Je suis né le 18 septembre 1963 à Toulouse. J’ai grandi près de Montpellier où j’ai fait des études à l'université Paul Valéry. J’y ai soutenu une maîtrise d'histoire contemporaine sur « L'image de la femme dans les films de l’armée pendant la guerre de 14-18 ». Je suis diplômé du Centre de formation des journalistes, CFJ, Paris, promotion 1989.@LaurentCazotDepuis 1989 je suis reporter pour les journaux télévisés de TF1 : au Journal de 13h, au bureau de Washington, puis dans différents services de la rédaction. Je reste passionné par mon métier de journaliste reporter et de « raconteur » d’histoires. Mes sujets de prédilection sont : les voyages sous forme de carnet de route ; les mondes polaires ; la recherche ; l’environnement ; l’histoire ; l’archéologie, la culture ou le patrimoine comme le chantier de Notre-Dame de Paris.J’ai réalisé depuis 2017 plusieurs documentaires/grands reportages de 60 mn pour Ushuaïa TV et TF1 :Terre Adélie, une vigie dans les glaces ; Carnet de terre Adélie ; Carnet des terres australes, Carnet du Groenland, le réchauffement à Ittoqqortoormitt ; Carnet du Botswana, dans les pas des premiers hommesJean-Pierre Pernaut, une histoire de la télévision françaiseLe Mystère de l’île aux cochonsMichel Izard et toute l'équipe à bord du Marion Dufresne à destination de l'île aux cochons. © Michel Izard et Bertrand Lachat TF1 tous droits réservés J’ai écrit 2 livres, tirés de mes expériences dans lesquels je veux mêler le récit de l’histoire personnelle que j’ai vécue et l’histoire des lieux où j’ai eu la chance d’aller :Au premier plan quelques poussins de manchots royaux Aptenodytes patagonicus. © Michel Izard et Bertrand Lachat TF1 tous droits réservésAdélie mon amour Michel Lafon / Pocket 2018/2019Le mystère de l’île aux cochons, Paulsen, 2022Dans une nature primaire, sur une île sauvage au nom énigmatique, où aucun homme n’a posé le pied depuis près d’un demi-siècle, une catastrophe a frappé les manchots. Une équipe de scientifiques est partie enquêter. Cliquez pour acheter le livre

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Michel Izard

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06/04/2024

Biographie- Docteur en médecine- Ancien Interne des Hôpitaux de la région Midi-Pyrénées- DESS de Diététique et Génie Alimentaire- Diplômé de Biologie et Médecine du Sport- Officier de l'ordre de la Légion d'Honneur- Chevalier de l'Ordre National du Mérite- Chevalier de l'Ordre de la Légion d'Honneur- Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques- Membre de l'Académie des Technologies- Médaille d'or de la Société de Géographie- Médecin spécialiste de nutrition et de biologie du sport, Jean-Louis ÉTIENNE a participé à de nombreuses expéditions en Himalaya, au Groenland, en Patagonie, ainsi qu'à la course autour du monde à la voile sur Pen Duick VI avec Eric Tabarly.- En 1986, il est le premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire, tirant lui-même son traîneau pendant 63 jours. Au printemps 1987, il amène un groupe d'enfants au pôle Nord magnétique, dans les îles du Nord Canada.- Entre juillet 1989 et mars 1990, il est co-leader avec l'Américain Will Steger de l'expédition internationale Transantarctica et réussit en traîneaux à chiens la plus longue traversée de l'Antarctique jamais réalisée : 6300 km.- Infatigable défenseur de la planète, Jean-Louis ÉTIENNE a mené entre 1990 et 1996 plusieurs expéditions à vocation pédagogique pour faire connaître les régions polaires et comprendre le rôle qu'elles jouent sur la vie et le climat de la terre. À bord du voilier polaire Antarctica, il part en 1991-1992 pour la Patagonie, la Géorgie du Sud et la péninsule Antarctique. En 1993-1994, c'est l'expédition au volcan Érébus, en 1995-1996, l'hivernage au Spitzberg.- Depuis il ne s'est pas passé une année sans qu'il revienne naviguer au Spitzberg ou en Antarctique sur ces terres qu'il affectionne particulièrement.- Au printemps 2002, il a réalisé la Mission Banquise, une dérive de trois mois sur la banquise du pôle Nord, à bord du Polar Observer pour un programme de recherche et d'informations sur le réchauffement climatique.- De décembre 2004 à avril 2005, s'est déroulée sa dernière expédition sur l'atoll français de Clipperton dans le Pacifique. Il a dirigé une équipe de chercheurs du Muséum, de l'IRD, du CNRS afin de réaliser un inventaire de la biodiversité et un état de l'environnement marin.- Mars à mai 2008, la traversée de l'océan glacial arctique en dirigeable afin de mesurer l'épaisseur de la banquise et attirer ainsi l'attention du monde sur les menaces qui pèsent sur cet univers fascinant.- Octobre 2007 : Directeur Général de l’Institut océanographique, Fondation Albert 1er, Monaco- En avril 2010, il réussit la première traversée de l’océan Arctique en ballon rozière.Expéditions1975 : Expédition alpine en Patagonie dans le massif du Fitz Roy.1976 : Médecin sur le Bel Espoir du Père JAOUEN pour la réhabilitation des toxicomanes.Tentative de record de l'Atlantique avec Alain COLAS. 1977-78 : Course autour du monde sur Pen Duick avec Éric TABARLY.1979 : Expédition "Voile et Alpinisme" au Groenland.1980 : Expédition himalayenne au Broad Peak (8050 m).1982 : Expédition dans les canaux de Patagonie à bord Gauloises III, Première traversée du Hielo Continental.1983 : Expédition à la face nord de l'EVEREST.1985 : Tentative au Pôle Nord.1986 : Première solitaire au Pôle Nord.1987 : Expédition au Pôle Nord Magnétique avec des adolescents.1988 : Première de la Traversée Sud-Nord du Groenland.1989-90 : Expédition "Transantarctica", la grande traversée de l'Antarctique1991-92 : Expédition "Antarctica-Fondation elf" à but éducatif et scientifique sur la péninsule Antarctique, la Georgie du Sud et la Patagonie.1993-94 : Expédition "Erébus" sur un volcan actif en Antarctique 1995-96 : Hivernage au Spitzberg à bord du bateau Antarctica2002 : Mission Banquise, dérive sur l'Océan arctique à bord du Polar Observer2004-2005 : Expédition Clipperton2007-2008 : Expédition Total Pole AirshipSciences et EducationJean-Louis Etienne a contribué à de nombreuses missions scientifiques. Ses expéditions sont toujours le support de programmes d'éducation aux Sciences de la Vie et de la Terre en collaboration avec l'Education Nationale et le Centre National de la Documentation Pédagogique.Bibliographie"Médecine et Sport de Montagne" Editions Favre (1983/87/90)"Le Marcheur du Pôle" Editions Robert Laffont (1986)"Transantarctica" Editions Robert Laffont (1990)"Pôle Sud" Editions L'Esprit du Temps (1991)"Les Pôles" Editions Flammarion (1992)"Antarctica" Editions Gallimard (1992)"Expédition Erébus" Editions Arthaud (1994)"Le Pôle Intérieur" Editions Hoëbeke (1999)"La complainte de l'Ours" Editions JC Lattes (2001)"Mission Banquise" Editions du Seuil / 7è Continent (2002)"Médecine des randonnées extrêmes: des Pôles aux plus hauts sommets " Editions du Seuil / 7è Continent (2004)"Clipperton, l'atoll du bout du monde" Editions du Seuil / 7è Continent (2005)."Dans mes pas", Editions Paulsen 2017Cliquez pour acheter le livre.

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Développement durable

Jean-Louis Étienne

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20/03/2024

J’ai commencé mes études supérieures par un cursus en médecine, qui m’a rapidement ouvert les yeux sur mon envie d’étudier la santé du Vivant, et non seulement de l'humain. J’ai donc intégré une faculté de sciences de la vie et de la Terre, pour ensuite m’orienter en océanographie et finalement me diplômer d’un master en biologie et écologie marines. Ayant étudié en Polynésie française, la découverte des écosystèmes tropicaux m’a menée à l’océan Pacifique, puis aux baleines à bosse... De là est née mon envie de comprendre cet environnement si riche et complexe, afin de mieux le protéger.Engagée pour la conservation de la biodiversité, je suis fascinée par la mégafaune, et j'ai orienté mes projets vers l'étude des grands cétacés (biologie, écologie, éthologie, acoustique). J’ai ensuite travaillé au Québec avec les mammifères marins du fleuve Saint-Laurent, dans une réserve marine de Méditerranée... La plus grande richesse que je retire de ces expériences est, sans hésiter, la transmission, le passage d’un savoir et des valeurs qui lui sont associés émerveillement, humilité, respect.Curieuse de nature, la recherche scientifique fait partie de mes intérêts premiers, imprégnée d'une volonté de sensibiliser : la vulgarisation et la médiation, par les écrits ou la voix, sont devenues essentielles du sens de mes projets. C’est ainsi que j’ai décidé de me former dans le journalisme, et que j’ai intégré l’École supérieure de journalisme de Paris (ESJ Paris) en alternance au sein de Futura, en tant que journaliste scientifique.Mes sujets de prédilection sont l’océan, la biologie et l’écologie, mais aussi la santé et le bien-être... Le lien entre ces deux mondes étant la Planète sur laquelle nous vivons, et son climat, dont l’intégration dans nos réflexions est devenue obligatoire.Au delà de cette identité de scientifique néo-journaliste, je suis également professeure de yoga, passionnée d’apnée et de sports en nature : nager en mer, escalader les rochers, courir en montagne ou encore surfer les vagues... Même si retenir mon souffle est ma méditation préférée, c’est dans les espaces sauvages que se trouve ma respiration.

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Océan

Léa Picon

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29/01/2024

Les divers projets que je développe avec l'association « Regard du Vivant » ont pour objectif de faire le lien entre les scientifiques et le grand public. Affecté, comme tous les passionnés de nature, par la perte dramatique de biodiversité, j’essaie de créer et partager des émotions, notamment en mettant en avant la beauté des espèces qui me sont chères. Transmettre des émotions, créer des souvenirs et favoriser le contact avec le vivant est le premier pas nécessaire pour ensuite s'intéresser de façon plus intellectuelle à la préservation de la biodiversité. © Maxime Briola, tous droits réservésCette passion de la nature s'est d'ailleurs certainement forgé dès l'enfance, au cours des étés dans la maison de famille du Quercy et des parties de pêche en Écosse : premières plongées dans la rivière, premières rencontres avec des oiseaux, des insectes et aussi des serpents. Ces derniers représentant aujourd'hui un fil rouge dans mon travail. Ensuite, des études supérieures de géographie physique à Metz et à Édimbourg m'ont apporté une vision pluridisciplinaire des écosystèmes et de leur fonctionnement.Principaux projets photographiques• Namib, du sable à la vieNé dans le courant du Benguela, sur la côte atlantique, le désert du Namib est l'un des plus vieux du monde. Ses grains de sable, issus des roches érodées et transportées jusqu'à l’océan par la rivière Orange, sont doucement émoussés puis charriés par des vents puissants vers l’intérieur des terres namibiennes où culminent de majestueuses dunes teintées d’une large palette de couleurs minérales.Ce projet photographique propose une vision naturaliste et esthétique des paysages et des espèces qui survivent aux conditions extrêmes imposées par le désert du Namib. Tout comme les grains de sable, il part de l’océan pour rejoindre les immenses dunes du Namib.• Serpents, du mythe à la réalitéUn projet dédié aux serpents, essentiellement de France. Une immersion dans le monde des serpents, pour découvrir leurs incroyables capacités biologiques et leur beauté, trop souvent cachées par les croyances dont elles font encore trop souvent l'objet.• Rivières de MéditerranéeUne rivière, tout au long de son cheminement, offre un spectacle fascinant. Depuis mon plus jeune âge, je suis irrésistiblement attiré par la beauté des eaux claires et la biodiversité qu'elles recèlent. J'ai passé des heures à regarder les éclats de l'eau sur les rochers, la faune cachée le long des berges ou s'égayant au fil du courant... Aujourd'hui équipé d'un caisson subaquatique et toujours aussi passionné par les eaux douces… je souhaite, à travers mes photos, faire partie des ambassadeurs de leur richesses et de leur nécessaire préservation.- Ouvrages réalisés Mordus de serpents Hérault, nature méditerranéenneVentoux, géant de nature

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Maxime Briola

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25/01/2024

Descendant d'une famille d'explorateurs et de scientifiques qui ont conquis les hauteurs et les profondeurs de notre planète, Bertrand Piccard a réalisé le premier tour du monde en ballon sans escale. Psychiatre, aéronaute, conférencier de réputation internationale, président de la fondation humanitaire Winds of Hope et ambassadeur itinérant des Nations Unies, il allie science et aventure pour promouvoir une meilleure qualité de vie.Bertrand Piccard © DRPour approfondir sa compréhension du « monde intérieur », Bertrand Piccard suit des études de médecine d’où il ressort avec une double spécialisation en psychiatrie et psychothérapie de l’adulte et de l’enfant. Sa thèse de doctorat sur « La Pédagogie de l’Epreuve » est primée à la Faculté de médecine de Lausanne en 1996. Attiré par les possibilités de thérapies sous hypnose, il se forme à ces techniques en Europe et aux Etats-Unis. Intéressé depuis toujours par le comportement de l’être humain en situation extrême et passionné d’exploration depuis son enfance, il est l’un des pionniers du vol libre (deltaplane) et de l’ULM dans les années 70. Il devient champion d’Europe de voltige en aile delta en 1985.Pilote de montgolfière, il met en pratique ses techniques d’hypnose lors de la première course transatlantique en ballon qu’il remporte en 1992 avec le Belge Wim Verstraeten et initie le projet de tour du monde en ballon sans escale « Breitling Orbiter ». Commandant de bord, il relève ce challenge en mars 1999 avec l’Anglais Brian Jones, réalisant du même coup le vol le plus long en distance et en durée de toute l’histoire de l’aviation. Cette réussite le projette sur le devant de la scène et lui vaut le qualificatif de «savanturier ». Suite à ce succès, Bertrand Piccard reçoit la Légion d'Honneur, l'Ordre Olympique ainsi que les plus hautes distinctions de la Fédération Aéronautique Internationale (FAI), de la National Geographic Society et de l'Explorers Club. Professeur honoraire ainsi que docteur ès Sciences et ès Lettres honoris causa, il obtient également le Grand Prix de l’Académie des Sciences Morales et Politiques. Mais ses préoccupations se portent aussi sur les plus démunis, raison pour laquelle il crée avec Brian Jones la Fondation humanitaire Winds of Hope qu’il préside. Développant une collaboration avec l’OMS, il engage Winds of Hope dans la lutte contre le Noma, par des actions directes sur le terrain, en sensibilisant l’opinion publique et en fédérant les organisations qui combattent cette terrible maladie infectieuse. Les Nations Unies le nomment ambassadeur itinérant dans le cadre de leur Fonds pour la Population (FNUAP). Dans la lignée de la tradition familiale, combinant exploration scientifique, protection de l’environnement et recherche d’une meilleure qualité de vie, Bertrand Piccard imagine un tour du monde en avion solaire, sans carburant ni émissions polluantes, dans le but de promouvoir les énergies renouvelables et d’encourager les économies d’énergie. Il s’associe avec André Borschberg pour lancer officiellement le projet Solar Impulse en 2003 et débuter la construction d’un avion révolutionnaire. « L’aventure au 21ème siècle consiste à utiliser la créativité humaine et l’esprit de pionnier pour développer la qualité de vie à laquelle les générations actuelles et futures ont droit. » Marié à Michèle et père de trois enfants, Bertrand Piccard a 51 ans et vit dans les environs de Lausanne.

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Aéronautique

Bertrand Piccard

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09/11/2023

Milan Radisics est un photographe, journaliste et directeur artistique hongrois d'origine ex-yougoslave. Combinant la photographie d'art et le photojournalisme, il travaille sur des « stories » qui mettent en lumière les interactions entre la nature et les humains, et leurs conséquences sur l'environnement.Dans les airs ou sur le terrain.Milan Radisics collabore au National Geographic et à de nombreux autres clients connus. Il a été récompensé à plusieurs reprises dans des concours de photographie. Il a été le grand gagnant du « Hungarian Press Photo » et a reçu deux fois le prix d'excellence du POYI. Avec son court-métrage « Art of Pollution », il a reçu plus de 20 récompenses dans des festivals de cinéma du monde entier.A gauche : El Presado Quadrado - Les agriculteurs créent de petites parcelles afin de niveler le terrain en pente pour faciliter la culture et les faibles précipitations. La Guardia, Tolède, Espagne. A droite : Sant Pere de Riudebitlles - Petits vignobles plantés autour avec des oliviers illuminés par les premiers rayons du soleil levant. Sant Pere de Riudebitlles, Barcelone, Espagne.Dans le cadre de son projet de photographie aérienne à long terme, « Water - Shapes - Earth » qui a été récompensé à plusieurs reprises, il produit des œuvres d'art ressemblant à des peintures et trouve un équilibre entre le document et l'abstraction pour raconter des histoires contemporaines sur l'eau, la pollution et l'impact de l'homme sur la Terre. Ce projet primé examine l'évolution des voies navigables de la Terre. L'essai montre d'où vient l'eau, comment elle se répand, comment elle façonne magnifiquement la planète et, finalement, ce qui nous attend lorsque l'eau se retire. Sa dernière exposition solo a eu lieu au Musée national hongrois de Budapest, la prochaine se tiendra en Roumanie.Il est le fondateur de FotoKozma, un festival de photos dont l'objectif est de mettre l'accent sur l'intersection entre l'homme et l'environnement à travers des expositions de photos.

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Milan Radisics

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07/02/2023

Flora est une photographe d'art. Elle utilise des techniques photographiques exquises pour créer des images surréalistes qui ont pour thème l'identité, les relations, les émotions et les rêves. Sa technique immaculée et ses idées conceptuelles subtiles créent de magnifiques évocations d'émotions universelles, de la luxure et du désir au désespoir et à la perte. Flora saisit à la fois la force complexe et la fragilité de la psyché humaine. Elle visualise de manière experte les fantasmes sombres et les rêves atmosphériques, en utilisant l'étrange et la métaphore intelligente, tout en dévoilant ce que signifie penser, ressentir, rêver et s'exprimer dans le monde urbain.Son travail met souvent en scène le corps féminin et elle joue avec la dissimulation et la révélation des yeux ou du visage pour ne laisser que la forme féminine, explorant les questions de la représentation féminine et de la relation entre le corps et le soi.« J'ai tenté d'explorer l'identité humaine, ce qui nous rend humains, et quelle est la relation entre les animaux et les gens. La beauté qu'ils nous donnent à travers leur apparence et leur existence. Je voulais donc attirer l'attention sur leur apparence unique et leur existence.» © Flora Borsi, tous droits réservés Flora a exposé internationalement avec des expositions personnelles en Europe et aux Etats-Unis, et a une exposition personnelle à la Lanoue Gallery, Boston. Elle a également exposé au Louvre, en France. Son œuvre était le visage d'Adobe Photoshop en 2014 et elle a réalisé l'identité visuelle du Creative Cloud d'Adobe en 2019. Son esthétique éthérée a remporté plusieurs prix d'art et a été saluée par la presse, notamment The Guardian's Observer et BBC Culture. Elle est entrée dans la liste américaine Forbes 30 under 30 et, en 2021, Hasselblad l'a choisie comme première héroïne Hasselblad de l'année. Elle est l'un des grands gagnants de la Biennale de Florence.Expositions :© Flora Borsi, tous droits réservés 2012 Budapest, Hungary, Solo Exhibition, Nivelco Trade Center2014 Detroit, United States, Solo Exhibition, Museum Of Photography and New Media (MONA)2014 Istanbul, Turkey, Solo Exhibition "Pieces of my mind", ART350 Gallery2014 London, United Kingdom, Group Exhibition "Continental Shift", Saatchi Gallery2014 London, United Kingdom, Group Exhibition "Flesh", Leontia Gallery2014 Linz, Austria, Group Exhibition "Trierenberg Super Circuit's Best Works"2014 Budapest, Hungary, Group Exhibition, "Grand Opening" at Mono Art & Design2015 Istanbul, Turkey, Art Fair, Contemporary Istanbul Art Fair, ART350 Gallery2014 Toronto, Canada, Group Exhibition "A World of Circus Art Exhibition"2015 Budapest, Hungary, Solo Exhibition, Kaptár2015 Bogotá, Colombia, Group Exhibition "International Biennial of Photography, Fotografica Bogota by Foto MUSEO"2015 Detroit, United States, Group Exhibition, "Selfie Show", Museum Of Photography and New Media (MONA)2015 Istanbul, Turkey, Group Exhibition "YAZ", ART350 Gallery2015 Paris, France, Exposure Award's collection, The Louvre2015 Budapest, Hungary, Solo Exhibition "DETROIT", Art Market Budapest2015 Los Angeles, United States, Group Exhibition "Adobe 25 under 25"2016 Istanbul, Turkey, Solo Exhibition "Universe of Imagination" ART350 Gallery2016 London, United Kingdom, Sony World Photography Awards Exhibition2016 Ningbo, China, Group Exhibition, Representing Hungary "Culture and Art Festival"2016 Ibiza, Spain, Group Exhibition "Universo de Belleza", P Art Ibiza2016 New York, United States, Group Exhibition "Ephemeral" curated by TAX Collection at Guy Hepner Gallery2016 Shanghai, China, Solo Exhibition, Hungarian Cultural Week organized by Consulate General of Hungary in Shanghai 2016 Cologne, Germany, Photo Kina, Representing Tecco Paper2016 Linz, Austria, Group Exhibition "Trierenberg Super Circuit's Best Works"2016 Budapest, Hungary, Solo Exhibition at Profi Foto Exhibition2017 Shanghai, China, Solo Exhibition "V4 Day" organized by Consulate General of Hungary in Shanghai 2017 Brussels, Belgium, Group Exhibiton "Brussels Photo Festival", Hangar Art Center2017 Istanbul, Türkey, Art Fair "Contemporary Istanbul", Anna Laudel Gallery2017 Stuttgart, Germany, Group Exhibition "Fumes and Perfumes"2018 Paris, France, Group Exhibition, "Ethereal", Image Nation2018 Milan, Italy, Group Exhibition "Milano Photo week x Paratissima", Image Nation2018 Huangshan, China, Group Exhibition "Yixian International Photography Festival" 2018 Huaiyin, China, Group Exhibition "2nd Lang Jingshan Cup China, New Pictorial Photography Biennale"2018 Monaco, Group Exhibition, "Exposition Magyars", Hungarian Consulate in Monaco2018 Los Angeles, United States, Adobe Max Keynote, Adobe Creative Cloud2019 London, United Kingdom, Group Exhibition "Stolen Hearts", M&C Saatchi2019 Sao Paulo, Brazil, Art Fair "SP Arte", GWS Gallery2019 Paris, France, Group Exhibition "Ethereal" by Image Nation, Galerie Joseph Turenne2019 Shanghai, China, Group Exhibition "When Art Comes To Life" Duolun MoMA2019 Budapest, Hungary, Solo show, WORLD PRESS PHOTO - "Guest Exhibition", National Museum of Hungary2020 Budapest, Hungary, Group show at The Mexican Embassy of Hungary2021 Boston, United States, Solo Exhibition at Lanoue Gallery2021 Florence, Italy, Group Exhibition, Florence Biennale2021 Hjo, Sweden, Solo Exhibition, Uponwalls Gallery2021 London, United Kingdom, Group Exhibition, Flux Exhibitions2022 Bodrum, Türkey, Solo Exhibition, "Part of me", Anna Laudel2022 Karlsruhe, Germany, Art Fair "Art Karlsruhe" with Anna Laudel« Cette série symbolise la ressemblance des animaux avec les humains. Je voulais attirer l'attention sur la beauté du monde animal, pour montrer le caractère unique de chaque caractéristique de chaque espèce . © Flora Borsi, tous droits réservés Prix 2002 Images for Earth Fifth International Edition, Drawing Contest - 3rd prize2008 National Photography Award by NFÜ - 1st prize2012 PictureCompete International Photography Award "The Family" - Honorable mentioned2014 Trierenberg Super Circuit International Photography Award - Gold medal of excellence2014 World of Circus International Art Contest - Finalist in three categories2015 Exposure Award, Portraiture Collection2015 Digital Photo Pro, The Face Contest, Finalist2016 LG SmartWorld, Wallpaper Contest, Finalist2016 Sony World Photography Awards, Commended, Enchanced category2016 Trierenberg Super Circuit International Photography Award - Gold medals of excellence2016 American Art Awards, 1st Place2020 Forbes 30 Under 302021 Hasselblad Heroines2021 Florence Biennale, Lorenzo il Magnifico Award, Winner2022 Tokyo International Foto Awards, Official selection 2022 Trierenberg Super Circuit International Photo Awards, 3 Gold Medals, Best of Show prize

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Flora Borsi

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10/11/2022

Je m’appelle Pierre ANQUET, 37 ans, je pratique la photographie depuis 2010 et cela fait maintenant 7 ans que je ne pratique plus que la macrophotographie d’insectes. Au fil des années j'ai pu affiner ma technique que ce soit en pleine nature ou en studio. N'étant pas, de base, un amoureux des insectes, la photographie m'a permis de les connaître et même de les apprécier.La photographie est pour moi un passe temps parmi tant d'autres, je suis également un grand passionné de jeux vidéos, de golf et d'horlogerie mais j'ai à côté un « vrai » métier de technicien qualité dans l'aéronautique. J’ai longtemps fait de la photographie sans trouver de domaine qui me passionnait vraiment. Bien que possédant un objectif macro, les résultats ne me plaisaient pas. Un jour, le visionnage d’une vidéo d’un photographe américain, Thomas Shahan, m’a convaincu que c’est ce que je voulais faire : être capable de créer des clichés sublimes de ces insectes qui nous entourent et qui nous paraisse si banals. Plus tard, le travail de Levon Biss lors de son exposition « Microsculpture » m’a permis de m’initier progressivement au travail en studio, un domaine assez peu connu où les informations sur internet demeurent rares.Empusa. © Pierre Anquet, tous droits réservés J’ai commencé par photographier de petites araignées sauteuses (Salticidae) dans mon jardin, puis, très vite, ayant découvert avec surprise une complexité insoupçonnée de forme et de structure dans une si petite créature, j’ai photographié mouches, guêpes et autres insectes, émerveillé à chaque fois de distinguer poils et autres facettes. La photo m’a appris à aimer ces bestioles. J’ai essayé de photographier des objets inanimés comme des billes de stylo ou des grains de sel, mais à chaque fois, je reviens vers les insectes où j’ai l’impression de découvrir une nouvelle planète. Je suis un grand fan de la saga « Alien », certains insectes n’ont vraiment rien à envier aux Xenomorphes !

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Pierre Anquet

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14/10/2022

Juliette Cazes est chercheuse indépendante en thanatologie, membre de la Société d'anthropologie de Paris et chargée d'enseignement vacataire en université. En 2017, elle commence à vulgariser plusieurs sciences autour de la mort au grand public grâce au média Le Bizarreum, alimenté de ses études et expériences en archéologie et anthropologie. Habituée au travail de terrain en France et à l'étranger, elle a à cœur de rendre les sciences humaines plus accessibles à tous et à toutes en publiant des ouvrages grand public.

Sciences

Archéologie

Juliette Cazes

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27/09/2022

Né et élevé en Italie, Marco Grassi est un photographe autodidacte, primé, spécialisé dans la photographie de paysages. C'est aussi un aventurier passionné et un éducateur photo expérimenté, qui anime des ateliers dans le monde entier pour partager sa vision, ses connaissances et son approche avec les autres. Inspiré par la beauté naturelle brute et les destinations lointaines, Marco voyage beaucoup pour capturer les nombreux paysages merveilleux que notre planète a à offrir. Ses photos tendent à mettre en évidence la puissance des éléments naturels qui nous entourent.

Sciences

Photographe

Marco Grassi

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17/06/2022

Je suis un photographe de nature passionné par les oiseaux, l'éthique et la conservation. J'ai grandi dans un verger à Donnybrook, une petite ville de campagne en Australie occidentale, où j'ai développé un amour de la nature.Mon intérêt pour la photographie est devenu une passion il y a plus de dix ans lorsque j'ai quitté mon emploi en entreprise et que j'ai commencé à travailler bénévolement avec BirdLife WA. Depuis lors, je fais des photos pour des organisations de conservation à travers l'Australie (gratuitement), et j'enseigne l'art et l'éthique de la photographie d'oiseaux à travers des ateliers, des conférences et des articles.Le point culminant de ma carrière photographique a eu lieu en 2018 lorsque je suis devenue la première femme australienne à remporter une catégorie (Invertébrés : comportement) dans le cadre du Wildlife Photographer of the Year, le plus important concours de photographie de nature au monde. Mes autres réalisations majeures incluent Bird Photographer of the Year (Best Portfolio and Creative Prize), Grand Prix Winner of EAAFP Waterbirds Photo Contest, Australian Photography Awards (Wildlife) et Australian Geographic Nature Photographer of the Year (Portfolio Prize).Avec mon berger belge Tawny. © Georgina Steytler, tous droits réservésJe vis actuellement à Albany avec mon mari et un beau berger belge, bien qu'un peu exigeant.Philosophie photographiqueJe suis un photographe autodidacte. Au fil des ans, j'ai essayé de maîtriser les aspects techniques de la photographie de nature, tout en développant un œil pour une composition esthétiquement agréable. Mon dicton préféré est attribué à Pablo Picasso : « Apprenez les règles comme un pro. Cassez-les comme un artiste. » Je crois aussi qu'en tant que photographe de la nature, j'ai le devoir de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour minimiser notre impact et aider à conserver notre monde naturel. A cet égard, ma philosophie photographique peut se résumer en ces trois mots : Art. Conservation. Éthique.Les Galahs sont l'un des cacatoès les plus communs et les plus grégaires d'Australie. Sur cette image, les Galahs se disputent la première place sur une souche d'arbre partiellement submergée, utilisée pour boire de l'eau. © Georgina Steytler, tous droits réservés Prix Photographe WildArt de l'année (en cours)Wildlife Vets International - Concours de photos d'histoires de survie 2021Crikey 2021 ! Concours de photographie de magazine (zoo d'Australie)Prix ​​australiens de la photographie 2020Crikey 2020 ! Concours de photographie de magazine (zoo d'Australie)Photographe de l'année 2020 (magazine de photographie australien)Photographe australien de nature géographique de l'année (2020).Photographe d'oiseaux australien de l'année (2018, 2019)Foire aux oiseaux d'Australasie (2018)Livres Cliquez pour acheter le livre

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Georgina Steytler

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17/03/2022

Né en 1977 à Berne et élevé dans l'Oberland bernois dans le Saanenland, David Bittner a étudié la biologie à l'Université de Berne et a obtenu son doctorat en 2009. Sa thèse portait sur l'évolution des espèces de corégones des trois grands lacs bernois et, entre autres choses, avec les déformations auparavant inexplicables des organes génitaux observées dans le lac de Thoune. En 2010, il a reçu le prestigieux prix de la recherche environnementale de Berne pour ses recherches.Depuis 2002, l'aventurier se rend en Alaska chaque fois que possible pour observer le Kodiak et les ours bruns côtiers dans la nature et pour documenter ses expériences avec des photos et des films. Avec beaucoup de patience, d'empathie et un comportement approprié, le biologiste gagne la confiance de chaque ours sauvage. Des ours pleins de caractère comme Luna, Balu, Bruno et Luunie sont devenus très proches de son cœur. Avec sa science, son éducation, ses livres et le médium cinématographique, le chercheur s'engage pour la protection et la préservation de ces animaux uniques.© David Bittner, tous droits réservésEn hiver 2010, le Musée d'histoire naturelle de la Burgergemeinde Bern lui a consacré une exposition spéciale - David & Kodiak - et la télévision allemande et suisse a montré son film de 2007 « Unter Bären »- La vie avec des grizzlis sauvages en Alaska, qu'il a produit avec Jean- Luc Bodmer. À l'automne 2009, son premier livre « L'ours – entre nature sauvage et paysage culturel » a été publié par Stämpfli Verlag.Découvrir et acheter le livre À l'été 2009, il était accompagné du caméraman anglais bien connu Richard Terry, qui a réalisé un portrait du Suisse avec ses ours pour Animal Planet et Discovery Channel. Ce documentaire a été diffusé dans le monde entier. En coopération avec le cinéaste bernois Roman Droux, David Bittner a produit un deuxième film à partir du même matériau en 2011, qui est sorti en DVD « David Bittner – Parmi les ours » face à face avec des grizzlis sauvages. Depuis 2010, David permet à quelques privilégiés d'observer les ours bruns côtiers du parc national de Katmai dans la nature sauvage spectaculaire de l'Alaska, pour lesquels il aide également Background tours travaille ensemble et organise des voyages individuels. En Suisse, le Bernois est désormais connu comme le chercheur d'ours et il fait souvent l'objet de reportages. Avec sa manière engagée et authentique, le conférencier recherché agit également comme ambassadeur de la marque.En 2015, il a publié son deuxième livre sur les ours chez AT Verlag, « David Bittner - Parmi les ours en Alaska », qui dépeint des ours pleins de caractère. En 2012, la SRF a produit une saison en trois parties sur David Bittner dans le cadre de la série Top Shots et en 2014 un documentaire sur le retour des grands carnivores. En 2010 et 2016, il a enchanté avec des conférences sur ses expériences d'ours avec le célèbre organisateur Explora, Plus de 30 000 visiteurs lors de deux tournées en Suisse alémanique. Après avoir terminé son doctorat, le biologiste a travaillé comme assistant de recherche sur un projet de recherche à l'Institut fédéral de l'approvisionnement en eau, du traitement des eaux usées et de la protection de l'eau EAWAG et à l'Université de Berne. Le Bernois vit actuellement à Schlossrued (AG) et travaille pour la section chasse et pêche de l'administration cantonale. Mais il rêve toujours de son propre projet de recherche avec « ses » ours, pour lequel il n'y a aucun soutien financier.

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David Bittner

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18/02/2022

Je suis d'abord passionnée par la biologie marine et la préservation de l'environnement, des thématiques qui m'ont amenée à faire une thèse en évolution et développement chez les requins, raies et chimères. J'ai également travaillé dans des laboratoires de paléontologie et d'archéologie dont les équipes m'ont sensibilisée à l'étude des organismes en temps profond.Au cours d'années d'études en littérature, j'ai développé une sensibilité rédactionnelle et je me consacre aujourd'hui à la médiation scientifique. Je pense que la science doit être accessible à toutes et tous car je suis convaincue que son partage alimente les découvertes et fait naître des vocations.

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Fidji Berio

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02/06/2021

- 1998 : J'ai grandi dans un petit village à l'orée de la Forêt Noire, à Tübingen (né le 19.07.1988, Tübingen). Devant ma porte se trouvait la lisière de la forêt, que je visitais souvent après l'école. Je m'asseyais sur un tronc d'arbre coupé et regardais le jeu des ombres projetées par les lumières. - 2002 : Dans ma jeunesse, nous avons déménagé dans la grande ville de Stuttgart pour des raisons professionnelles. Les chemins forestiers solitaires et les lieux déserts ne m'étaient donc plus accessibles. Mes années d'école ont été marquées par des turbulences, dues au manque de relation avec la nature. Je passais la plupart de mon temps seul dans la cour de l'école, à observer les chiffres peints à la craie sur le sol où les enfants sautaient. Même si je ne me suis jamais vraiment intéressé aux mathématiques, les chiffres me fascinaient. Aujourd'hui, je suis toujours fasciné par les chiffres, les lignes ou les figures abstraites. Il n'était pas toujours facile pour moi de partager mes pensées avec mes camarades, car j'avais souvent l'impression de ne pas être compris ou j'avais peur d'être étiqueté comme « différent ». - 2007 : Après l'école, j'ai commencé un apprentissage pour devenir ingénieur mécatronique. Je suis ensuite devenu logisticien, ou plutôt conducteur de chariot, dans l'entreprise Porsche, où j'ai travaillé pendant quelques années. - 2010 : Quelle que soit ma profession, j'aimais regarder les grandes foules et les attractions comme les festivals. Cependant, être au milieu de l'action ne me convenait pas et me mettait mal à l'aise. Je voulais plutôt documenter ces observations et j'ai décidé de me procurer un appareil photo reflex. J'ai commencé à photographier les gens en mouvement dans la ville. Avec le temps, mon intérêt s'est détourné des grandes villes pour se porter vers la nature. En commençant par la forêt, les coupes et les arbres et enfin les montagnes. - 2011: C'est ainsi que j'ai réalisé mon destin de photographe. J'ai pu exploiter le potentiel que j'avais découvert en moi. Puis, après avoir fait l'expérience de la meilleure façon de photographier les étoiles la nuit, j'ai décidé que toute ma passion professionnelle serait la photographie. J'avais maintenant un long chemin à parcourir avec de nombreux obstacles. - 2015 -2021 : Je suis photographe indépendant, je peux transformer mes pensées et mes visions, dans lesquelles je m'étais perdu à l'adolescence, en un art avec la technologie que m'offre l'appareil photo. J'essaie toujours de représenter mes images de la manière la plus réaliste possible afin d'offrir aux spectateurs ma vision de la meilleure maière.

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Delil Geyik

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28/05/2021

Diplômée d’une licence en sciences cognitives et journaliste scientifique en formation, j’adore dépecer chacun de mes sujets pour en comprendre l’essence. Mais pour y parvenir, j’ai d’abord voulu comprendre comment fonctionne ma tête pour réfléchir correctement. Résultat : l’humain est apparemment irrationnel, façonné par des biais cognitifs. Alors, chaque jour, j’essaye de détricoter mes idées préconçues.À la fois fascinant et terrifiant, notre monde vit une révolution technologique sans précédent, mais pourrait aussi s’effondrer à cause de notre négligence écologique. Je souhaite donc vous parler de ces deux aspects.

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Marie Origas

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16/04/2021

Blaise Pascal (1623-1662) était un physicien, mathématicien, philosophe et théologien français. Auteur de la célèbre phrase : « Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point ».Blaise Pascal est né à Clermont-Ferrand, le 19 juin 1623. La mère de Pascal est morte alors qu’il n’avait que trois ans. En 1631, son père, Étienne, quitte son poste de juge et s’installe à Paris avec ses enfants Gilberte, Blaise et Jacqueline. Blaise Pascal n’est jamais allé à l’école ou à l’université. Il a été éduqué par son père qui, en plus de travailler pour le gouvernement dans la collecte des impôts, était un homme d’une grande culture.En 1639, à l’âge de 16 ans seulement, il écrit l'« Essai pour les Coniques ». Cette année-là, son père a été transféré à Rouen et c’est là que Pascal a mené ses premières recherches dans le domaine de la physique.À cette époque, il invente une petite machine à calculer, la première calculatrice manuelle connue, aujourd’hui conservée au Conservatoire des Arts et Métiers de Paris.Blaise Pascal y rencontre les jansénistes, une faction catholique inspirée par Saint-Augustin. Ceux-ci rejetent le concept de libre arbitre, et acceptent la prédestination. Ils enseignent que la clé du salut est la grâce divine plutôt que les bonnes actions.Activités scientifiques de Blaise PascalEn 1647, Pascal revient à Paris et se consacre à la recherche scientifique. Il mène des expériences sur la pression atmosphérique, écrit un traité sur le vide, invente la presse hydraulique et la seringue, et perfectionne le baromètre de Torricelli.En mathématiques, sa théorie des probabilités et son « Traité du triangle arithmétique » (1654) sont devenus célèbres. Son travail sera d’une grande valeur pour le futur des statistiques.Philosophie de Blaise PascalEn 1654, après avoir failli mourir dans un accident de voiture et avoir vécu une expérience mystique, Pascal décide de se consacrer à Dieu et à la religion. Il choisit le prêtre janséniste Singlin comme guide spirituel et en 1665, il se retire à l’abbaye de Port-Royal des Champs, centre du jansénisme.C’est à cette époque qu’il élabore les principes de sa doctrine philosophique, centrée sur l’opposition des deux éléments fondamentaux et non exclusifs de la connaissance : d’une part, la raison avec ses médiations qui tendent vers l’exactitude, la logique et le discours (esprit géométrique). De l’autre côté, l’émotion, ou le cœur, qui transcende le monde extérieur, intuitif, capable d’apprendre l’ineffable, le religieux et le moral (esprit de finesse).La compréhension de ce mode d’être de l’homme, de sa condition dans le monde, situé entre les extrêmes, est l’objet principal de la philosophie de Pascal. À la base de cette division se trouve l’opposition entre la nature divine de l’esprit et la nature humaine et défectueuse de la matière.Les conceptions philosophicoreligieuses de Pascal sont rassemblées dans les ouvrages : « Les Provinciales » (1656-1657), un ensemble de 18 lettres écrites pour défendre le janséniste Antoine Arnauld, un opposant aux jésuites qui a été jugé par les théologiens de Paris, et « Pensées » (1670), un traité de spiritualité, dans lequel il défend le christianisme.Dans Les Provinciales apparaissent les premières preuves que Pascal commence à s’éloigner du jansénisme, tendance qui s’est approfondie dans les Pensées, lorsqu’il se tourne vers une vision anthropocentrique de la grâce et donne à l’initiative humaine une importance qui ne correspond plus aux préceptes jansénistes.Le travail de Pascal en tant que théologien et écrivain a été bien plus influent que sa contribution à la science. Il a influencé les romantiques du XVIIIe siècle, les réflexions de Nietzsche, et les modernistes catholiques qui ont trouvé en lui le précurseur de leur pragmatisme.Blaise Pascal est mort à Paris, en France, le 19 août 1662.

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Blaise Pascal

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07/03/2021

Né en 1954, dans l’ouest de la France, Erik manifeste très jeune sa curiosité pour la photographie avec les diapositives d’un oncle spéléologue, voyageur et chercheur en botanique, qui l’emmène aussi à la découverte de la forêt. Les gouilles à grenouilles, le mystère des fourmilières au pied des grands chênes nourrissent son imaginaire d’enfant. A quatorze ans, le film-conférence d’un guide de haute montagne (Gaston Rébuffat) lui ouvre de nouveaux horizons. L’escalade rocheuse et l’exploration souterraine deviennent l’exutoire de son adolescence.En 1976, Erik part par la route pour un long voyage : Turquie, Iran, Afghanistan, Pakistan, Inde, Népal… qui le conduit jusqu’au pied de l’Everest. Avec un Rollei 35 (objectif unique) en bandoulière et quelques rouleaux de pellicules argentiques, il ramène ses premiers reportages : « Népal, Terre de l’Himalaya » et « Afghanistan, hors du Temps ».En grimpant sur des rochers d’escalade, il rencontre Anne.Anne Lapied. © Erik Lapied, tous droit réservés En 1959, Anne découvre la montagne dans un hameau de Haute-Savoie où elle séjourne chaque été. Elle a trouvé son royaume et sait qu’elle vivra là-haut. À 10 ans, elle s’initie à la photographie avec l’appareil de son père. Il lui prête également son magnétophone à bande avec lequel elle enregistre ses premiers textes et bruitages. Plus tard, sur des rochers d’escalade de l’ouest de la France, elle rencontre Erik.En 1978, ils prennent le chemin des Alpes. Pour y rester et gravir les montagnes, il faut trouver un travail. Ils proposent leurs diaporamas dans les classes de neige et maisons familiales. Les gens adhèrent et les encouragent. Cette réaction du public est déterminante dans leur choix. Rapidement, ils présentent des spectacles en multivision avec 6 projecteurs et trois écrans, sur le Tibet et les Alpes.Découvrez les Alpes de manière exceptionnelle avec ce paysage sonore, créé par Anne et Erik Lapied. Née dans les Alpes en 1982, Véronique Lapied est la fille d’Anne et Erik. A six ans, une expédition en famille de trois mois dans le Sahara lui donne déjà le virus du voyage. Plus tard, pendant ses études aux Beaux-Arts de Grenoble, elle sillonnera le nord de l'Afrique, la Grèce, l'Irlande, l’Italie, l'Espagne, l’Ethiopie.Erik, Anne et Véronique. © Erik Lapied, tous droits réservés En 1983, une caméra 16mm d’occasion accompagne désormais les « Lapied ». Quand ils ne sont pas dans les Alpes à filmer les paysans et la faune d’altitude, ils voyagent en Laponie, filment les volcans d’Hawaï et de Sicile. Ils travaillent sur quelques films animaliers pour la télévision : les loups et les hyènes d’Ethiopie, les tigres du Népal.En 1999, ils créent Ibex Production et réalisent un long-métrage en 35mm. Mais une réalité s’impose : ils s’éloignent trop du terrain, passent plus de temps à remplir des dossiers qu’à filmer la nature. Il est temps de redresser la barre. La maison de production est dissoute. Retour au cinéma indépendant et à l’autoproduction de films sur les bergers et la nature sauvage.En 2003, lors d’un tournage sur l’Etna en éruption avec Véronique, le duo se transforme en trio. Ensemble, ils décident de leur prochain sujet : le fleuve gelé, dans l’Himalaya indien. Pour filmer cet itinéraire qui permet d’accéder aux hautes vallées du Zanskar en hiver, la pellicule est définitivement abandonnée au profit de la vidéo.Après deux mois de tournage, ils co-réalisent : « Zanskar, le chemin des glaces »..Mais Véronique a son idée du voyage. Elle abandonne ses études et tente l’expérience d’une immersion dans la vie quotidienne d'un village du Zanskar. Elle repart seule huit mois dans l'Himalaya.Véronique Lapied et une nonne au Zanskar. © Erik Lapied, tous droits réservésSa quête d'absolu lui fait mettre de côté son journal de bord et son appareil photo le deuxième jour du voyage. Elle ramasse les bouses de yak, va chercher l’eau à la source et s’imprègne du quotidien. En 2005 et 2007, elle y retourne et filme au jour le jour la vie de ceux qui sont devenus sa deuxième famille. Pendant 10 années, Véronique, Anne et Erik retournent à tour de rôle dans cette vallée.De ces rencontres émergent trois autres documentaires :« Dolma du bout du Monde » Au cœur des plus hautes montagnes du monde, sur les rives du fleuve gelé, un hiver sans fin isole Dolma et les siens. On prie en buvant du tchang, on s’entraide, on marche dans la neige ou sur la glace. Le temps semble s’être arrêté. A 180 km, Stanzin, le mari de Dolma, vit dans une autre monde. Il guide les caravanes sur des chemins périlleux et rêve d'être chanteur. « Himalaya, le village suspendu »Sans route, ni commerce, Lingshed pourrait ressembler à un joyau tranquille. Vivre ici, c’est être isolé par la neige et les avalanches plusieurs mois par an, sans électricité, avec pour unique chauffage un petit poêle à bouse de yacks. Six destins se croisent et se mêlent pour nous emporter dans cet ailleurs d’un peuple du toit du monde. « Lhamo, l’enfant de l’Himalaya ».« Je m’appelle Lhamo, je suis née là-haut parmi les plus hautes montagnes du monde et je vais vous raconter mon histoire, l’histoire de mon enfance. Ma maman, Ama, a accouché à la maison ; mon père était en montagne... » Ainsi commence ce film au pays des neiges éternelles, des yaks et des chèvres aux longs poils. Dans le dénuement des villages isolés du Ladakh et du Zanskar, c’est le regard d’une petite fille sur cette vie simple et joyeuse qui nous guide de sa naissance à son adolescence.L’association familiale fonctionne : ils ont tous le même statut de cinéastes-conférenciers. Pendant que l’un filme les animaux de montagne ou voyage, l’autre assure le relais au bureau et la présentation des soirées.En 2006, Véronique rejoint une petite communauté péruvienne dans la forêt amazonienne pour séjourner plusieurs mois et s’initier au savoir des plantes auprès d’un chaman. De passage en France, elle sillonne les Alpes pour présenter les films et partage son expérience avec le public.Parallèlement, une nouvelle série de films sur la vie des bergers des Alpes voit le jour et les observations animalières se multiplient. Ils se plaisent autant à contempler et filmer les nuages qui s’effilochent le long d’une paroi à bouquetins qu’à discuter d’élevage dans une cabane de berger.Lors d'un tournage, Alexandre, fils de berger. © Erik Lapied, tous droits réservésPetit à petit, le cinéma animalier s’impose un peu plus encore dans la vie d’Anne et Erik. Depuis 2008, ils séjournent 4 à 5 mois par an, au cœur du parc national italien du Grand Paradis.Aujourd’hui, avec une quarantaine de réalisations multiprimées dans les festivals, ils restent plus que jamais des artisans du cinéma documentaire de montagne. Le public ne s’y trompe pas et les rencontres projections sont à l’affiche des vallées des Alpes aux villages d’altitude.Le cinéma de montagne Pour Véronique, Anne et Erik, courir la montagne avec une caméra dans le sac à dos, monter un film, faire rêver et sensibiliser le public est l’un des plus beaux métiers du monde. Dans le fond, « les Lapied » nous confortent peut-être dans le fait qu’il est encore possible de vivre d’un cinéma-passion tout en restant fidèle à ses rêves d’enfant.

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Erik Lapied

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28/02/2021

Abu Ali Huceine ibne Abdala ibne Sina, connu sous sa forme latinisée comme Avicenne, est né aux environs du 7 août 980 à Afshéna, dans l’actuel Ouzbékistan, et mort en juin 1037 à Hamadan en Iran. Il a vécu dans l’époque généralement connue comme « l’âge d’or de l’Islam ». Il était un médecin persan, également politicien et philosophe.Il a écrit des traités sur des sujets variés, on en a retrouvé plus de 200. La grande majorité de ces écrits portent sur la philosophie et la médecine, mais il aborde aussi l’astronomie, l’alchimie, la géographie, la psychologie, la théologie islamique, la logique, les mathématiques, la physique et la poésie. La seule source d’information pour la première partie de la vie d’Avicenne est son autobiographie, écrite par son disciple Jūzjānī. En l’absence d’autres textes, il est impossible de savoir si ce livre est véridique.Œuvre d’AvicenneAvicenne a créé un vaste corpus littéraire, pour lequel des traductions de textes gréco-romains, persans et indiens ont été étudiées. Ces textes gréco-romains (néoplatoniciens et aristotéliciens) ont été commentés, réédités et substantiellement développés par des intellectuels islamiques, qui les ont fait évoluer à partir de systèmes mathématiques, astronomiques, algébriques, trigonométriques. Avicenne avait accès aux grandes bibliothèques de sa région. Il a notamment travaillé sur le Coran et les hadiths, des recueils contenant des paroles du prophète Mahomet. Plusieurs textes montrent qu’il a discuté de points philosophiques avec les grands universitaires de son temps. Aruzi Samarqandi décrit comment Avicenne avait rencontré des personnes influentes de l'époque. Parmi elles, on trouve Abu Rayhan Biruni (astronome), Abu Nasr Iraqi (mathématicien), Abu Sahl Masihi (philosophe) et Abu al-Khayr Khammar (médecin).Croyances et religionDans la métaphysique d’Avicenne, Dieu est un être nécessaire. Il établit une distinction claire entre l’existence et l’essence des choses, en soutenant que la forme et la matière ne peuvent pas interagir et générer à elles seules le mouvement (qu’il appelle le flux vital de l’univers), ni générer l’existence elle-même.Il a résolu le problème de l’essence et des attributs du monde par une analyse ontologique de l’être qu’il subdivise en trois types : l’impossibilité, la contingence et la nécessité. L’être impossible est celui qui n’existe pas. L’être contingent est celui qui a besoin d’une cause extérieure pour exister. L’être nécessaire, en revanche, est unique, il reflète son essence et a la capacité de générer la première intelligence. Cet être nécessaire est Dieu, qui connaît toutes choses particulières et universelles grâce à sa science et à sa sagesse. Selon Avicenne, Dieu et l’univers sont tous deux éternels et il n’y a ni temps ni espace devant Dieu.Cette définition modifie profondément la compréhension de la création du monde. Il n’est plus le caprice d’une volonté divine, mais le résultat de la pensée. La création devient une nécessité et non plus une volonté. Le monde vient de Dieu comme un excès de son intelligence.PhilosophieÀ propos du mal dans le monde, Avicenne a affirmé qu’il se propage par accident et qu’il surgit en raison de l’imperfection de la nature. De plus, le philosophe pensait que le bien doit aussi laisser place à son contraire.Le but de la philosophie est de clarifier et de démontrer par la raison les vérités révélées par Dieu. Il appartient aux philosophes de faire des considérations et des élucidations sur les parties obscures et cachées des doctrines divines révélées.Dans les études d’Avicenne, on trouve également des éléments de philosophie des sciences. Il décrit une méthode de recherche scientifique et se demande comment il est possible de réaliser des hypothèses, qui n’ont pas besoin de preuves pour être considérées comme vraies.

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Philosophie

Avicenne

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21/01/2021

Ami Vitale actuellement basée au Montana, est ambassadeur de Nikon et photographe du magazine National Geographic, a voyagé dans plus de 100 pays, témoignant non seulement de la violence et des conflits, mais aussi de la beauté surréaliste et du pouvoir durable de l'esprit humain.Au fil des ans, Ami a vécu dans des huttes de terre et des zones de guerre, a contracté le paludisme et a revêtu un costume de panda - restant fidèle à sa conviction qu'il est important de « vivre l'histoire ». En 2009, après avoir tourné un reportage percutant sur le transport et la libération de l'un des derniers rhinocéros blancs du monde, Ami s'est tournée vers les histoires les plus fascinantes d'aujourd'hui sur la faune et l'environnement. Joseph Wachira disant au revoir à Soudan le dernier rhinocéros blanc du Nord. Ce qui était si déchirant, c'est que vous reconnaissez, lorsque vous regardez l'image, que les êtres humains sont à la fois les protecteurs et les destructeurs. © Ami Vitale, tous droits réservés.Le magazine Instyle a nommé Ami l'une des cinquante « Badass Women », une série qui célèbre les femmes qui se montrent, parlent et font bouger les choses. Elle a été nommée photographe de magazine de l'année dans le cadre du prix international du photographe de l'année, a reçu le prix Daniel Pearl pour ses reportages exceptionnels et ainsi que photographe de l'année par l'Association nationale des photographes de presse, entre autres. Elle a reçu cinq fois le World Press Photos, dont le 1er prix pour son reportage de 2018 dans le magazine National Geographic sur une communauté du Kenya protégeant les éléphants. Elle a publié un livre à succès, Panda Love, sur la vie secrète des pandas. Elle donne des conférences pour la série LIVE du National Geographic, et elle réalise fréquemment des ateliers à travers les Etats-Unis, l'Europe et l'Asie.Ses photographies ont été commandées par presque toutes les publications internationales et ont été exposées dans le monde entier dans des musées et des galeries. Elle est membre fondateur de « Ripple Effect Images », une organisation de femmes scientifiques, écrivains, photographes et cinéastes de renom qui travaillent ensemble pour créer des histoires puissantes et persuasives qui mettent en lumière les difficultés que rencontrent les femmes dans les pays en développement et les programmes qui peuvent les aider. Elle fait également partie du conseil consultatif du photo journalisme de la Fondation Alexia.Il est de notre devoir de protéger la faune, comme ici une girafe réticulée. © Ami Vitale, tous droits réservés.J'espère que nous, en tant qu'espèce, comprendrons enfin que nous devons nous considérer comme faisant partie de la nature et que sauver la nature, c'est vraiment se sauver soi-même. Nous assistons actuellement sous nos yeux à l'extinction des espèces. Le braconnage ne ralentit pas. Si la trajectoire actuelle de mise à mort se poursuit, il est tout à fait possible que toutes les espèces de rhinocéros soient fonctionnellement éteintes d'ici la fin de ma vie. L'élimination d'une espèce clé a un effet énorme sur l'écosystème et nous affecte tous. Ces géants font partie d'un monde complexe créé sur des millions d'années, et leur survie est étroitement liée à la nôtre.

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Ami Vitale

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21/01/2021

Roi de Navarre, prince protestant, il épouse Marguerite de Valois sœur du roi de France Charles IX, le 18 août 1572, soit cinq jours avant le déclenchement de la Saint-Barthélemy. Il devient roi de France après l’assassinat du roi Henri III en 1589. Jusqu’à l’édit de Nantes, son règne est synonyme de reconquête et de pacification du territoire. En 1598, la France d’Henri IV fait exception au milieu d’États qui ont opté pour l’uniformité religieuse : des protestants minoritaires peuvent exercer leur culte dans un pays catholique. Henri IV et ses conseillers économiques vont opter pour une politique de croissance osée : développement de la production agricole et des industries de luxe, choix du mercantilisme, encouragement à l’urbanisme parisien, modernisation des routes, tentative de colonisation nord-américaine… Vaste programme inachevé lorsque le roi est assassiné le 14 mai 1610 à Paris.BiographieNé à Pau, le 13 décembre 1553, Henri est le fils de la reine de Navarre, Jeanne d’Albret (nièce de François Ier) et d’Antoine de Bourbon, descendant du roi Louis IX (Saint Louis) et premier prince du sang. Cette filiation fait d’Henri de Bourbon un successeur potentiel des rois de France de la maison de Valois. Baptisé catholique, instruit calviniste par sa mère, il abjure sa foi protestante après le massacre de la Saint-Barthélemy en août 1572, puis redevient protestant en 1576 après sa fuite de la Cour de France. En 1584, il devient l’héritier légitime du trône à la mort de François d’Anjou, frère cadet du roi Henri III. Les troubles religieux s’exacerbent sous la pression de la Ligue catholique (dominée par la famille de Guise) qui refuse de voir un protestant monter sur le trône.Portrait d'Henri de Bourbon, roi de Navarre, futur Henri IV, auteur anonyme vers 1575. Musée national du Château de Pau. © Wikimedia Commons, domaine publicDans les années 1584-1588, s’affirme le charisme d’Henri de Navarre comme chef de guerre et de parti mais également comme héritier légitime au trône de France. En juillet 1585, Henri III accède aux exigences des ultra-catholiques (ligueurs) et conclut le traité de Nemours : la religion réformée est interdite ; ses adhérents doivent choisir entre l’abjuration ou l’exil dans les six mois. Henri de Navarre est déchu de ses droits à la succession. Le traité de Nemours est interprété par les réformés comme une déclaration de guerre et déclenche leur prise d’armes : Elizabeth d’Angleterre inquiète des progrès de la Ligue catholique, contribue au financement des protestants français. Une rencontre décisive a lieu à Coutras en octobre 1587 : l’armée royale affronte l’armée des réformés menée par Henri de Navarre et Henri de Condé qui vont être victorieux.Après l’assassinat à Blois du chef de la Ligue, Henri de Guise, le 24 décembre 1588, Henri III se range du côté d’Henri de Navarre, en qui il voit un successeur à condition qu’il se convertisse au catholicisme. L’assassinat d’Henri III bouleverse la situation politique : le 2 août 1589, avant de mourir, le roi demande à la noblesse de prêter serment à celui qu’il désigne comme le nouveau souverain. Désireux d’obtenir le soutien des nobles et de l’armée royale, Henri IV publie (le 4 août 1589) la déclaration de Saint-Cloud dans laquelle il s’engage à maintenir la religion catholique dans le royaume et à réunir les États généraux.Après quatre années de guerres menées contre la Ligue, le roi abjure le 25 juillet 1593 à la Basilique Saint-Denis ; il est sacré le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres, Reims étant encore aux mains des ligueurs. Henri IV reçoit le collier de l’Ordre du Saint-Esprit dont il est désormais le Grand Maître. Le pape Clément VIII lui donne l’absolution en novembre 1595 ; tous les obstacles sont levés pour que les catholiques modérés se rallient à lui.Portrait d'Henri IV en Mars vainqueur de la Ligue, par Ambroise Dubois vers 1605. Musée national du Château de Pau. © Wikimedia Commons, domaine publicLes atouts d’Henri IVIls sont multiples : le royaume de France reste fidèle au roi et l’attitude de la noblesse évolue ; beaucoup craignent les débordements populaires de la Ligue parisienne et estiment que leur autorité sera mieux assurée dans une monarchie forte. Le combat des catholiques modérés est favorable à Henri IV : ils se présentent comme les « bons François » face aux ligueurs qui se sont alliés à l’Espagne. Ils estiment que la cohésion du royaume ne sera pas ruinée par l’existence de deux confessions. L’obéissance des sujets est nécessaire pour assurer la pérennité de la monarchie, donc le ralliement à Henri IV devient une évidence.Après deux ans de négociations, l’édit de Nantes (30 avril 1598) couronne l’action des modérés. La légalisation de la religion protestante et l’affirmation de la liberté de conscience n’empêchent pas le traitement inégal des deux religions. La religion catholique doit être restaurée partout dans le royaume et le calvinisme est « territorialisé » : les temples sont admis dans les lieux où le culte a été régulièrement célébré en 1596 et 1597, autrement dit dans toutes les cités du « croissant huguenot » (villes situées sur un arc géographique entre La Rochelle et Montélimar). L’État admet la tenue des synodes et contribue à l’entretien des pasteurs et des écoles mais les protestants doivent payer la dîme et respecter les fêtes chômées catholiques. Ils bénéficient de lieux de refuge et de places de sûreté et l’accès aux offices leur est de nouveau reconnu puisque le roi refuse toute discrimination fondée sur la religion. Les offices constituent alors la principale voie d’élévation sociale et d’anoblissement. Les protestants forment désormais un « ordre », c’est-à-dire un corps juridique possédant ses privilèges et son droit particulier. En décembre 1599, Henri IV obtient l’annulation de son mariage avec la reine Marguerite de Valois (la « reine Margot ») et épouse Marie de Médicis en décembre 1600. Marie de Médicis met au monde le dauphin Louis (futur Louis XIII) en septembre 1601, assurant ainsi l’avenir de la dynastie des Bourbons.Édit de Nantes d'avril 1598 : seconde version adressée au Parlement de Paris pour enregistrement. Archives nationales de France, cote AE/II/763. © Wikimedia Commons, domaine publicLe redressement économiqueLe roi et son conseiller Sully sont conscients que l’artisanat d’excellence a un rôle à jouer dans le redressement économique du royaume. Henri IV veut mettre en place un ambitieux programme de développement des manufactures, afin de limiter autant que possible l’achat à l’étranger de produits manufacturés. Les grandes tapisseries qui meublent les intérieurs sont des produits très recherchés : en 1601, le roi fait installer des tapissiers flamands dans les anciens ateliers des teinturiers Gobelin à Paris ; c’est la naissance de la future manufacture royale des Gobelins. Barthélemy de Laffemas, conseiller économique du roi, inspiré par les travaux de l’agronome Olivier de Serres, joue un rôle majeur dans le développement de l’industrie de la soie, en faisant planter des milliers de mûriers dans le Dauphiné et les Cévennes. Le canal de Briare reliant la Seine à la Loire, est le premier canal de transport fluvial creusé en France.En 1604, Henri IV institue un impôt de succession sur les offices (charges administratives concédées par le roi et permettant l'anoblissement sous conditions) : l'officier doit verser annuellement un soixantième de la valeur de l'office pour que la charge devienne héréditaire ; ce sont autant de revenus supplémentaires pour le Trésor royal.Henri IV va soutenir les expéditions maritimes vers la Nouvelle France : dès 1600, le roi accorde le monopole du commerce des fourrures au protestant Pierre Dugua de Mons puis il lui demande, sous les ordres de Samuel de Champlain, d'établir un poste français en Acadie. Ce sera sur l'île Sainte-Croix en 1604 et Port Royal, en Nouvelle France, au printemps 1605. Champlain fonde la ville de Québec en 1608 : c'est le point de départ de la colonisation française en Amérique.Portrait de Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559-1641), anonyme école française XVIe siècle. Musée des Beaux-Arts de Blois. © Wikimedia Commons, domaine publicÉpilogueLa reine Marie de Médicis est officiellement couronnée le 13 mai 1610 et le 14 mai, Henri IV est assassiné par Ravaillac, rue de la Ferronnerie à Paris, alors qu'il se rend au chevet de Sully malade. Le roi est enterré à la Basilique Saint-Denis ; sa tombe est profanée en 1793, pendant les événements de la Terreur. Des débats scientifiques ont encore lieu aujourd'hui pour authentifier la fameuse tête momifiée attribuée à Henri IV.Pistes de lectureMax Gallo, Henri IV. Un roi français, Xo éditions, 2016.Jean-Pierre Babelon, Henri IV, Fayard, 2009.François Bayrou, Henri IV : le roi libre, Flammarion, 1994.

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Henri IV

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10/10/2020

Né en 1970, Jérôme est attiré par la mer dès son plus jeune âge. L’école de voile devient vite sa seconde maison. Très vite passionné par le windsurf, il commence par prendre des clichés de ses copains en action sur le spot de Barfleur, « juste pour le fun ». D'ici à deviner qu'il en ferait son métier...Pourtant en 1989, Jérôme choisit de s'inscrire à l’Efet, école de photos à Paris. Pendant 3 ans il y découvre les nombreux et différents aspects du métier de photographe. Mais la mer est décidément bien loin pour lui et ses premiers reportages le ramènent systématiquement vers l’océan et la planche à voile. Il obtiendra ses premières parutions dans son magazine fétiche, Wind, le magazine N°1 des passionnés de la planche.Major de promotion en 1992, Jérôme se voit offrir une belle opportunité, celle d'effectuer des reportages sur les secours en France pour le compte de la Sécurité Civile (Sapeurs pompiers, secours aériens en mer et montagne, Canadairs, feux de forêt, séismes..). Il devient photographe officiel de la Direction de la Sécurité Civile pendant trois ans sur un terrain difficile mais passionnant où il faut savoir maîtriser ses émotions. Des images fortes, la rencontre avec des hommes dévoués au service des autres, une expérience marquante et inoubliable.Mais sa passion pour la glisse est toujours intacte, ancrée au fond de lui. Elle le pousse jusqu'à La Torche en Octobre 1994 pour une étape de la Coupe du Monde de Windsurf. La rencontre avec les windsurfers pros lui donne le déclic et le pousse à s'investir à fond dans ce créneau. Jérôme s'envole dix jours plus tard pour assister à l'Aloha Classic, finale du circuit pro à Hawaii.Ce voyage sera décisif : Octobre 1995, Jérôme quitte la Sécurité Civile, désormais il mettra son métier au service de sa passion : la photo de mer.Devenu spécialiste des sports de glisse Jérôme Houyvet part plusieurs mois par an à Hawaï pour photographier les exploits des surfers et windsurfers.Son travail sur la glisse a été récompensé en 2003 par le prix « Jeune Talent » du Festival International de la photographie de mer de Vannes.­­Le reste de l’année, il se consacre à son « petit bout de paradis » : Le Cotentin et la Normandie. Passionné par tout ce qui vole et toujours en quête d’images originales, il découvre le paramoteur en 2006.Plus écologique, moins cher que l’hélico, cet aéronef lui offre une immense liberté. Celle de pouvoir décoller d’un petit bout de champ, d’une plage et de parcourir le littoral seul à bord et sans dépendre de la disponibilité d’un autre pilote. Depuis il enchaîne les vols inlassablement entre Normandie et Bretagne pour documenter ce littoral qu’il aime tant à la recherche des belles lumières. Ses images aériennes ont étés publiées dans de nombreux magazines et ouvrages.Vous pouvez retrouver ses photographies dans les livres suivantsVol au-dessus du littoral du Cotentin, de la baie des Veys au Mont-Saint-Michel - Éditions Big Red One - sortie 2010Vol au-dessus du littoral de Normandie, du Tréport au Mont-Saint-Michel - Éditions Big Red One - sortie 2011Vol au-dessus des boucles de la Seine normande, de Giverny au Havre - Éditions Big Red One - sortie 2012Lumières Marines du Cotentin - éditions Big Red One - Éditions Big Red One - sortie 2014Vol au-dessus du Parc naturel régional Normandie-Maine - Éditions Big Red One - sortie 2015Vol au-dessus de la grande baie du Mont-Saint-Michel - Éditions Big Red One - sortie 2016Vol au-dessus de la presqu'île du Cotentin - Éditions Big Red One - sortie 2017Vol au-dessus du littoral de Bretagne, Ille-et-Vilaine - Côtes-d'Armor - Éditions Big Red One - sortie 2018Vol au-dessus du littoral de Bretagne, Finistère - Éditions Big Red One - sortie 2019Vol au-dessus du littoral de Bretagne, Morbihan - Loire-Atlantique - Éditions Big Red One - sortie 2020

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Jérôme Houyvet

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17/06/2020

Qui suis-je ?Je suis une photographe, reporter, passionnée de nature, de vie sauvage et avide de découvertes. A travers mes photos, je veux montrer la beauté et la fragilité de notre planète et de la vie, me reconnecter au vivant et au sauvage qui est en chacun de nous. Montrer l’invisible dans le visible. Être une éternelle émerveillée. Photographier la vie invisible dans la beauté du monde, la force invisible qui définit la vie. Après avoir travaillé dans le domaine des organisations non gouvernementales pendant plusieurs années, j’ai décidé aujourd’hui de faire de ma passion mon métier. J’ai déjà eu la chance de barouder dans plus de 100 pays sur 6 continents du Nord au Sud et d’Ouest en Est, sac sur le dos, appareil photo à l’épaule, avec un regard curieux, bienveillant et une démarche slow.Vidéo : Pour sauver les guépards, cette californienne propose une solution étonnanteA découvrir son compte Facebook et Instagram

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Pascale Sury

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19/05/2020

Originaire de Nice sur la Côte d’Azur, j’ai eu l’opportunité de découvrir les joies de la mer dès mon plus jeune âge, dopé par les aventures du commandent Cousteau et influencé par le film « Le Grand Bleu ». Mon intérêt pour la nature est obsessionnel dès l'enfance. La mer Méditerranée devient une destination favorite pour assouvir ma soif de connaissance en biologie marine, réaliser mes premières expériences de plongées et mes premiers clichés.Après des études de commerce, j’ai suivi la voie de mon père en devenant chef d’entreprise durant 10 ans. Mais à 32 ans, l'appel de la mer est le plus fort, et je quitte la France pour un tour du monde d'un an, uniquement muni d'un sac à dos, du titre de moniteur de plongée sous-marine et d'un appareil photo sous-marin.Voilà le genre de rencontre que mon ami Pierre Frolla et moi attendions avec impatience à Cuba. Cet impressionnant crocodile de mer vit dans les mangroves qui sont des réserves écologiques menacées et offrent un abri aux mammifères et aux reptiles. Espérons qu'avec la protection de leurs habitats, nous pourrons encore voir ces reptiles nager en toute liberté. © Greg Lecoeur, tous droits réservésL’aventure commence aux Galàpagos puis le Mexique, les Honduras, les Etats-Unis, la Colombie Britannique, l'Indonésie, la Micronésie, les Philippines... De retour en France, mon portfolio d'images est publié dans la presse, et très vite me revoilà de nouveau en voyage, cette fois en tant que photo-reporter sous-marin. 5 ans après ce changement de vie, je réalise que le pari est gagné lorsque la célèbre institution National Geographic me nomme Photographe Nature de l'Année, en 2016.Désormais, mon appareil photo est un moyen d'expression et d'engagement environnemental. Avec lui je capture les émotions du vivant afin d'émerveiller et de sensibiliser à la fragilité de nos océans et la nécessité de les préserver.Découvrir les livres de l'auteur :A la fin de l'été austral, le photographe Greg Lecoeur, l'apnéiste Guillaume Néry, et le caméraman Florian Fisher ont embarqué à bord d'un petit voilier, direction le continent blanc. Leur objectif : s'immerger dans les eaux glacées de l'écosystème le plus hostile de la planète, pour témoigner de sa beauté et de sa fragilité. Une aventure humaine sous la face cachée des icebergs. Un témoignage de l'incroyable biodiversité d'un écosystème fragilisé. Un récit mis en images par les photographies de Greg Lecoeur.Véritable encyclopédie, ce livre a l’intention d’être un guide de référence des prochaines années sur le sujet, très riche et entièrement illustré de photos, schémas, dessins explicatifs et iconographies. Il explique en détails les différents facteurs qui constituent la rencontre entre un plongeur et un requin, quelles que soient la situation et l’espèce. Le contenu scientifique a été coécrit en partenariat avec des scientifiques du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.Cliquez pour acheter le livre

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Greg Lecoeur

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13/05/2020

Depuis la recherche de têtards dans les fossés en bordure de la route, à la traversée des rivières dans la forêt tropicale, ou à la découverte de nouvelles espèces à l'âge adulte, ma vie s'est avérée préétablie, une conséquence naturelle de l'exubérance des jeunes.Les années d'adolescence ont marqué un changement introspectif, alors que je passais de la pratique du plein air à la construction de vivariums luxuriants (mais qui fuyaient, ce sont répandus dans la chambre de ma mère, provoquant des larmes et tirage d'oreilles.) Ma perspicacité s'est développée à travers la sagesse des petites tristesses, qui est devenue maintenant, une nostalgie teintée de rose.Mais avec les années, les cicatrices des douleurs les plus profondes sont apparues, avec la découverte d'une croissance exubérante devenue maligne. Un cancer testiculaire de stade IV entraînant des nuits nauséeuses, des larmes perlées sur le fil des jours qui devinrent interminables et apathiques. Traitement, rémission et nouvel espoir ? Presque ... mais une nouvelle hanche à 29 ans et un remplacement d'épaule à suivre. J'avais battu le cancer, mais j'ai appris à lire l'ABC de la vie et c'était une leçon cruelle, puis ensuite Chikungunya, Dengue, Lyme, Leishmaniose, Salmonella, Typhus - le fardeau des années, construit sur des saisons de souffrance.Ma vie maintenant, en tant que personne qui a connu des salles d'hôpital sans espoir, des souffrances... m'offre la beauté du monde au travers de la protection exquise des moustiquaires. Je ressens un lien de parenté avec le cafard, un survivant résilient et mendiant qui se prélasse dans la majesté de la nature. Donner un aperçu de ce monde par le trou de la serrure, c’est partager l’histoire de ma vie, mes plaies, et mes souffrances sont imprimées sur chaque pixel de chacune des photos prises.

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Paul Bertner

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09/04/2020

Magali CHESNEL est une artiste peintre et photographe autodidacte, originaire de Bretagne.Depuis son plus jeune âge, elle voue un très fort intérêt pour l’Art et tout ce qu’il dégage. Elle gagne son premier concours de dessin à envergure nationale à l’âge de 8 ans. C’est tout naturellement qu’elle fera des études d’Arts Appliqués à Rennes, où le dessin et la peinture seront ses domaines de prédilection et d’excellence. Son intérêt pour l’humain, l’animal, les paysages, mais aussi sa curiosité et son regard atypique la conduiront sur des terrains variés, où enjeu esthétique, intuition et émotion seront toujours de mise.En 2016, elle découvre le Salin d’Aigues-Mortes en VTT et décidera d’affronter son vertige, en s’inscrivant pour un vol en ULM, afin de les observer d’en haut. Etre ouvert aux opportunités, oser sortir du cadre pour réaliser des choses qui inspirent profondément, s’avéreront être pour elle, lors de ce premier vol, une révélation, puisque la photo aérienne deviendra sa signature.Elle se surprendra tout naturellement à photographier ces paysages spectaculaires, tête face au sol et à s’intéresser de manière plus poussée aux exploitations réhabilitées et exploitées sur les bases d'un développement durable et culturel, où l'équilibre, le respect entre l'homme et la Nature sont fondamentaux, pour l'avenir, la préservation et la survie de ces lieux uniques, où l’écosystème est exceptionnellement riche et la biodiversité n’est pas un vain mot.Primée et exposée dans le monde entier pour ses photos aériennes, elle a pour ambition: De révéler le monde sous un autre angle, tout en repoussant les limites entre la photographie et la peinture, afin d'offrir une perspective unique, un degré de confusion, avec des vues incroyables.Etre témoin de son temps, prendre la réalité par surprise, anticiper les événements avec des images d'actualité, pour informer et sensibiliser le public, avec éthique. Partager son enthousiasme pour la beauté et la diversité de la Terre qui nous sert d’habitat et de rappeler combien il nous incombe de protéger ses espaces et ses espèces.Prix et distinctions :En 20201er prix International Landscape Photograph of the yearFinaliste COCA 2020En 2019Finaliste Abtsraction PhotoPlace Gallery1er prix Photo paysage 2019 France One EyelandFinaliste Human Planet - OrangeFinaliste Catégorie Vie sauvage/Animaux Southern Flinders Rangers Photo Festival3ème prix Catégorie Portrait IPPAwards - 12th Edition 1er prix “La ville devant nous” JCDecaux - WipplayFinaliste Catégorie Nature The FENCE 8th EditionFinaliste de la 5ième Edition – Contraste - Grand Prix Photo of Saint-TropezEn 2018Finaliste Catégorie Paysage Head OnFinaliste avec « Painting-like » Bokeh Bokeh PhotoFinaliste Catégorie Nature/Paysage PX3 Finaliste «Full coloured » Wipplay & Polka MagazineFinaliste « Eau » PhotoPlace GalleryLiens utiles :https://www.magalichesnel.com/https://www.instagram.com/magalichesnel/?hl=fr

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Magali Chesnel

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28/02/2020

Je suis biologiste de formation (Université Mikołaj Kopernik de Toruń, Pologne) et je vis à Suwalki, une ville du nord-est de la Pologne. J'ai commencé à m'intéresser à la photographie à l'âge de 12 ans lorsque j'ai reçu de mon père, mon premier appareil photo.Je me suis toujours intéressé à la nature, et particulièrement au monde des plus petits animaux, comme les insectes, les fleurs, les champignons.À l'âge de 14 ans, après avoir lu un livre de P. de Kruif, Chasseurs de microbes, je me suis intéressé au monde microscopique. Antony van Leeuvenhoek, sa vie, ses microscopes et ses découvertes m'ont particulièrement fasciné également, il m'a ouvert un monde complètement différent et inconnu pour moi. J'ai décidé de construire mes propres microscopes, tout comme lui, surtout à cause du manque d'argent et parce qu'ils ne pouvaient pas être achetés si facilement dans les magasins en Pologne à cette époque.Tout d’abord, tout comme Leeuvenhoek, j’ai dessiné tout ce que j’ai vu au microscope avec un crayon.J'ai pris mes premières photomicrographies en 1980. Il s'agissait de très mauvaises photographies en noir et blanc. En raison de nombreux problèmes à cette époque, j'ai abandonné ce type de photographie pendant de nombreuses années et suis revenu à la photomicrographie avec l'achat de mon premier appareil photo numérique en 2009, Pentax K10.À partir de ce moment, la photomicrographie m'a complètement absorbé. Je photographie beaucoup de sujets divers tels que les bulles d'air, les micro-organismes, les tissus végétaux, les microcristaux de substances diverses, de petites parties d'animaux et de plantes, le sable, etc.J'ai réussi à remporter de nombreux prix pour mes micrographies en Pologne et à l'étranger. Parmi eux, j'apprécie le plus ceux du concours « Nikon Small World ». J'ai remporté la 6e place deux fois, et la 12e fois un à un autre concours. En dehors de cela, il y avait quelques mentions honorables et des images de distinction. En 2018, j'ai été honoré par les organisateurs du concours, en tant que troisième personne, faisant partie du groupe des soi-disant maîtres en photomicrographie.Cette année 2019, j'ai remporté la première place dans la catégorie photomicrographie lors de la première édition du Photographe de plan rapproché de l'année. Mes micrographies ont été montrées en Pologne et dans de nombreux pays du monde (États-Unis, Canada, Grande-Bretagne, Pays-Bas, Pakistan, Lituanie et autres).Cliquez pour acheter le livre Je collabore également avec certaines agences photos : photothèque scientifique, Science Source, Diomedia. J'ai réussi à publier un livre (en polonais), avec gros plan, macrophotographie et photomicrographie, intitulé : « Blisko, coraz bliżej. Od fotografii zbliżeniowej do mikrofotografii - De plus en plus près » « De la photographie rapprochée à la microphotographie ». C'est une sorte de manuel pour ceux qui voudraient savoir prendre des macros et des micrographies.En plus de la photographie, j'anime également des ateliers consacrés à la photomicrographie. Mes photos peuvent être vues sur mon site web et sur mon compte Fabebook.

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Sciences

Marek Miś

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06/12/2019

Né en 1988 en Charente, Maxime Pelletier a commencé à étudier la biologie générale et les sciences de la Terre et de l’Univers (Licence BGSTU), avant de se spécialiser en Paléontologie et Préhistoire (Master anthropologie biologique et Préhistoire) à l’université Bordeaux 1.En 2018, il soutient sa thèse de doctorat à l’université d’Aix-Marseille portant sur l’évolution biologique et biogéographique des léporidés (famille regroupant les lapins et les lièvres) sur le pourtour méditerranéen au cours du Pléistocène. En parallèle, ses recherches sur le terrain l'ont mené à conduire différents travaux en taphonomie, qui consiste, à partir de l'analyse des ossements de léporidés découverts, à reconstituer l’histoire de leur présence dans les sites archéologiques ainsi que leur rôle dans les sociétés préhistoriques.Maxime Pelletier est actuellement chercheur postdoctorant à l’université d’Oulu en Finlande, où ses recherches portent sur les premières évidences de domestication du renne par les Samis dans le nord de la Fennoscandie.

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Paléontologie

Maxime Pelletier

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03/10/2019

Rob Kesseler est un artiste plasticien qui a passé sa vie entre sa pratique d'artiste et son enseignement à Central Saint Martins université des arts de Londres, où il est professeur d'arts, de design et de sciences. Tout au long de sa carrière, son travail s'est concentré sur le monde naturel et sur sa migration dans tous les aspects de notre vie. À l'âge de dix ans, son père lui donna un microscope, une expérience qui changea sa vie.En 1999, se souvenant des images qu'il avait créées pendant son enfance et conscient que la microscopie était une source d'inspiration artistique inexploitée, il a contacté des botanistes à Kew, où il a noué une relation créative avec la palynologue Madeline Harley. Après une séance de formation sur le microscope électronique à balayage, il a été en mesure de libérer son potentiel créatif en produisant des micrographies coloriées à la main qui ont rapidement attiré l’intérêt de nouveaux publics grâce à une exposition rapide dans les médias populaires.En collaboration avec l'éditeur inspiré Alexandra Papadakis, ils ont produit le livre primé « Pollen », la sexualité cachée des fleurs. Un mélange d'art et de science, le livre est illustré d'un texte scientifique décrit les fonctions et les structures du pollen entremêlées avec un nombre éblouissant d'images représentant quelque chose de trop petit pour être vu à l'œil nu. Le succès du livre a été suivi de livres sur les semences et les fruits avec le morphologue de la graine à Kew, Wolfgang Stuppy. Par la suite, ses travaux ont paru dans les médias et dans de nombreuses publications et revues, notamment la BBC, le Guardian, Nature et Geo.La puissance des images a trouvé un public enthousiaste dans le monde entier, les livres ont été traduits dans de nombreuses langues, ouvrant ainsi une foule de possibilités créatives. Au cours des vingt dernières années, Rob Kesseler a continué de travailler avec des botanistes et des biologistes moléculaires du monde entier pour explorer le monde vivant à un niveau microscopique.Des invitations ont été lancées par de nombreuses institutions notables comme : Le Jodrell Laboratory Kew, le Gulbenkian Science Institute au Portugal, le John Innes Centre Norwich, MRC Cambridge et le Max Planck Institute for Plant Breeding Research en Allemagne, qui ont mené à des expositions internationales récentes au Royaume-Uni, Amérique du Nord, Chili, Allemagne et Grèce. Les recherches actuelles incluent une collaboration avec « Oxford Instruments » utilisant la spectrométrie de dispersion d'énergie pour cartographier les particules de pollution sur la surface des feuilles collectées sur des arbres européens, et avec Eric Schaller de Dartmouth College USA dans un projet financé par la NSF visant à visualiser la croissance précoce des plantes. Il est membre de la Linnean Society et de la Société royale des arts, ainsi que membre et ambassadeur de la Royal Microscopical Society.Derniers Prix2014 Winner of Royal Microscopical Society Imaging Prize for Life Sciences2009 German edition of Pollen, hidden sexuality of flowers, awarded prize for most beautiful book of the year by Wissenschafts BDW, Germany Fruit, edible, inedible, incredible, awarded special prize at the Gourmand International Cookbook Awards, Paris2007 Pollen, hidden sexuality of flowers and Seeds, time capsules of life both awarded a gold medal for the most original concept by the Independent Publishers Association. New YorkCliquez pour acheter le livrePublications2019 Barley Tales, InFocus, Journal of the Royal Microscopical Society2017 Science and sensibility, essay for Image in Science and Art, Centro de Filosofia das Ciencias da Universidade de Lisboa. Portugal2016 Plant, Exploring the botanical world. Phaidon. Special advisor and contributor2013 Convergent Territories, Arcade – Dialogue on Design, Seattle, USA Portfolio, Rob Kesseler, Zygote Quarterly of Bio-inspired design, USA Graines de star, Science & Vie, No284, France2011 Rob Kesseler Up Close, Kesseler, Papadakis publisher, London Colour in Art, Design & Nature, WIT Press, UK2010 Between science and symbolism, catalogue essay for, On the edge of the world, British Council2009 The Bizarre and incredible world of plants, Stuppy, Kesseler & Harley, Papadakis publisher, London2008 Fruit, edible, inedible and incredible, Kesseler & Stuppy, Papadakis Publisher A New Phytopia, InFocus, Journal of the Royal Microscopical Society2006 Seeds, time capsules of Life, Kesseler & Stuppy, Foreword HRH. Prince of Wales. Papadakis publisher2004 Botanizing the Library, Rob Kesseler Pub. Proboscis, UK Pollen, the Hidden Sexuality of Flowers, Kesseler & Harley, Pub. Papadakis Publishers2001 Pollinate, Rob Kesseler, Wordsworth Trust & Grizedale Arts, Cumbria. Expositions2018 GENUS, Municipal Gallery of Corfu, Greece. Worlds Within, Faculty of Cell Biology and Molecular Genetics, University of Maryland, USA2017 Worlds Within, Miller Gallery & Hunt Institute for Botanical Documentation, Carnegie Mellon University, USA2016 Nature Revisited, Finding Meaning at the intersection of Science and Art, AVA Gallery & Art Centre, Lebanon, NH, USA (two person)2015 Archetypes of Nature, Fundacion Minera Escondida, Antofagsta, Chile2014 Silken Cells, Forty Hall, London Mi Pattern, Lethaby Gallery, London2013 Meadow, Platform Gallery, Habitat, London2012 Pratos, Pétalas e Pixeis – Uma artista no Laboratório, Sala Verde, Estação Agronomica Nacional, Oeiras, Portugal2011 Morphogenesis, Instituto, Gulbenkian Ciencia, Oeiras, Portugal2010 The Macallan Masters of Spirit, Photographic commission for the new Macallan Whiskey Distillery visitor centre, Scotland2009 Dispersal, Millennium Seed Bank, RBG Kew, Wakehurst Place, West Sussex, UK2008 Canopy, Nash Conservatory, Royal Botanic Gardens, Kew, UK Davidia, hortus in transit, sound sculpture for The Magic Hour, Oxford University Botanic Garden. (Sponsored by - Oxford Contemporary Music, Arts Council of England2007 New Phytopia, Science Oxford, Oxford, UKHortus in vitro. Architectural glass commission for Oxford University of Oxford Botanic Garden. ( Funded by Calouste Gulbenkian Foundation, Van Houten Bequest)2004 Botanizing the Library, Installation in the Museum & Art Gallery Folkestone, Kent, UK2003 Beyond the Blue, City Museum & Art Gallery, Stoke on Trent, UK2001 Extending Traditions, Victoria & Albert Museum, London, UK Pollinate, The Wordsworth Trust, Cumbria, UKConférences2019 When Science Meets. Rob Kesseler & Enrico Coen in conversation. Royal Academy of Arts with The Royal Society, London, UKValue, Interrogating the Art-Science Relationship. University of Oxford, UK Reaction Diffusion Keynote presentation for the Symposium Beyond Pattern and Chaos. 2018 Worlds Within, University of Maryland. USA.To Know and to Show, Cross pollination between Science and Art. Joint lecture with Ulla Neumann. Max Planck Institute for Plant Breeding Research, Cologne, Germany2017 Cross Pollination, Cultures & Explorations at the Boundaries between Art and Science, Klaipeda, Lithuania2016 Convergent Territories, Dartmouth College, New Hampshire, USANature Revisited, AVA Gallery and Art Centre, Lebanon, New Hampshire, USABeyond Effect, Chromatic transgression and the scientific image. Symposium on Taboo, Transgression and Transcendence in Science and Art, Ionian University, Corfu, GreeceConvergent Territories, The Rory Comerford Memorial Lecture for the Irish Microscopy Society, Science Gallery, Dublin, Ireland Transformations of Nature, Presidents lecture for the Science and the Arts section of the British Science Association, British Science Festival, Swansea, Wales2015 Convergent territories, Puerto de Ideas, Antofagasta, Chile Convergent territories, International Congress of Botanical Microscopy, Exeter University2014 Botanical and Mechanical Art, Edge Hill Station, Liverpool Biennial2013 Biomimicry inspired Design, London Design Festival event, V&A. London2012 Biomimicry: Biology inspires innovation. NESTA – Hot topics. Invited speaker Petals to Pixels, Carnegie Mellon University, Pittsburgh, USA Scientific visions, Enrico Coen & Rob Kesseler in conversation, Central Saint Martins College of Art & Design2011 Science and Sensibility, International Colloquium on Image in Science and Art, Calouste Gulbenkian Foundation, Lisbon, Portugal2010 Science and sensibility, The Art Workers Guild, London2008 Sowing the seed, The Royal Institution, London Fruit, edible, inedible, incredible, Kew The crafted image in the digital environment, Colour in Art, Design and Nature, James Clerk Maxwell Science Centre, Edinburgh2006 Pollen – Particles of Prolific Virtue, Joint Lecture with Dr Madeline Harley at The Linnaean Society, London The Power of X2, School of Life Sciences, Oxford Brookes University, Oxford2005 Cross Pollinating Art & Science, Linnaean Society, London2004 Cross Fertilisation, The Royal Institution. Joint lecture with Dr Madeline Harley, Kew2003 Genetics and Art- scientific inspiration? Genes and Society Festival, Battersea Art Centre, Science cannot be Art, Art Happens event fro the National Art Collections Fund (Head to Head discussion with Anatomist Prof Harold Ellis, chaired by Denna Jones, Welcome Trust)2002 Genius of Genetics, Naked science lecture series, Science Museum, London

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Rob Kesseler

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01/10/2019

Mon nom est Philippe Sainte-Laudy. Je vis et travaille à Strasbourg.Fils et petit-fils de commerçant photographe, je suis tombé très jeune dans la marmite. J’ai collaboré avec BRONCOLOR et SINAR durant une dizaine d’années comme ingénieur commercial. Je suis photographe professionnel depuis 2010. J’ai une entreprise qui gère les ventes de mes photographies dans 120 pays dans le monde. Mes images sont présentées sur les principaux sites de décoration d’intérieur aux États-Unis et également dans les agences de presse et de publicité. découvrir son site web et des ambiances d'exceptionMon objectif dans le monde de la photographie est de rechercher l'originalité et de transformer mes images en une forme d'art. Sublimer la nature est mon but principal.Pour moi, la photographie est un moyen d’expression artistique. À aucun moment je ne cherche à retranscrire la réalité dans mes images. Dans la photographie, je cherche des scènes de solitude contemplative qui racontent des histoires esthétiques.Le lac Sørvágsvatn, un paysage de folie, aux Îles Féroé. © Philippe Sainte-Laudy, tous droits réservés.En savoir encore plus sur Philippe Sainte-LaudyLa beauté nous entoure à tout moment, mais il y a de brefs instants où une combinaison d'éléments se présente de manière vraiment spectaculaire. C’est là qu’il faut avoir son boîtier à portée de main et capturer l’instant.Pour être au bon endroit au bon moment, il est nécessaire de comprendre les interactions complexes entre la lumière, la météo, le paysage, les plantes et les animaux. J’aime travailler dans des conditions parfois difficiles mais qui me permettent de sortir des images qui ont une âme… La photographie est pour moi un formidable moyen d’expression et de partage.Il est important d'avoir un profond respect pour cette planète et ses habitants. J'espère que la photographie pourra rapprocher les gens de la nature et les encourager à la préserver pour les générations futures.

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Philippe Sainte-Laudy

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13/09/2019

1985 - Né à Zurich, Suisse1985 - 2001 Grandit en Alsace, en France, jusqu'à l'âge de 16 ans2001 - Rentre en Suisse et termine ses études2006 - Cours de base en art et design, Hochschule Luzern2007 - 2010 Licence en design industriel et produit à la Hochschule der Künste FHNW2011 - 2012 Designer industriel chez Process Design, Lucerne2012 - Stage en tant qu'artiste 3D chez Studio12 GmbH, Lucerne (Visualisations architecturales)2012 - 2013 Artiste 3D et chef de projet chez Studio12 GmbH, Lucerne2013 - 2015 Déménage à Amsterdam, aux Pays-Bas. Artiste 3D chez Souverein Postproductions (spécialisé dans l'art 3D pour la publicité)2016 - De retour en Suisse et a fondé Frédéric Müller - Digital Image Making

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Frédéric Müller

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11/06/2019

Je suis né à Lima, Pérou, et depuis très jeune, vers 13 ans, je me suis intéressé à la photographie qui à cette époque-là était analogique. Je travaillais principalement en noir et blanc, en chambre noire, et mon intérêt pour les animaux a commencé aussi à cette époque, grâce à un grand étang près de ma maison qui regorgeait de grenouilles et de têtards et duquel il ne reste plus aucune trace.J'ai fait mes études universitaires à l'Université Paris 1, Sorbonne, et j'ai obtenu mon diplôme en Philosophie des Sciences, mais mon intérêt et ma passion pour la photographie ont continué parallèlement.Avec la révolution numérique, un univers de possibilités s’est ouvert à moi pour mener à bien le projet que j’avais en tête depuis mes débuts en photographie, c’est-à-dire, faire des portraits d’animaux en studio, mais que la technologie de l’époque et les difficultés logistiques l’avaient rendu impossible de réaliser.Il y a 6 ans, j'ai développé une méthodologie de travail créative qui m'a permis finalement de réaliser mon projet tel que je l'avais imaginé.J'ai eu le privilège de recevoir plus de 110 prix et distinctions pour mon travail sur la scène internationale, y compris le prix « Bird Photographer of the Year » 2018 au Royaume-Uni, deux fois lauréat des Sony World Photography Awards, quatre fois finaliste au concours photo annuel du Smithsonian Institution aux États Unis, premier prix au concours photo italien Oasis en 2017, premier prix dans la catégorie images créatives du Festival Montier Photo en 2018 en France, et en octobre 2016 j'ai été nommé « Photographe du mois » par le magazine National Geographic France.A découvrir la boutique de Pedro Jarque Krebs au profit de l'association « Rainfer »Vente des articles au profit de l'association RAINFER. Nous nous occupons de donner une seconde chance à ces animaux, de les sauver de ces situations afin qu'ils puissent être heureux dans notre centre et de les réhabiliter afin qu'ils puissent développer les comportements les plus naturels possibles au sein d'un groupe social d'animaux de la même espèce. Tout cela dans des installations adaptées et naturalisées, obtenant tous les stimuli nécessaires pour se comporter librement et oublier tous les dommages qu'ils ont subis.Son dernier livre : « Fragile »Cliquez pour acheter le livre Rien ne fascine autant les gens que la diversité époustouflante du monde animal. Mais peu de gens savent à quel point ils sont menacés - environ 60% de toutes les espèces dans le monde ont été éteintes au cours des 50 dernières années. Pedro Jarque Krebs, un photographe animalier primé à plusieurs reprises, s'intéresse au monde fragile pour attirer l'attention sur cette catastrophe silencieuse touchant de nombreuses espèces. En représentant chaque créature, qu’il s’agisse d’un oiseau, d’un reptile.... , avec son caractère et son expression propres, elle dissout la distance qui existe par ailleurs entre l’homme et l’animal sauvage. Les photos d'une telle beauté ainsi créées nous montrent de manière impressionnante que l'homme n'est pas le centre de l'univers et que la protection de l'habitat animal menacé est peut-être sa tâche la plus importante.- A découvrir son compte Instagram

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Pedro Jarque Krebs

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31/05/2019

Né de parents bretons, Grégory POL a commencé à voyager dès son plus jeune âge. Enfant et adolescent il a vécu successivement sur l'île de La Réunion, en Nouvelle Calédonie et en Guyane.C'est d'abord la plongée qui lui a donné goût à la photographie. Puis Grégory a commencé à photographier la nature et les animaux en général.En 1995 il s'engage dans la Marine Nationale pour y devenir plongeur professionnel et navigateur. Son métier lui a permis de découvrir le monde tout en gardant cet esprit d'aventure qui l'anime depuis l'enfance.Grégory POL est à chaque fois saisi par la splendeur de la nature et la richesse de sa biodiversité pourtant menacée. Ses photographies se veulent engagées, capturant avec talent la vie des animaux dont il faut à tout prix assurer la protection.Fasciné par la nature sauvage dont la beauté n'est révélée qu'à ceux qui prennent le risque de vouloir l'admirer, Grégory réalise des clichés à la vitalité désarmante.Grâce au travail du marin, le spectateur est amené à croiser le regard d'animaux sauvages, emblèmes d'une Terre vivante mais à l'agonie, porteuse d'une diversité animalière incroyable et magnifique. Son travail est une véritable ode à la nature, à la vie et à la liberté.Ses images nous ouvrent les portes des espaces préservés et rudes des territoires du bout du monde. En surface, elles sont balayées par un vent de noroît qui nous fait frissonner et nous perce de ses cristaux de glace ; sous les eaux, elles nous entraînent dans le ballet figé d’un monde du silence. Voyager en images avec Grégory Pol c’est aller à la découverte des beautés redoutables et fascinantes de notre planète bleue.Le spectacle commence et le rideau se lève avec ce désir de nous donner à voir et à aimer son monde, notre monde…Grégory POL est chevalier du Mérite Maritime et a reçu plusieurs distinctions pour ses images dont la Médaille d'or 2018 de la Société Nationale de Beaux-Arts au Carrousel du Louvre - section naturaliste - pour son travail sur le harfang des neiges.

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Grégory Pol

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20/05/2019

Je m'appelle Niklas Weber originaire d'Allemagne, j'ai 22 ans et je suis photographe, cinéaste et conteur passionné de nature. Très jeune, j'ai eu la chance de grandir dans un petit village avec deux chiens et deux chats, et très proche de la nature. Après mon diplôme d'études, j'ai commencé ma formation de mécanicien industriel mais soudain comme par un éclair d'inspiration, ma vie a changé brusquement et j'ai décidé d'apprendre à photographier, j'ai pris des cours et acheté mon premier appareil photo reflex.Peu à peu, j'ai découvert la photographie de nature. D'abord et avant tout, j'ai photographié des paysages, testé de nouvelles perspectives, varié mes temps d'exposition de plus en plus longs, plus profonds, plus grands et plus proches. Puis toujours curieux de nouvelles expériences je me suis lancé dans la photographie d'animaux proches de chez moi, oiseaux, cerfs, renards... J'ai appris l'art du camouflage et à ressentir les animaux sauvages.Peu de temps après, je me suis rendu au Costa Rica pour la première fois et là cette nature luxuriante, ces animaux fascinants, les habitants si chaleureux, m'ont donné l'idée de faire une sorte de reportage.. À l'été 2018, j'ai remporté le prix du meilleur photographe de voyage de l'année du National Geographic dans la catégorie « Nature » avec mon drone d'enregistrement « Formation » du Spitzmaulkrokodilen costaricien.Quand nous sommes arrivés au Río Grande de Tarcoles, au Costa Rica, j'ai vu une formation fantastique de crocodiles à la bouche acérée. Je n'ai pas résisté à l'envie de lancer mon drone pour les photographier depuis les airs. C'était un moment unique. © Niklas Weber, tous droits réservésDe 2018 à 2019 je suis allé une troisième fois au Costa Rica à Isla del Coco, où pour la première fois, j'ai pu plonger au milieu de centaines de requins marteaux c'était absolument incroyable.Dans les forêts tropicales de ce pays fascinant, je suis allé à la recherche des esprits, comme je les appelle, les pumas. Et au hasard de ma randonnée j'ai vu une famille Puma, une mère avec trois petits, une photo qui est une première, car il est très rare d'avoir l'opportunité de photographier une famille au complet. Lors de ce voyage j'ai passé Noël avec les Ticos, où j'ai découvert leur culture et aidé lors de l'Opération Côte Rich, en nettoyant les plages du Costa Rica des déchets en plastique. Parmi d'autres voyages j'ai pris la route ces dernières années pour photographier, en Autriche, Suisse, Finlande, Pologne, Italie, Croatie et en Indonésie.

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Niklas Weber

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26/04/2019

Au Royaume-Uni, le magazine Dogs Today surnomme Alex Cearns, photographe basée à Perth en Australie, « l'une de nos plus grandes photographes de chiens au monde ».Alex est la Directrice de « Houndstooth Studio » et se spécialise dans la capture de portraits reflétant le caractère intrinsèque de ses sujets animaliers. En photographie, elle est passionnée, compatissante, amusante, bienveillante et engagée, et cela pourrait la qualifier de « dame folle de chien ». Alex photographie et s'engage pour les amoureux des animaux de compagnie, pour l'image de marque de certaines entreprises en rapport avec le monde animal en Australie, aux États-Unis et au Royaume-Uni, et pour environ 40 associations caritatives et organisations de protection des animaux australiennes et internationales. Ses images ont été largement publiées dans les médias australiens et internationaux, dans des livres, des magazines et des campagnes publicitaires.Alex a reçu plus de 250 prix dans les domaines de la photographie, des affaires et de la philanthropie et a reçu la Médaille de l'Ordre de l'Australie dans la liste des honneurs de la fête de l'Australie en 2019 du Conseil de l'ordre de l'Australie pour ses services rendus à la communauté par le biais d'activités de bienfaisance. La philanthropie d’Alex et son plaidoyer passionné pour le sauvetage des animaux ont inspiré les autres avec sa joie de travailler avec les animaux, ce qui lui a valu la plus haute estime des amoureux des animaux australiens et une forte popularité sur les réseaux sociaux. Elle est ambassadrice de Profoto BenQ, de Tamron, de Spider Holster et de Seagate et est considérée comme une influente dans les secteurs de la photographie, du commerce et des animaux de compagnie.Alex est la leader des photographes féminins de « World Expedition » qui vous emmènera et vous apprendra à tirer le meilleur de la photographie animale hors des sentiers battus. Elle a voyagé sur les 7 continents.Alex est un contributeur régulier d'articles et d'images à de nombreux blogs et magazines. Elle apparaît régulièrement à la télévision et à la radio et est l'auteur de 5 livres.Alex vit avec son partenaire, deux chiens de sauvetage et un chat de sauvetage à Perth, en Australie occidentale.Découvrir le dernier livre d'Alex Cearns :Cliquez pour acheter le livre

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Alex Cearns

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22/04/2019

Pierre Thiaville à 30 ans. Passionné par la montagne et tous les sports qui s’y pratiquent, la photo s’est très vite révélée comme une passion.Pierre a eu son premier reflex en 2012 : un reflex d’entrée de gamme sur lequel il pouvait faire tous ses réglages. Autodidacte et passionné, il apprend la photo seul en s’appuyant sur des livres et internet. Il met en pratique la photo pendant ses sorties en montagne : randonnées, escalade, alpinisme et ski dans les Alpes.Inspiré par les Dolomites, l’Islande et plus généralement par les Alpes, « la photo n’est pas un leitmotiv de voyage » pour Pierre. Selon ses envies, les lieux où il se rend, il s’arme par précaution de son appareil. D’après lui, la photo doit être instantanée, un moment figé dans le temps, capturé spontanément.Une journée dans les Alpes. © Pierre Thiaville, tous droits réservésIl prend conscience que, à travers ses photos et sa communauté, il peut sensibiliser les gens aux enjeux climatiques et environnementaux. Par exemple, La mer de Glace dans le Massif du Mont Blanc, s’étend sur 40 km2 avec environ 300 m d'épaisseur. Elle s’est mise à fondre de manière importante depuis 1870. Le rythme s'accélère encore depuis 2003 : elle perd en moyenne 30 m de long par an. Dans quel état sera-t-elle dans 100 ans … ?

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Pierre Thiaville

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12/04/2019

J'habite à Hokkaido, au Japon, où je fais de la comptabilité, mais j'utilise tous les moments libres et les jours de congés pour m'adonner à ma passion la macrophotographie que j'ai débuté à 44 ans. J'apprécie la beauté de la nature, de tout ce qui est vivant mais surtout de tout ce que l'on ne voit pas à l'œil nu. Depuis que l'Internet est devenu populaire, je ne passe pas un jour sans regarder les photos du monde. Un jour fasciné par les gouttes de pluie, je suis allée m'acheter un appareil photo pour découvrir un monde invisible. La beauté de la nature me fascine c'est d'autant plus important que pour réaliser de sublimes photos en macro, il faut beaucoup de patience, pour certaines j'ai du attendre 7 heures afin que la fourmi passe à l'endroit précis que j'attendais près d'une goutte d'eau.La macrophotographie offre des possibilités infinies de découvertes, comme par exemple la réalisation avec des fleurs fanées qui ont leur propre beauté cachée si nous essayons simplement de changer notre façon de voir les choses. Parfois certains choses nous semblent fades à l'œil nu, mais cela vous surprendra lorsque vous les regarderez à travers une lentille macro.Depuis mes photos ont eu beaucoup de succès, et j'ai écrit deux livres.L'âge n'a pas d'importance dans la passion pour quelque chose.

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Miki Asai

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08/04/2019

Né le 2 juin 1983, Gabriel Barathieu côtoie l'océan Atlantique depuis sa plus tendre enfance dans sa maison familiale des Landes, à deux pas des plages. Pourtant, c'est en 1999 sur l’île de La Réunion qu'il découvre les merveilles du monde marin. Il décidera de s'y installer en 2009, soit 10 ans après.Dès son retour, Gabriel retrouve les joies de la plongée sous-marine et passe son niveau 1 et 2 dans la foulée. Très vite, il ressent le besoin indescriptible de partager en image ces trésors cachés sous l’eau. Il investit alors dans un matériel de base : un petit compact de chez Canon, ainsi qu'un caisson. Sans pour autant maîtriser la technique photo, il sent rapidement que la photographie sous-marine devient une seconde passion, parfait prolongement de la découverte des fonds marins.Quelques centaines de plongées et quelques milliers de photos plus loin, il devient plongeur recycleur certifié et découvre la plongée sans bulle en 2013. Gabriel passe alors sa formation Trimix Normoxique qui lui permet de plonger à 70 m de profondeur. Malheureusement, il abandonne temporairement la plongée profonde en 2015, suite au décès de son ami et instructeur-recycleur dans un accident.Dans la foulée de ce drame, Gabriel quitte son travail dans les travaux publics et se consacre à la photographie.Il participe alors à des concours photos prestigieux et obtient rapidement des photos primées comme par exemple lors :World Ocean Day contest, 2017-2018 Golden Turtle Award, 2017 Natures Best Photography Award, 2017-2018Il est également publié dans des magazines comme Plongez, Tauchen, EZdive, Practical photography, Science et Vie, GEO ou National Geographic.Contraint de reprendre son ancien métier 2 ans après, Gabriel décide de partir s'installer sur l'île de Mayotte et son magnifique lagon. Plus que jamais, il poursuit son rêve de vivre de sa passion et reprend la plongée profonde.Fin 2016, Gabriel a l'immense honneur d'intégrer la Pro Team Subal (fabricant de caisson sous marin haut de gamme). Il se retrouve donc parmi les meilleurs photographes sous-marin au monde, comme Brian Skerry de National Geographic ou Alex Mustard, pour ne citer qu'eux.En 2017, il remporte le prix du photographe sous-marin de l'année - « Underwater photographer of the year 2017 ». Ce titre tant convoité par tous les photographes sous marins du globe et sa toute récente intégration dans la Team Subal le motive plus que jamais pour vivre et partager sa passion : la photographie sous-marine.Depuis Juin 2017, Gabriel passe l'essentiel de ses plongées dans la zone crépusculaire plus communément appelé la TWILIGHT ZONE. Il s'agit d'une zone très peu plongée du fait de sa difficulté d'accès. Sans compter l'aspect technique de ces plongées, quelques minutes à 120 mètres de profondeur coûtent plusieurs heures de décompression. Aussi, il travaille conjointement avec plusieurs chercheurs et scientifiques sur l’étude de cette zone profonde qui demeure encore très mal connue à l’heure actuelle.A découvrir la boutique de Gabriel Barathieu au profit de l'association « Deep blue exploration »L’exploration au sens propre du terme est profondément ancré dans la philosophie de « Deep blue exploration ». La zone mésophotique (50m à 150 m de profondeur) de la pente externe des récifs de Mayotte est pratiquement inconnue à ce jour. Sur les 160 kilomètres de barrière récifale qui entourent l’un des plus grands et beau lagon du monde, nous avons pu seulement explorer moins de 1% à ce jour. Mais nous avons d’ores et déjà pu mettre en lumière quelques points particuliers qui ont attisé notre curiosité et attiré l’attention des scientifiques. L’un des principaux objectifs de l’association est de répondre à la question : Que se cache-t-il dans les 99% de barrière inexplorée?Découvrez ses photos aussi inédites que rarissimes dans son album : Plongée profonde : découvrez un autre monde !

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Gabriel Barathieu

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27/02/2019

Né en 1971, Sébastien Meys partage son enfance et son adolescence entre la région parisienne et les rives du bassin d’Arcachon, où ses grands-parents l’accueillent pendant les vacances. Il se passionne pour le lieu, ses lumières incroyables, la douceur de ses courbes, le velouté de sa dune, l’harmonie de ses couleurs mêlant le vert profond des pins au bleu turquoise de l’océan. A l’encontre de ses ancêtres photographes qui étaient plus attirés par les montagnes pyrénéennes ! Marin dans l’âme, il multiplie les sorties en mer, traverse même l’Atlantique… mais rejoint toujours le bassin. L’endroit l’inspire, plus que jamais. Le développement d’Internet, son domaine d’activité professionnelle, le conduit à la photographie numérique. Son terrain de jeu est d’abord maritime, puis il se tourne vers la faune, avec une attirance particulière pour les oiseaux. La rencontre (déterminante) de sa compagne le plonge dans le monde zoologique, où il côtoie fréquemment les espèces les plus extraordinaires, en particulier les grands singes. Etre le témoin privilégié d’instants singuliers ou anodins de leur vie quotidienne lui procure une joie immense et motive aujourd’hui une part importante de son travail de photographe, à travers la réalisation de portraits en noir & blanc de gorilles. Perfectionniste, il recherche l’intensité d’un regard, la fluidité d’un mouvement, la poésie d’une étreinte qui feront de ses photographies les vecteurs d’une émotion, même fugace. Il est aussi membre actif de l’association « Helpsimus » dédiée à la protection du Grand Hapalémur (Prolemur simus) à Madagascar.Il expose régulièrement ses travaux dans des festivals comme Montier-en-Der ou Namur (AVES) ainsi que des muséums (Besançon, La Rochelle). Avec sa compagne Florence Perroux, il a publié deux livres sur les gorilles : « Gorilles, portraits intimes » aux éditions du Pommier en 2012 et « BERINGEI, les gorilles du Rift » en 2018 aux Editions Silverback.Cliquez pour acheter le livre

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Sébastien Meys

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05/11/2018

Rémi Masson est né au cœur des Alpes, à Annecy, en 1983. Depuis plus d’une vingtaine d’années il explore les eaux douces de sa région natale pour en révéler par l’image les beautés cachées. Par choix, il plonge exclusivement en apnée.Ses images sont publiées régulièrement dans des revues telles que GEO, BBC Wildlife Magazine, La Recherche, Der Spiegel, Le Figaro magazine, Science illustrated, Science et Vie, Terre sauvage, La Salamandre, Réponses Photo, Nat’Images, Image et Nature, Plongeurs International, Alpes magazine, Alpes loisirs... Son travail a été récompensé par plus d’une quinzaine de prix dans des concours photos internationaux, notamment au prestigieux concours « GDT European Wildlife Photographer of the Year » où il obtient le 1er prix catégorie The Underwater world en 2014.Il a participé également, en tant que cadreur, à la réalisation de différents documentaires TV pour les chaines ARTE, TF1, France 5, France 4, France 3, NHK Japon, la BBC... Ses plongées dans des milieux souvent peu explorés sont aussi l’occasion d’en apprendre plus sur le comportement de certains poissons d’eau douce.Il est ainsi à l’origine, en collaboration avec le chercheur Frédéric Santoul de l’Université de Toulouse, de la première étude scientifique sur le phénomène des rassemblements de silures dans le fleuve Rhône, plus importante masse de poissons d’eau douce réunis jamais décrite au monde.A découvrir - « Ce qui se cache sous la surface », un moyen métrage de 52 min dont je suis le personnage principal et qui propose de partir à la découverte de la faune et des paysages étonnants cachés sous la surface des eaux douces alpines.Son livre aux Editions Biotope :Cliquez pour acheter le livre Son dernier livre "L'HOMME SILURE".Cliquez pour acheter le livre L'homme silure est un livre en deux parties :• Une partie récit, qui se lit comme un roman, racontant la vie extraordinaire de Jean-Claude Tanzilli qui a consacré sa vie à la pêche et à l'étude de ce poisson.• Une partie connaissance faisant le point de tout ce que l'on sait actuellement sur le plus gros poisson de nos eaux douces, résultat de plusieurs années d'échanges avec des scientifiques du monde entier et de 15 ans de plongée avec les silures un peu partout en France et à l'étranger.Restes fossiles retrouvés en France, répartition actuelle, alimentation, croissance, taille, longévité, reproduction, comportement sous l’eau, albinisme, malformations, immenses rassemblements, réception des champs électriques, communication par émission de sons, légendes…Le silure n'aura plus de secrets pour vous !Caractéristiques du livre:- Format 16x24 cm- Couverture rigide- Imprimé en France, dans une imprimerie labellisée Imprim'vert, sur papier couché 150 g/m²- 304 pages et plus de 400 photos- Préfaces de Bernard Pivot et de Frédéric Santoul (chercheur à l'Université Paul Sabatier, Toulouse, CNRS)- Auteurs: Rémi Masson et Jean-Claude Tanzilli

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Rémi Masson

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02/11/2018

Je suis Professeur agrégé de Sciences de la Vie et de la Terre. Passionné de nature depuis toujours, j'organise des sorties de découverte à travers la France et donne des cours à l'université ouverte de Paris VII.J'ai la chance de présider l'association ARBRES, qui a pour vocation de faire connaître et préserver les arbres les plus extraordinaires de notre pays. J'ai également publié de nombreux livres sur les arbres et les paysages de France, mais aussi des guides de promenades insolites dans Paris et plusieurs livres pour les enfants.Arbres et patrimoine de France, éditions MuseoForêts remarquables de France, éditions MuseoLes plus vieux arbres de France, éditions Museo Cliquez pour acheter le livreParution prochainement du film "Les arbres remarquables, UN PATRIMOINE NATIONAL à préserver » en avril 2019, MUSEO Films.France insolite et extraordinaire, Éditions DakotaLes 500 plus beaux arbres de France, ed. C. Bonneton24 promenades à thème dans Paris, ed. C. BonnetonLa nature au fil des couleurs, avec M. Hazan, éditions DakotaProdiges de la nature en France, éd. Delachaux et Niestlé Guide de la nature en Ile-de-France, éd. Delachaux et NiestléLes plus beaux paysages de France, éd. Delachaux et NiestléLa France des arbres remarquables, éditions DakotaLes arbres extraordinaires de France, Éditions DakotaPaysages extraordinaires de France, éditions DakotaSpectacles de la nature, éditions Edisud Coins tranquilles de France, éditions Edisud Une année nature en France, éditions Edisud, avec M. HazanBalades nature à Paris, éditions Dakota Balades nature à deux pas de Paris, éditions DakotaParis par les chemins de traverse, éditions DakotaAmours de fleurs, éditions PearsonLe climat à petits pas, Actes sud junior La forêt à petits pas, Actes sud junior La mer et les océans à petits pas, Actes sud junior Bois et forêts, Actes sud junior Rivières et étangs, Actes sud junior Villes et nature, Actes sud junior Arbres de mémoire, Actes sud Face aux arbres (photos), Éditions Ulmer Découvrir la nature à Paris, Ouest-FranceLes arbres remarquables d’Ile-de-France, éditions AMCLes 500 plus beaux arbres de France

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Georges Feterman

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01/11/2018

Stas Bartnikas, 46 ans, est un photographe aérien basé à Moscou. Diplômé de Moscou de l'Université d'État avec un diplôme en journalisme. Il a travaillé comme correspondant dans l’un des plus grands journaux du pays. Après l'effondrement de l'Union soviétique, il a poursuivi sa carrière dans le développement de divers projets d’entreprise dans le secteur de la publicité et de la vente.La photographie est un passe-temps sérieux qui combine son amour du voyage avec une passion pour l'aviation. Ces dernières années, il s’est activement engagé dans la photographie aérienne en volant dans des avions légers et des hélicoptères dans différentes parties du monde et a visité plus de 15 pays.Stas est convaincu que Dame Nature est le peintre le plus sophistiqué et il a pour mission de saisir sa beauté sous sa forme parfaite. Il appelle son style de photographie « Aero-Art ». Ses prises de vue ont été publiées dans des magazines russes et en Europe tels que : Sunday Times Travel, Maxim, GEO, Bild, View, l’Officiel Voyage. Certaines de ses photos ont été présentées dans la « Photo du jour » et le Daily Douzen de National Geographic de nombreuses fois. Il a également remporté de nombreux prix lors de prestigieux concours, tels que les IPA, TIFA, MIFA, PX3, Siena International Photo Awards. Ses photos font également partie de certaines collections privées.

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Stas Bartnikas

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24/10/2018

Marcio Cabral, géographe de formation, a commencé la photographie professionnelle en 1996. Il est spécialisé dans la photographie de paysage, une activité qui est devenue sa passion. Au fil des ans, il a acquis une grande reconnaissance, et est actuellement le photographe brésilien le plus récompensé dans les compétitions internationales.Il a remporté plus de 100 prix tout au long de sa carrière, comme Sony WPA, Epson Pano Prix international, Oasis, Big Picture.... Ses photos ont été publiées dans divers grands magasines comme Wildlife, Géo magasine, Sportdiver et des magasines de voyage, tourisme, nature, guides touristiques.Il a été le premier photographe à développer des panoramas sous-marin à 360° dans des grottes d'eau douce et également à Cuba, Jardinesde la Reina où cohabitent toutes sortes de requins. Il est détenteur en Août 2016 du record du monde dans la résolution sous-marine avec ses 495 millions de pixels panoramique produit à Lagoa Misteriosa (Lacune mystérieuse) Brésil, un lac au fond d'un gouffre aux eaux transparentes, et d'une profondeur incroyable. Ce titre a été certifié par Guinness World Records mentionnant que Marcio Cabral était un modèle d'engagement, de courage et de dévouement concernant la préservation des paysages et de l'environnement sud-américain.A découvrir la boutique de Marcio Cabral au profit de la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus Bertrand.

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Marcio Cabral

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01/07/2018

Florian Ledoux a débuté la photographie adolescent alors qu'il était en voyage. Rapidement, la photographie et la nature sont devenues chez lui une double passion. Florian a commencé sa vie professionnelle comme technicien sur hélicoptère de sauvetage en mer dans la Marine nationale, avant de devenir reporter d’images pour la Marine. Après cette deuxième carrière, il décide de sauter le pas : il sera photographe arctique.Depuis tout petit, l’Arctique fait rêver Florian. Il le découvre pour la première fois à 10 ans : -45 °C à cet âge-là, ça marque l'esprit. Puis, tandis qu'il poursuit sa carrière militaire, il explore les grands espaces sur son temps libre, jusqu’à tomber littéralement amoureux du Groenland. L’Arctique est pour lui l'un des seuls endroits vraiment vierges sur Terre. Les paysages, la glace, les animaux, les icebergs, les montagnes, tout y est époustouflant.Plus il s'y rend, plus il ressent le besoin de parler de l’Arctique et de le montrer. Lors de l'été 2017, une expédition de plus de 6.000 km entre le Groenland et le Nunavut a permis à Florian de réaliser un travail au plus près de la vie sauvage. Il a pu ramener les images uniques d'un grand nombre d’espèces : ours polaires, narvals, bélugas, morses, baleines, etc. Florian Ledoux considère aujourd'hui que son travail doit servir à la conservation de ces milieux.En Juillet 2017, il a remporté le 3e prix du Concours international de photographie par drone organisé par Dronestagram et National Geographic. © Florian Ledoux, DRLa photo « Au-dessus de l’ours polaire » connaît un grand succès et de nombreuses publications, comme le National Geographic Traveller, l'ont déjà relayée. En Janvier 2018, après une compétition avec plus de 44.000 photos, Florian Ledoux a reçu le Grand prix international de la photographie par drone 2017 de Skypixel. Son objectif est de travailler avec des organismes de conservations, il souhaite également publier un livre sur la vie animale en Arctique.Au printemps 2018, Florian a reçu le 3e prix Wildlife au concours The Nature Conservancy, engageant un peu plus sa démarche vers la conservation. En Juillet 2018, il s'est vu décerner le titre de Photographe Drone de l’année au Festival international d’Award Photography de Siena, avec la photo « Au dessus de l’Ours Polaire ». Il travaille sur l’élaboration de nouveaux reportages au Svalbard avec d’éventuelles collaborations scientifiques. En octobre 2018, sur le thème Arctic Biodiversité « Through the lens », il a reçu le 1er prix Paysages Arctique et 3e prix Animalier Arctique. Également le Prix pour l’image au Festival international Nature de Namur pour la vidéo « I am Fragile ».À découvrir la boutique de Florian Ledoux, au profit de l'association « Greenland Trees »En plus de réduire les émissions de CO2, l'humanité doit de toute urgence réduire le carbone atmosphérique. Notre organisation caritative, dirigée par des scientifiques, capture le CO2 atmosphérique en plantant des arbres dans le sud du Groenland, où ils prospèrent aujourd'hui. En nous basant sur l'expérience acquise en plantant plus de 15.000 arbres en 2014, 2015 et 2018... Septembre 2019, nous avons planté 5.000 arbres dans un arboretum de l'ancienne base militaire très dégradée de Narsarsuaq, dans le sud du Groenland.Nous préparons déjà une campagne plus importante pour 2020. Rejoignez-nous et vos arbres se dresseront à côté des nôtres, capturant le carbone pour les décennies à venir, ralentissant ainsi le changement climatique brutal.

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Florian Ledoux

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12/04/2018

Chercheur associé à l’Unité mixte de recherche (UMR) 5608 (CNRS Université-Culture) de Toulouse Traces et au Centre Cartailhac pour la recherche et l’étude sur l’art préhistorique (Creap). Depuis 2001, il est membre de l’équipe scientifique chargée d’étudier la grotte Chauvet en Ardèche.
Dès 1990, il s’est spécialisé dans l’étude de l’art pariétal paléolithique, ce qui l'a conduit à obtenir le titre de docteur en Préhistoire en 2003 à l’université d’Aix-Marseille I (« la représentation du mouvement dans l’art pariétal paléolithique de la France »).
Marc Azéma et l'art pariétal
Depuis 1995 il effectue des campagnes de relevés d’art pariétal dans plusieurs grottes : Chauvet, Ebbou, Colombier, Baume Latrone. Progressivement, il a intégré dans ses travaux les techniques d’infographie 2D et 3D (numérisation tridimensionnelle/scan 3D).
Outre cette solide expérience de terrain, Marc Azéma est devenu au fil des ans un spécialiste de l’art pariétal. Il a focalisé son travail sur l'étude du mouvement des représentations et ses conséquences en matière d'interprétation : il a ainsi démontré le caractère narratif de cet art.
Au-delà, il a montré que certains représentations (dont les plus anciennes ont 36.000 ans) ont des parties du corps doublées voire triplées. Par exemple, les pattes de chevaux à Lascaux ou de bison à Chauvet apparaissent en 2 voire 4 exemplaires. Une étrangeté qui a donné aussi naissance à la théorie de Marc Azéma selon laquelle les hommes préhistoriques tentaient de cette manière de donner vie à ces images en décomposant le mouvement. Une sorte de dessin animé avant l'heure ! Cette théorie émise dans les années 90 fait aujourd'hui autorité dans le monde scientifique.
Il réalise aussi des films documentaires, des expositions, de l’archivage vidéo (fouilles et étude de grottes ornées) intégrant souvent des séquences de reconstitution en images de synthèse 3D (toutes les périodes de la préhistoire et de l’histoire).
Quand Homo Sapiens faisait son cinéma, le documentaire de 52 mn qu'il a réalisé avec Pascal Cuissot en 2015 a été diffusé sur Arte, Histoire ainsi qu'à l'étranger. Il y expose au public ses théories sur les origines paléolithiques de la narration graphique et du cinématographe.
Formation universitaire 
2003 : doctorat de Préhistoire, archéologie « La représentation du mouvement dans l’art pariétal paléolithique de la France. Approche éthologique du bestiaire » (Université Aix-Marseille I). Mention : très honorable avec félicitation du jury (Michel Barbaza, Robert Chenorkian, Jean Clottes, Jean-Michel Geneste, Javier Fortea Perez).1992 : DU Conception et Réalisation Multimédia (Université de Montpellier III).1990 : maîtrise Études Cinématographiques (Université de Paris I/Panthéon Sorbonne).1989 : maîtrise d’Histoire de l’Art et d’Archéologie (Université de Montpellier III).
Travaux de terrain
Relevés d’art pariétal
Depuis 2008 : étude et relevé d’art pariétal (+ scan 3D) de la grotte de Baume Latrone dans le Gard.2007 : relevé d’art pariétal de l’abri du Colombier, en Ardèche.
Fouilles
2002-2005 : Site de Shillourokambos (Chypre), Néolithique.Chantier dirigé par Jean Guilaine.
Bibliographie
Livres :
Azéma M. et Brasier L., 2016, Le Beau Livre de la préhistoire, Dunod, 400 p.Azéma M. et Tosello G., 2015, bande dessinée « La caverne du Pont d'Arc », Passé Simple, 68 p.Azéma M., 2011, Préhistoire du cinéma, Editions Errance, 350 p.Azéma M., 2010, L’art des cavernes en action, tome 2, Errance, 472 p.Azéma M., 2009, L’art des cavernes en action, tome 1, Errance, 224 p.Azéma M. 2008, Préhistoire de la bande dessinée et du dessin-animé, catalogue d’exposition, Musée d’Orgnac-Centre du Pech-Merle-Passé SimpleClottes J. et Azéma M., 2005, Les félins de la grotte Chauvet, Seuil.Gély B. et Azéma M., 2005, Les mammouths de la grotte Chauvet, Seuil.Marc Azéma est aussi le directeur de la collection livres/dvd chez Errance.
Articles :
Azema M. et Clottes J., 2014. Signes (aurignaciens?) identiques dans les grottes Chauvet-Pont d'Arc et Candamo. INORA, n° 70, pp. 1-6. Azéma M., 2015, De l'image à la narration graphique à L'aurignacien. Aurignacian Genius Golvin JC. et Azéma M., 2014. Coordination scientifique du n° 361 des Dossiers d'Archéologie « Revivre le passé, la restitution de monuments et sites archéologiques » (janvier-février 2014).Azéma M., 2014. Blake et Mortimer et la Chambre d'Horus. Archéologie, bande dessinée et 3D. Dossiers d'Archéologie, n° 361, p. 76-79Golvin JC. et Azéma M., 2014. La restitution aujourd'hui. Dossiers d'Archéologie, n° 361, p. 2-5Pigeaud R. et Azéma M., 2014. La restitution au service de la télévision et du cinéma. Dossiers d'Archéologie, n° 361, p. 86-89.Azéma M., Bourrillon R., Lhomme D., Gély B., Blasco J., Fernandez J., Cotino F. et Lerma J.L. 2014.Restitution d'une grotte ornée : la Baume Latrone. Dossiers d'Archéologie, n° 361, p. 26-29.
Filmographie 
Documentaires :
Certains extraits sont visibles sur : http://www.passesimple.net
Quand Homo Sapiens faisait son cinéma (Aarte / MC4 / Passé Simple, 2015, 52 mn)The Signs (participation en tant qu'intervenant principal) (Corée, MBC, 2015, 52 mn)Le Mystère de la Grotte des Fées (Passé Simple / DRAC PACA, 2013, 45 mn)35 000 BP (Passé Simple / Université de New York / CNRS, 2013, 26 mn)L’art des cavernes (Passé Simple / CNRS Images / Cérimès) : direction et principal réalisateur du DVD (sortie fin 2011)
Archivage :
2011/2013 : suivi des fouilles de Lattes2011 : suivi des fouilles de Régismont, Aspiran2010/2012 : suivi des fouilles des ports antiques de Narbonne2010/2012 : suivi de la restauration de la statue de Neptune du Musée archéologique de Nîmes2010 : suivi de la restauration de la Maison Carrée de Nîmes2010 : étude et histoire du pont de Sommières (Gard)2010 : étude de la grotte ornée des Fraux (Dordogne)2002.2005 : suivi des fouilles du site néolithique de Shillourokambos (Chypre).
 Films muséographiques 
Réalisation des films pour le futur CIAP de la ville de NîmesExposition « Préhistoire » du Museum d’Histoire Naturelle de Toulouse (octobre 2010) : plusieurs filmsParc de la Préhistoire de Tarascon-sur-Ariège (2009) : film du Grand Atelier L’art des cavernes révéléMusée de Bram (2009) : film EburomagusMusée d’Histoire de Montpellier (2001) : film et animation 2D Histoire d'une ville.

Sciences

Homme

Marc Azéma

personnalité

12/12/2016

Né à Saint-Tropez (Var) en 1936. Parents viticulteurs. Préhistorien, spécialiste du Néolithique, âge du bronze. Directeur de recherche honoraire au CNRS. Chevalier de l'ordre des Palmes académiques.
Les fouilles de Jean Courtin et le cannibalisme au Néolithique ancien
42 ans de carrière au CNRS. A dirigé de très nombreuses fouilles en Provence-Alpes-Côte d'Azur (grottes, abris, sites de plein air, dolmens, hypogées, cavités sépulcrales, etc.
A fouillé notamment dans les Bouches-du-Rhône, 25 ans après M. Escalon de Fonton, le Grand Abri de Châteauneuf-les-Martigues. Découverte des plus vieux blés et orges de France (plus de 7.000 ans).
Dans le Vaucluse, la nécropole hypogée de Roaix, témoin d'un massacre par flèches vieux de 4.500 ans, et à Courthezon un des plus vieux villages de France, un site cardial vieux de 7.500 ans.
Dans le Var et les Alpes-de-Haute-Provence, fouilles de 1957 à 1972 dans les grottes et abris des canyons du Verdon, menacés par les barrages hydroélectriques EDF de Vinon, Quinson, Sainte-Croix.
Le résultat des fouilles du Verdon est exposé dans le musée de Préhistoire de Quinson, créé à l'initiative du professeur Henry de Lumley et de Jean Courtin.
Toujours dans le Var, il a dirigé durant 22 ans les fouilles de la Baume Fontbrégoua, vaste habitat en grotte occupé du Paléolithique supérieur à la fin du Néolithique (12.000-2.000 av. J.-C.) ; il y a mis notamment en évidence l'existence du cannibalisme au Néolithique ancien.
Hors métropole, outre de nombreuses missions d'étude, il a dirigé de 1962 à 1967, au cours de plusieurs missions, des explorations et fouilles en République du Tchad : régions du Mortcha, Borkou, Tibesti oriental, Quéra.
Grottes sous-marines : l'étude de la grotte Cosquer, à Marseille
Plongeur confirmé (brevet de plongeur perfectionné 1961, habilitation scaphandrier classe B), familiarisé avec l'exploration des grottes sous-marines, il a été chargé de l'expertise et de l'étude de la grotte Cosquer, à Marseille, dont l'entrée se situe à 37 m de profondeur et dont les peintures et gravures remontent à 28.000 et 20.000 ans. Outre la première expertise de 1991, il y a dirigé les campagnes de 1992, 1994, 1995 et celle d'août-septembre 2002 (et participation à un tournage pour la chaîne TF1 avec Nicolas Hulot, émission « Ushuaïa Nature »).
Conjointement à ses fonctions au CNRS, il a assumé durant plusieurs années celles de codirecteur des Recherches archéologiques sous-marines, puis de directeur des Antiquités Préhistoriques de PACA.
A été plusieurs années durant membre du comité national du CNRS.
A formé sur le terrain et en laboratoire de très nombreux étudiants et jeunes chercheurs français et étrangers ; a dirigé de nombreuses maîtrises et thèses (et participation à de nombreux jurys).
Diffusion de la recherche, articles de vulgarisation, organisation et participation à de nombreuses expositions, films, émissions télévisées, ainsi que très nombreuses conférences en France et à l'étranger (encore actuellement).
A publié de très nombreux articles scientifiques (revues françaises et étrangères) et plusieurs ouvrages.
Bibliographie
Ouvrages :1974 : Le Néolithique de la Provence. Mémoire 11 de la Société préhistorique française. Ed. Klincsieck, Paris, 360 p., 121 fig. et 31 pl, de l'auteur ;1975 : Les Civilisations néolithiques en Provence, Les Civilisations de l'Age du Bronze en Provence (pp.445-451), In La Préhistoire Française, t 2, CNRS, Paris ;1980 : (en collab. avec A. et JP. Lebeuf et F. Treinon-Claustre) Le gisement Saô de Mdaga (Tchad), fouilles 1960-68. Société d'ethnologie de Paris, 214 p. ;1987 : (en collab. avec J. Guilaine et X. Roudil) Premières communautés paysannes en Méditerranée occidentale - Colloque international du CNRS, Montpellier, 764 p. ;1992 : (J.Clottes et J.Courtin) La Grotte Cosquer, peintures et gravures de la caverne engloutie, Ed. du Seuil, Paris, 197 p. ;2000 : Les Premiers Paysans du Midi, de -6000 à -4500, Ed. La Maison des Roches Paris, 126 p.
un roman préhistorique :1998 : Le Chamane du Bout du Monde, Ed. du Seuil, Paris, 391 p. (traduit en allemand, espagnol, portugais).

Sciences

Homme

Jean Courtin

personnalité

12/12/2016

Nicolas Koch a suivi un cursus d’histoire et d’archéologie médiévales à l’université de Rouen, jusqu’au DEA. Il a ensuite travaillé comme archéologue contractuel à l’INRAP (Institut national de recherches en Archéologie préventive), région Grand-Ouest, sur des chantiers divers en Haute et Basse-Normandie, couvrant de nombreuses périodes, de la préhistoire ancienne jusqu’à la période moderne.
Pour devenir archéologue, un terme assez générique, il est essentiel de passer aujourd’hui par l’université. Université d’histoire et/ou parcours spécifique en archéologie proposé par de nombreuses facultés en France, dont Paris-I, Lille-3, Caen, Tours, université de Bourgogne, et bien d’autres encore.
Après la licence, le master sera l’occasion de se spécialiser dans divers domaines qui varieront selon les facultés : master recherche ou master professionnel (ancien DESS si l’on veut), le premier étant davantage axé sur une poursuite jusqu’au doctorat. Il est surtout essentiel pour devenir archéologue de bien maîtriser le terrain. Il est ainsi utile de participer dès que possible à des chantiers bénévoles afin de se faire une idée du métier. Si vous ne supportez pas les conditions climatiques aléatoires, la pluie, la boue, ou au contraire les fortes chaleurs, passez votre chemin ! En effet, la plupart des archéologues en France travaillent dans le domaine de l’archéologie préventive et sont donc amenés à passer de nombreux mois par an sur des opérations de diagnostic ou de fouilles. Il n’est pas nécessaire d’être titulaire d’un doctorat pour travailler comme technicien de fouilles mais un Master est aujourd’hui largement recommandé. Si c’est la recherche qui vous passionne davantage, le cursus universitaire jusqu’au doctorat s’avérera plus intéressant.
Enfin, si vous souhaitez vous spécialiser dans l’archéologie à l’étranger (égyptologie, assyriologie, archéologie précolombienne, etc.), des cursus spécifiques à ces domaines existent dans les universités françaises.

L’INRAP est encore aujourd’hui l’un des premiers employeurs d’archéologues en France. Il intervient en archéologie préventive, diagnostics, fouilles et études post-fouilles. D’autres intervenants sont amenés également à participer à l’archéologie préventive, ce sont des entreprises privées agréées par les services de l’État. Les collectivités locales disposent pour certaines de leurs structures d’archéologie préventive, au niveau départemental voire communal, un secteur qui se développe beaucoup aujourd’hui.

Sciences

Magazine Science

Nicolas Koch

personnalité

13/02/2015

- Statut professionnel
- Archéologue, chargé d’opération et de recherche à l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives)
- Céramologue. Moyen Age – Période moderne – Période contemporaine
- Chercheur associé à l’UMR5138 Archéométrie et Archéologie
- Référent pour la région Rhône-Alpes au programme ICERAMM (Réseau Internet d'informations sur les céramiques médiévales et modernes) Coordination : P. Husi.
- Etudes 
2006 - Master 2 Sciences des sociétés et de leur environnement, mention Histoire, Histoire de l'Art, Archéologie. Spécialité Histoire et archéologie comparée des sociétés médiévales. Université Lyon II. sous la direction de Etienne Hubert : "La céramique du XVe au XIXe siècle en région Rhône-Alpes, premiers éléments pour un bilan de 20 ans de recherches archéologiques".
1995 - Diplôme de l'Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales. sous la direction de M. Jean-Marie Pesez : "La faïence à Lyon du XVe au XVIIe siècles d'après les fouilles archéologiques".
Publications (sélection)
HORRY (A.). – Analyse des ensembles de datation La vaisselle en terre cuite médiévale. Les terres cuites modernes et contemporaines In : AYALA (G.).- dir. Lyon, Saint-Georges : Archéologie, environnement et histoire d’un espace fluvial en bord de Saône. Paris Editons de la Maison des sciences de l’homme, 2013, (Daf ; 106), p. 158-230
HORRY (A.).- Poteries de Lyon. 1500-1850. Morceaux choisis du quotidien à Saint-Georges. Editions Lyonnaises d’Art et d’Histoire. Lyon. 2012.
HORRY (A.).- La part d’héritage : le cas des céramiques pérennes d’époque moderne et contemporaine. In : Archéopages. Nouveaux champs de la recherche archéologique. Numéro Hors série. Inrap. 10 ans, janvier 2012, p. 188-192
HORRY (A.). – Terres lyonnaises. Les objets de terre cuite au XVIIIe siècle. Archéologia, n°485, 2011, p. 36-49.
HORRY (A.) .- Terra incognita ? Céramiques et archéologie des Temps Modernes : premier bilan et réflexions à partir de l’exemple de Lyon. In : CHAPELOT (J.).- dir. - Trente ans d’archéologie médiévale en France. Un bilan pour un avenir. Actes du IXe congrès international de la Société d’archéologie médiévale. Publications du Crahm, Caen, 2010. p. 321-335
HORRY (A.).- Le vaisselier lyonnais du XIVe au XVIe s. : vers la naissance de la céramique moderne. In : La cuisine et la table dans la France de la fin du Moyen Age. Caen : Publications du CRAHM, 2009, p. 299-316.
HORRY (A.).- Terra incognita ? Céramiques et archéologie des temps modernes à Lyon. Dossiers Archéologie et sciences des origines. n°314, Juin 2006, p. 98-102. 
HORRY (A.). La céramique dans la moyenne vallée du Rhône (VIe-XIIIe siècles). In . MAUFRAS (O.). dir. – Habitats, nécropoles et paysages dans la moyenne et la basse vallée du Rhône (VIIe-XVe s.). Contribution des travaux du TGV-Méditerranée à l'étude des sociétés rurales médiévales. Documents d’Archéologie Française, n°98, Mars 2006.
HORRY (A.). - Premiers témoignages archéologiques des faïenciers lyonnais du XVIe siècle. In : Majoliques européennes. Reflets de l’estampe lyonnaise (XVIe-XVIIe siècles). Actes des journées d’études internationales « Estampes et Majoliques », Rome 1996, Lyon 1997, Editions Faton, Dijon, 2003, p. 106-109.
AYALA (G.), HORRY (A.). – Sur les rives de Saône à l’époque de Louis XIV. Archeologia, n°403, 2003, p. 8-14.
HORRY (A.). – Découverte de faïences hispaniques lors des fouilles archéologiques récentes à Lyon. In : Le calife, le prince et le potier. Les faïences à reflets métalliques. Catalogue d’exposition. Lyon Musée des Beaux-Arts. 2002, p. 228-229.
HORRY (A.). - La faïence à Lyon du XIVe. au XVIe s. : l'apport des fouilles récentes. Archéologie du Midi Médiéval, T.19, 2001, p. 137-179.
HORRY (A.) - Lyon, un dépotoir domestique de la fin du règne de Louis XIV. Archéologie du Midi Médiéval., tome XIV, 1996, p. 159-169.
HORRY (A.). - La faïence à Lyon du XIVe. au XVIe s. : l'apport des fouilles récentes. Archéologie du Midi Médiéval, T.19, 2001, p. 137-179.

Sciences

Archéologie

Alban Horry

personnalité

13/01/2014

Albert Jacquard est né le 23 décembre 1925 à Lyon, dans une famille catholique et bourgeoise. Son enfance est marquée par un événement tragique : la mort de son petit frère de cinq ans dans un accident de voiture, alors que lui-même n’avait que neuf ans, dont il garde les stigmates toute sa vie.
Élève brillant, il passe en 1943 deux baccalauréats : en mathématiques et en philosophie. Les deux années suivantes, il rentre en classe préparatoire dans le but d’intégrer une grande école. Une réussite, puisqu’en 1945 il entre dans la prestigieuse École polytechnique, de laquelle il ressort ingénieur, spécialisé dans les manufactures de l’État. Il enchaîne alors avec un cursus à l’Institut de statistiques, duquel il décroche un second titre d’ingénieur, dans l’organisation et la méthode.
Il fait ses armes avec le monde professionnel dans la Société d’exploitation industrielle des tabacs et des allumettes, entre 1951 et 1961. Par la suite, il intègre le ministère de la Santé durant deux ans, et se retrouve directeur adjoint au service de l’équipement. Puis en 1965, il devient chargé de recherche auprès de l’Institut national de la démographie (Ined) jusqu’en 1966.
Albert Jacquard, un généticien engagé
C’est à ce moment qu’il part mener des études de génétique à l’université Stanford, en Californie. À son retour en France, il retrouve de plus hautes fonctions à l’Ined mais réalise en parallèle deux doctorats. D’abord, il termine sa formation en génétique, puis, deux ans plus tard, se spécialise en biologie humaine. Son bagage scientifique lui permet de devenir expert en génétique auprès de l’OMS entre 1972 et 1985.
Dans les années 1970, il se lance dans la recherche universitaire, s’affiliant consécutivement à l’université de Genève (Suisse), Paris VI ou encore Louvain (Belgique). Sa carrière scientifique prend fin en 1991, après avoir terminé conseiller scientifique auprès de l’Ined. Elle est notamment ponctuée, entre 1983 et 1988, par une nomination en tant que membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, après avoir reçu le statut d’officier de la Légion d’honneur et celui de commandeur de l’Ordre national du mérite en 1980.
Un humaniste convaincu
Attiré par la philosophie, Albert Jacquard combine son savoir en génétique avec les sciences humaines en rédigeant en 1978 Éloge de la différence : la génétique et les hommes. Dans cet ouvrage, il développe des principes et des valeurs qui l’accompagneront toute sa vie, et pour lesquelles il va se battre sur le terrain. Il y défend notamment la notion d’égalité entre les individus, et défend l’idée que la diversité de notre espèce en fait une de nos richesses.
Par la suite, il publie d’autres livres de vulgarisation scientifique, souvent teintés de réflexions plus philosophiques. Certains de ses textes auront même une portée beaucoup plus politique. D’ailleurs, il s’y engage, en figurant sur les listes électorales lors d’élections législatives en 1986 et pour les européennes en 1999.
Il s’engage sur le terrain, en collaborant avec des associations dans la défense des plus démunis, pour l’égalité de tous, pour le droit au logement (il a d'ailleurs été nommé président d'honneur de l'association Droit au logement) ou les sans-papiers par exemple. Il défend aussi l’espéranto, car il veut une langue universelle pour tous. On le voit ainsi aux côtés de personnalités engagées telles que l’Abbé Pierre.
Il s’éteint le 11 septembre 2013, à l’âge de 87 ans, des suites d’une leucémie.

Santé

Biologie

Albert Jacquard

personnalité

13/09/2013

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