La bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806, a permis à Napoléon Bonaparte de remporter une grande victoire face à la Prusse. Elle assoit un peu plus la domination de la France sur l'Europe et marque profondément l'histoire.

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    La bataille d'Iéna, entre Français et Prussiens

    En 1806, l'Europe semble traverser une période de paix, mais de vives tensions demeurent entre les Français, les Prussiens et les Russes. L'empereur Frédéric-Guillaume III de Prusse et Alexandre II, le tsar de toutes les Russies, décident alors d'unir leurs forces. C'est le lancement de la Quatrième Coalition, qui réunira également le Royaume-Uni, la Saxe et la Suède. Napoléon Bonaparte décide alors d'envahir la Prusse. Finalement, les armées prussiennes et françaises, soit plus de 100.000 hommes au total, se retrouvent face à face près de la ville incendiée d'Iéna.

    Napoléon Bonaparte remporte la bataille d'Iéna

    Le 14 octobre 1806, à six heures du matin, Napoléon Bonaparte lance une vaste offensive et attaque l'armée prussienne sur ses flancs. Fort d'un avantage acquis en positionnant une partie de ses troupes sur les hauteurs du plateau de Landgrafenberg, le stratège français domine les troupes prussiennes menées par le prince de Hohenlohe. À midi, la victoire est acquise pour Napoléon Bonaparte, et l'armée prussienne est en déroute. Au final, la bataille d'Iéna fait plus de 6.000 morts ou blessés côté français, et plus de 12.000 morts ou blessés côté prussien, sans oublier 14.000 soldats faits prisonniers.

    À noter

    À court terme, la bataille d'Iéna met la Prusse à terreterre, et celle-ci est amputée de la moitié de son territoire. À plus long terme, elle inspire les dirigeants allemands, qui prennent conscience du besoin d'unifier et de moderniser leur pays pour pouvoir lutter contre la France.