Le nombre de copies d'un gène particulier du système immunitaire influencerait la sensibilité d'un individu au virus du Sida.

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    Schema d'entree du VIH dans les lymphocytes.Crédits : Gilles Furelaud et Benjamin Pavie.

    Schema d'entree du VIH dans les lymphocytes.Crédits : Gilles Furelaud et Benjamin Pavie.

    Ce gène dit CCL3L1 code pour une protéine de type chémokine capable d'interagir avec un récepteur essentiel que le VIH utilise comme porteporte d'entrée pour infecter les cellules. Une équipe composée de chercheurs américains, argentins et écossais a analysé les échantillons sanguins de plus de 4300 personnes séropositivesséropositives ou séronégatives d'origines diverses, afin de déterminer le nombre de copies du gène CCL3L1 .

    En utilisant comme référence les résultats moyens des différents groupes, les scientifiques ont mis en évidence un risque atténuéatténué de 4,5 à 10,5% de contracter la maladie liée au virus pour chaque copie additionnelle de CCL3L1 . A l'opposé, un nombre de copies inférieur à la moyenne semble être associé à un risque de progression rapide du Sida accru de 39 à 260%.

    Ces travaux, financés entre autres par l'Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAIDNIAID), ne sont pas les premiers à relier une caractéristique génétiquegénétique à une variation de susceptibilité au VIH. Ils apportent toutefois de nouvelles informations sur le rôle des moléculesmolécules en interaction avec le récepteur CCR5 et soulignent l'importance de prendre en compte de tels facteurs de susceptibilité dans le cadre des tests cliniques afin de ne pas biaiser les résultats.