350 dollars, ou 400 avec l'option 3G (soit 247 et 282 euros au cours du jour). © Google

    Le Chromebook version Acer : 1,34 kg, écran 11,6 pouces, deux ports USB, lecteur de cartes mémoire, port HDMI, 350 dollars, ou 400 avec l'option 3G (soit 247 et 282 euros au cours du jour). © Google

    Dans les nuagesnuages : c'est la devise de GoogleGoogle qui promeut l'informatique en mode « cloud », c'est-à-dire connectée à Internet et utilisant des ressources (logiciels et stockage de données) installées sur le réseau. Son système d'exploitation présenté il y a deux ans, Chrome OS (à ne pas confondre avec le navigateur Chrome), est entièrement conçu pour ce mode de fonctionnement.

    Lors de sa conférence I/O, l'entreprise vient d'avancer un pion de plus avec deux modèles d'ordinateurs portables baptisés Chromebooks et tournant sous Chrome OSChrome OS, une « nouvelle sorte d'ordinateur » selon le communiqué. Les deux versions présentées, utilisant toutes deux le processeur Atom double cœur Atom N570 à 1,66 GHz, sont fabriquées l'une par Acer et l'autre par SamsungSamsung. La surprise n'est pas grande puisque ces constructeurs étaient pressentis depuis la présentation en décembre 2010 du Cr48, prototype de Google utilisant Chrome OS.

    Selon les informations parues sur le Web, il faudra compter (sans 3G) 430 dollars pour la version d'Acer (un peu plus de 300 euros) et 400 dollars pour le Samsung (environ 280 euros). Les deux modèles, d'environ 1,5 kilo, n'ont pas de disque durdisque dur et se distinguent par la dimension de l'écran (12,1 pouces pour le Samsung, un peu moins pour son concurrent). Et par quelques autres détails (prise HDMIHDMI pour l'Acer, par exemple, et VGAVGA chez Samsung).

    Le Chromebook de Samsung : 1,48 kg, écran 12,1 pouces, deux ports USB, lecteur de cartes mémoire, port VGA, 430 dollars, ou 500 avec l'option 3G (soit 303 et 353 euros au cours du jour). © Google
    Le Chromebook de Samsung : 1,48 kg, écran 12,1 pouces, deux ports USB, lecteur de cartes mémoire, port VGA, 430 dollars, ou 500 avec l'option 3G (soit 303 et 353 euros au cours du jour). © Google

    Bienvenue chez Google

    Dès l'allumage, avec un démarrage promis en huit secondes, l'ordinateur tente de se connecter par Wi-FiWi-Fi ou bien par liaison téléphonique 3G (en option). Pour les logiciels, voyez Google : le navigateur, c'est Chrome, le courrier électronique passera par GMailGMail et la bureautiquebureautique par Google Docs. Les photos seront expédiées sur un compte Picasa et les vidéos sur YouTubeYouTube. La musique, itou, sera made in Google puisque l'entreprise vient de lancer (aux États-Unis pour l'instant) un service de musique en streamingstreaming. Une logique semblable à celle d'AppleApple...

    Un fonctionnement hors ligne est tout de même prévu, mais sans disque dur l'utilisation n'ira pas bien loin. Google vise le marché grand public, avec l'argument d'une machine simple, qui s'opposerait à la complexité des systèmes d'exploitation classiques, bref, de Windows. Ces Chromebooks ne s'adressent donc pas aux habitués de l'informatique ni aux geeksgeeks, qui travaillent avec Office ou téléchargent toutes sortes de logiciels. Google veut tout de même chercher à séduire les étudiants et les entreprises en leur proposant une formule d' « abonnement », à, respectivement, 20 et 28 dollars par mois (soit 14 et 20 euros).

    La sortie commerciale est proche et ces modèles sont annoncés dans plusieurs pays, dont la France, où la sortie est annoncée pour le 15 juin prochain.