Universellement connu pour les trois lois planétaires qui portent son nom, Kepler a aussi marqué l'optique. On peut donc le considérer comme fondateur de deux branches de la science.
Fils d'un bourgmestre ayant des prétentions à la noblesse, Johannes Kepler naît en 1571 à Weil der Stadt. Son père, ruiné à la suite d'une banqueroute, le retire de l'école et l'oblige à travailler dans un cabaret. Mais l'affaire ne prospère pas. Ainsi son père s'engage-t-il dans l'armée autrichienne, et disparaît laissant la famille dans la détresse. Johannes Kepler est donc élevé par le grand-père maternel qui l'oblige à travailler, le bat et le martyrise. La mère de Kepler, analphabète, dure et tracassière, préfère nettement ses autres enfants, car Johannes est malingre, souvent malade, myope et souffre de vision multiple. Johannes vit très mal cette situation et sa seule satisfaction vient à 13 ans lorsqu'il intègre l'une des écoles que le duc du Wurtemberg avait ouvert pour former le clergé après la Réforme. Il y devient l'élève de Michel Maestlin (1150-1631) qui aura une forte influence sur sa personnalité : non seulement ce maître l'intéresse aux thèses coperniciennes mais devient aussi un fidèle ami.

Après sa formation, Kepler souhaite devenir pasteur protestant. Mais ses doutes sur la prédestination le rendent suspect et on préfère donc lui proposer le poste de Mathematicus à l'école protestante de Graz en Styrie. Cette charge comprend à la fois l'enseignement de l'astrologie mais aussi la confection d'horoscopes. La première année Kepler fait deux prédictions réussies : la rigueur de l'hiver et l'invasion de l'Autriche par les Turcs. Il devient donc un astrologue renommé.
Pendant son séjour à Graz, Kepler écrit le Mysterium Cosmographicum, mélange de copernicanisme et de mysticisme, où il postule que les dimensions du système solaire sont parfaites. Peut-on en effet, se demande-t-il, imaginer que Dieu, qui est un être parfait, puisse bâtir un monde non parfait ? Il se pose également une deuxième question : pourquoi existerait-il seulement six planètes et cinq solides parfaits. Cette deuxième question se justifie car à son époque on ne connaissait pas ni Neptune, ni Uranus ni Pluton, et les cinq solides parfaits sont ceux de Platon, le tétraèdre, le cube, l'octaèdre, le dodécaèdre et l'icosaèdre. A partir de ces deux considérations mystiques, Kepler se persuade que le Soleil est centre du monde, que l'orbite de la planète la plus proche du centre, Mercure, est une sphère inscrite dans le premier solide parfait. Ce solide est à son tour inscrit dans une deuxième sphère, qui n'est autre que l'orbite de Vénus. Et ainsi de suite. On voit bien donc que six planètes ne créent que cinq intervalles. 
Une fois qu'il établit cette théorie, Kepler a besoin d'au moins une distance, par exemple celle de la Terre au Soleil ou de la Terre à Mars, pour calculer les autres dimensions du système solaire et obtenir ainsi le « secret du monde ». Voici le terrain mystique où il puisera la force pour produire le travail titanesque nécessaire à l'établissement de ses lois. Kepler est donc, comme le dit Alexandre Koyré, un Janus bifronts, une face tournée vers le mysticisme et une autre vers la science moderne dont il est l'un des fondateurs.
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Pour obtenir cette distance si indispensable, Kepler se mettra au service du plus grand observateur à l'oeil nu de son époque, et probablement aussi de tous les temps, Tycho Brahe (1546-1601). Ce dernier décède presque aussitôt laissant à Kepler ses mesures et son poste de Mathématicien Impérial auprès de l'empereur Rodolphe II. Comme Tycho, Kepler est chargé par ce souverain d'établir de nouvelles tables planétaires, qui verront le jour en 1627, donc bien après la mort de l'empereur, mais qui seront malgré tout dénommées « Tables Rudolphines ».
Il a fallu huit ans de calcul acharné à Kepler pour trouver les deux premières lois planétaires, publiées en 1609 dans l'Astronomie Nouvelle. Le plus redoutable des obstacles est psychologique. Kepler détaille dans ce livre sa résistance inconsciente à toute solution qui ne fût pas circulaire et uniforme pour les orbites planétaires. Il nous raconte même ce moment émouvant et pathétique où l'évidence s'impose à lui, où il découvre qu'elles sont non seulement elliptiques mais également non uniformes. Il s'exclame alors : « J'ai nettoyé les écuries d'Augias ! ». La troisième loi de Kepler sera publiée dans l'Harmonie du Monde en 1619, et on ignore comment il l'a trouvée.
En sa qualité de Mathématicien Impérial Kepler joue un rôle important dans la défense de Galilée en 1610, après que ce dernier ait découvert les satellites de Jupiter. Et pourtant Galilée n'avait cessé de mépriser Kepler en raison de son mysticisme, bien loin de la rationalité de Galilée. C'est en voulant expliquer la lunette de Galilée (dont l'objectif est une lentille convergente et l'oculaire divergente) que Kepler publie un fascicule, Compléments à Vitelion, où il explique la formation de l'image sur la rétine et défend l'idée d'une meilleure lunette (dont l'objectif est une lentille convergente et l'oculaire également convergente). Cet ouvrage est considéré par certains comme fondateur de l'optique.
La vie de Kepler est une succession de drames : toutes les tragédies d'une époque d'intolérance affectent son existence, notamment celle qui va de 1618 à 1648, connue comme la Guerre de Trente Ans, où un tiers de la population d'Europe Centrale a été tuée ou déplacée. Non seulement Kepler doit déployer d'immenses efforts pour sauver sa mère du bûcher, accusée de mauvais œil et de sorcellerie, mais il meurt en 1630 dans le dénuement matériel le plus extrême en raison de la mévente des Tables Rudolphines, et sans recevoir les derniers sacrements. Le pasteur luthérien les lui a refusées car il n'avait pas auparavant voulu condamner les calvinistes. 
Lectures complémentaires en français. 
Il y a de très nombreux ouvrages, signalons uniquement ces trois :
- KOESTLER Arthur, Les Somnambules, Calmann Levy, 1960 ;- SIMAAN Arkan et FONTAINE Joëlle, L'Image du Monde des Babyloniens à Newton, Adapt Editions, 1999 ;- SIMON Gérard, Kepler Astronome Astrologue, Gallimard, 1960.

Sciences

Astronomie

Johannes Kepler

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22/05/2008

William Rowan Hamilton

Sciences

Mathématiques

William Rowan Hamilton

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19/05/2008

George Fitzgerald Smoot

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Univers

George Fitzgerald Smoot

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16/05/2008

Alan Shepard

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Astronautique

Alan Shepard

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14/05/2008

Etienne Montgolfier

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Univers

Etienne Montgolfier

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13/05/2008

Joseph Montgolfier

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Joseph Montgolfier

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13/05/2008

Philippe PERRIN est né le 6 janvier 1963 à Meknès (Maroc).
Marié, 2 enfants, Colonel de l'Armée de l'Air depuis novembre 2001, et spationaute du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) depuis 1996.
Philippe PERRIN apprend à lire et à écrire à l'Ecole Publique de Saint Paulet de Caisson (dans le Gard). Puis, il va au Collège Georges Ville de Pont Saint Esprit. Il poursuit ensuite ses études secondaires au Lycée Gérard Philipe de Bagnols-sur-Cèze.
Il entre à l'Ecole Polytechnique en 1982. Pendant ses études, il effectue son service militaire dans la Marine. Il navigue 6 mois dans l'Océan Indien et effectue un entraînement de pilotage et de navigation.
En 1985, il obtient son diplôme d'ingénieur et rejoint l'armée de l'air.
En 1986, il est breveté pilote, 1er de sa promotion.
De 1987 à 1991, il est affecté à la Base Aérienne de reconnaissance de Strasbourg. Il vole sur Mirage F1 CR et effectue des missions en Arabie Saoudite et en Afrique.
En 1991/92, il est à l'Ecole des Pilotes et Navigants d'Essais et de Réception (EPNER) à Istres.
En 1992/93, il est affecté au Centre d'Essais en Vol de Brétigny-sur-Orge et effectue un stage à la Cité des Etoiles à Moscou pendant deux mois.
En 1993, il obtient son diplôme de pilote de l'EPNER.
De 1993 à 1995 il rejoint la Base Aérienne de Dijon comme Chef des Opérations sur Mirage 2000.
En 1995/96 il retourne à Brétigny-sur-Orge où il est nommé Chef Pilote d'Essais adjoint, en charge du développement du MIRAGE 2000-5, qui a depuis remplacé l'ancien Mirage 2000 de la base de Dijon.
En 1995, il obtient son diplôme de pilote de ligne français théorique.
En juillet 1996, le CNES annonce sa sélection comme astronaute et il rejoint la NASA pour un entraînement à Houston (Texas). 
Philippe PERRIN suit 2 années d'entraînement à la NASA au Johnson Space Center à Houston (Texas), à l'issue desquelles il est déclaré apte à un vol en qualité de "spécialiste mission". Dans l'attente de son affectation, il remplit des fonctions techniques au Département "Opérations et systèmes" du Bureau des Astronautes à Houston, ce qui l'a amené à travailler sur le CRV dans la définition des interfaces de pilotage et contrôle. Il a travaillé ensuite à la modernisation du poste de pilotage de la navette spatiale. 
En 1999, il obtient son diplôme de pilote de ligne américain. Philippe PERRIN a effectué 26 missions de combat. Il totalise plus de 2500 heures de vol sur plus de 30 types d'appareils, qui vont de l'avion de chasse à l'Airbus. Philippe PERRIN a reçu 2 récompenses de l'Armée de l'Air pour des missions de sécurité. Il est titulaire de la médaille de l'Outre-Mer (Guerre du Golfe en 1991) et de 2 médailles de la Défense Nationale. En 1999, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur. 
Il participa à la mission STS-111 avec la navette Endeavour du 5 au 19 juin 2002 à bord de l'ISS.
Il travaille actuellement sur l'ATV (Automated Transfer Vehicle), au centre de contrôle ATV à Toulouse.

Sciences

Astronautique

Philippe Perrin

personnalité

09/05/2008

Né le 28 avril 1957 à Biarritz (France), Colonel de l'Armée de l'Air et pilote d'essais, Léopold Eyharts est actuellement spationaute de l'ESA et compte un vol à son actif.
Parcours
Léopold Eyharts entre à l'Ecole de l'Air de Salon-de-Provence en 1977 et obtient un diplôme d'ingénieur en 1979.
En 1980, il est breveté pilote de chasse à Tours et devient chef de patrouille à la septième escadre de chasse à Istres sur Jaguar A, puis Commandant d'escadrille à Saint-Dizier.
En 1987, il entre à l'école des Equipages d'essais à Istres, devient pilote d'essais à partir de 1988 puis chef pilote d'essais en 1990.
En 1990, il est sélectionné spationaute par le CNES dans le cadre du programme HERMES auquel il collabore.
En 1992, il est désigné responsable du programme Caravelle Zero-G dont il est pilote d'essais, et se présente aux épreuves de candidat spationaute pour l'ESA.
De 1991 à 1993, il effectue deux stages de formation à la Cité des Etoiles (CPK) près de Moscou, avant d'être désigné cosmonaute-suppléant de la mission franco-russe Cassiopée.
Léopold Eyharts est incorporé dans l'équipe des spationautes de l'ESA en 1996.
Nommé ensuite cosmonaute titulaire de la mission Pégase, il séjourne 19 jours à bord de la station orbitale MIR du 29 janvier au 19 février 1998. Son principal objectif est de compléter les mesures effectuées lors de la première mission Pégase en 1996, en particulier dans le domaine des sciences de la vie et des sciences physiques.
Il est parti le 7 février 2008, à bord de la navette Atlantis, lors de la mission STS-122 (initialement prévue 6 décembre 2007), vers la station spatiale internationale, où il a rejoint l'expédition 16 de l'ISS. Il a participé à l'installation du laboratoire européen Columbus, dans lequel il fut le premier à pénétrer. Il est revenu sur Terre avec la mission STS-123 dans la navette Endeavour. Son vol a duré 48 jours 4 heures et 54 secondes.

Sciences

Astronautique

Léopold Eyharts

personnalité

09/05/2008

Pilote d'essais, ingénieur et colonel de l'Armée de l'air.
Il est sélectionné comme astronaute par le CNES en 1980. Il a suivi l'entraînement et la préparation aux vols spatiaux à la « cité des étoiles », pendant 2 ans, avec Jean-Loup Chrétien dont il fut la doublure lors du PVH (Premier vol habité français). Il fait partie de la mission STS-51G du 17 au 24 juin 1985 comme spécialiste charge utile. Il devient le second astronaute français à être allé dans l'espace lors du premier vol spatial franco-américain.

Sciences

Astronautique

Patrick Baudry

personnalité

09/05/2008

Astronaute français, il fut le premier Français et le premier Européen de l'Ouest dans l'espace en 1982 (lors de la mission franco-russe PVH : Premier Vol Habité). Après un entraînement de deux ans à la Cité des étoiles, près de Moscou en URSS, pour préparer cette mission, Jean Loup Chrétien effectue 189 heures de vol spatial à bord du vaisseau Soyouz T-6 et de la station Saliout 7 du 25 juin au 2 juillet 1982. Patrick Baudry est sa doublure.

Sciences

Astronautique

Jean-Loup Chrétien

personnalité

09/05/2008

Etudes secondaires au Lycée de Cachan, à Paris. Etudes de mathématiques à l’école de l’Armée de l’air « EPA Grenoble » jusqu’en 1970. Il obtient en 1973 son diplôme d’ingénieur à l’École de l’Air de Salon de Provence. 
Il suit la formation de pilote d’essai de l’Empire Test Pilots’ School (ETPS) de Boscombe Down au Royaume-Uni en 1982 puis les cours de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) en 1993-1994. 
Il est Général de brigade aérienne de l’Armée de l’Air française. 
Pilote de chasse (tous niveaux), pilote d’essai et pilote professionnel, il a en outre obtenu en France son Brevet technique d’État-major ainsi que le diplôme de cosmonaute délivré par l’Union soviétique. 
Michel Tognini a pris part à la mission « Antarès » du 27 juillet au 10 août 1992. Il s’agissait de son premier vol à bord de MIR, où pendant 14 jours il a mené un programme d’expériences franco-soviétiques. 
Son second vol spatial, lors de la mission STS-93, a eu lieu du 22 au 27 juillet 1999. Il était principalement chargé d’aider au déploiement du satellite Chandra et s’était préparé à une sortie dans l’espace. L’observatoire dans le rayonnement X Chandra, conçu pour une étude approfondie de l’Univers, est équipé d’un télescope devant permettre aux scientifiques d’observer des phénomènes rares comme les explosions stellaires, les quasars et les trous noirs. 
Depuis janvier 2005, Michel Tognini est le Chef du Centre Européen des Astronautes (EAC), Direction Vols habités, Microgravité et Exploration de l’ESA, à Cologne.

Sciences

Astronautique

Michel Tognini

personnalité

09/05/2008

Au terme de ses études secondaires à Franconville, à Beyrouth puis au Collège militaire de Saint-Cyr-l'Ecole, Jean François Clervoy obtient son baccalauréat en 1976. Il fait ses classes préparatoires aux concours d'entrée des grandes écoles au Prytanée militaire de La Flèche jusqu'en 1978. Il est diplômé de l'Ecole Polytechnique de Paris (1981) et de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace à Toulouse (1983). En 1987, il obtient son brevet d'ingénieur navigant d'essai de l'Ecole du Personnel Navigant d'Essais et de Réception d'Istres. 
En 1983, Jean-François Clervoy est détaché par la Délégation Générale pour l'Armement auprès du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) où il travaille pendant deux ans sur les dispositifs d'automatisation et de contrôle d'orientation de différents projets, comme le satellite d'observation de la terre SPOT, la liaison optique inter-satellites STAR et la sonde cométaire Vega. De 1983 à 1987, il enseigne, en tant qu'assistant, le traitement du signal et la mécanique générale à l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace de Toulouse. 
Il est choisi pour faire partie du deuxième groupe d'astronautes français en 1985. L'année suivante, il suit pendant cinq mois des cours intensifs de russe. Après avoir obtenu en 1987 son brevet d'ingénieur navigant d'essai, il travaille pendant cinq ans à temps partiel au Centre d'Essais en Vol de Brétigny-sur-Orge comme chef du programme de vols paraboliques, responsable des essais et de la qualification de la Caravelle pour la recherche en microgravité. En même temps, il travaille au bureau des équipages du projet d'avion spatial Hermes de l'ESA à Toulouse, où il participe à la définition et aux essais des interfaces homme-machine des véhicules spatiaux habités européens. En 1991, il suit à la Cité des Etoiles près de Moscou une formation intensive aux systèmes russes Soyouz et Mir. 
Jean-François Clervoy possède les brevets de parachutiste civil et militaire, de plongée civil et militaire, ainsi qu'un brevet de pilote privé. 
En juin 1992, il intègre le corps des astronautes de l'ESA, dont la base se trouve au Centre des astronautes européens (EAC), à Cologne (Allemagne). En août 1992, Jean-François Clervoy est détaché par l'ESA au Bureau des astronautes de la NASA à Houston (Etats-Unis), où il suit une année de formation avant de recevoir sa qualification de spécialiste de mission pour la Navette spatiale. Il travaille sur les systèmes de robotique embarquée au sein de la Division de préparation des missions. 
Pour son premier vol dans l'espace, Jean-François Clervoy participe à la mission STS-66 de la Navette Atlantis, en novembre 1994. Cette mission dénommée ATLAS 3 (Laboratoire de recherche fondamentale et appliquée sur l'atmosphère) a pour objectif d'étudier la composition de l'atmosphère terrestre et les effets de l'énergie solaire. Les scientifiques européens y participent largement, de même que l'ESA, qui contribue aux opérations à distance. J.F. Clervoy est responsable du pilotage du bras télémanipulateur pour le déploiement du satellite SPAS de l'Agence spatiale allemande. 
Jean François Clervoy travaille ensuite à la Division de soutien des missions du Bureau des astronautes de la NASA, où il est chargé de la vérification de logiciels de bord au Laboratoire d'intégration avionique de la Navette (SAIL), ainsi que de la conception des écrans de contrôle des systèmes robotiques pour la Division Station Spatiale. En juillet 1996, Jean François Clervoy est sélectionné pour sa seconde mission spatiale, STS-84. Cette sixième mission d'amarrage de la Navette spatiale à la station Mir s'est déroulée du 15 au 24 mai 1997. Etant le spécialiste de mission le plus expérimenté, un grand nombre de taches cruciales lui ont été confiées dont la surveillance des systèmes de la Navette pendant les phases d'approche et d'amarrage avec la station spatiale Mir. En sa qualité de commandant de la charge utile, il est également responsable de plus de 20 expériences scientifiques et gère le transfert de quatre tonnes de matériel pendant les cinq jours de vol conjoint Atlantis-Mir. 
Après son retour, il est chef adjoint de la Division Electronique pour la navette et la station spatiale au Bureau des astronautes à la NASA-JSC. 
En décembre 1999, Jean François Clervoy est sélectionné pour son troisième vol spatial dont le principal objectif est de remplacer le système de pointage défaillant du télescope spatial Hubble. Jean François Clervoy est chargé du rôle d’ingénieur navigant et des opérations du bras télémanipulateur de la navette lors de plusieurs phases très délicates de la mission, notamment lors de la capture initiale du télescope et des trois sorties dans l’espace. A l’issue de son 3ème vol, Jean François Clervoy dirige la section « Interface Equipage et logiciel de vol » de la Division Station Spatiale du Bureau des astronautes de la NASA-JSC à Houston.
Jean-François Clervoy est actuellement Ingénieur Général de l’Armement (2ème S) détaché comme Astronaute de Marque auprès du projet ATV (Automated Transfer Vehicle) de l’ESA, aux Mureaux, France. Il assure aussi la fonction de PDG de Novespace, la filiale du CNES en charge des vols paraboliques sur l'A300 Zero-G.

Sciences

Astronautique

Jean-François Clervoy

personnalité

09/05/2008

Sélectionné en tant que spationaute par le CNES en 1985, il supervise la Division Vols Habités au sein de la Direction Hermès et Vols Habités de 1986 à 1989. À ce titre, il participe aux études préliminaires de l'avion spatial Hermès.
En décembre 1990, il est désigné comme doublure de Michel Tognini pour le vol spatial franco-russe Antarès et suit un entraînement à la Cité des Étoiles près de Moscou.
En mai 1998, Jean-Pierre Haigneré est sélectionné comme membre du Corps européen des astronautes de l’Agence spatiale européenne ; il est mis à la disposition du CNES comme spationaute expérimentateur et ingénieur de bord de l'équipage titulaire désigné pour la mission franco-russe PERSEUS qui s'est déroulée à bord de la station spatiale Mir du 22 février au 28 août 1999. Cette mission de longue durée (186 jours) comportait en outre une sortie extra-véhiculaire.
A l'issue de ce vol, Jean-Pierre Haigneré rejoint le Centre des astronautes européens à Cologne en Allemagne en tant que Chef des astronautes de l'ESA.

Sciences

Astronautique

Jean-Pierre Haigneré

personnalité

09/05/2008

Né le 9 juillet 1911 et décédé le 13 avril 2008 d'une pneumonie, physicien théoricien américain, directeur de thèse de Feynman et Mentor de la recherche américaine sur les trous noirs et de l'application de la relativité générale à l'ensemble de la physique et de l'astrophysique fondamentale.
Il développa avec Niels Bohr la théorie de la fission nucléaire, et dirigea une des équipes qui construisirent la première bombe H américaine.
Initialement sceptique pour l'existence des trous noirs il devint l'un des plus fervents propagandistes du concept dont il trouva même le nom. On le surnomme parfois le ‘physicien des physiciens' tellement son approche physique profonde (par opposition à des approches plus mathématiques) a bouleversé notre vision du monde et à cause de ses préoccupations pour unifier la matière, la gravitation, les autres forces et la géométrie dans une même structure basée sur l'information (it from bit).
Citations de John Wheeler.
"The greatest discoveries are yet to come." "What good is a universe without somebody around to look at it?" "There's no obvious extravagance of scale in the construction of the universe." "If you're working on something new, then you are necessarily an amateur." "So, why is the universe as big as it is? Because we're here!" "Learning about a black hole is learning about the final stages of the universe." "You have to keep separate what we're learning from our attitudes." "We will first understand how simple the universe is when we recognize how strange it is." "The real reason universities have students is to educate the professors. " "You need people who have the imagination, daring and ability to get somewhere. That is the way research works." "No elementary phenomenon is a phenomenon until it is an observed phenomenon."

Sciences

Physique

John Archibald Wheeler

personnalité

15/04/2008

Wernher  Von Braun

Sciences

Univers

Wernher Von Braun

personnalité

11/04/2008

Jean Mermoz

Sciences

Aéronautique

Jean Mermoz

personnalité

11/04/2008

Charles Lindbergh

Sciences

Aéronautique

Charles Lindbergh

personnalité

11/04/2008

Antoine Labeyrie

Sciences

Astronomie

Antoine Labeyrie

personnalité

10/04/2008

Galileo Galilei naît à Pise en 1564. Son père, théoricien de la musique, souhaite ardemment qu'il devienne médecin, profession bien rémunérée. Ainsi, à dix-sept ans, le jeune Galilée débute des études de médecine, qu'il abandonne aussitôt : Ostillo Ricci, son professeur de dessin, parvient à le passionner pour les mathématiques, terme sous lequel on regroupait alors plusieurs de nos disciplines actuelles, notamment l'astronomie et la physique. 

Excessivement doué, ses biographes racontent qu'en 1583, donc à dix-neuf ans, Galilée aurait découvert l'isochronisme des pendules simplement en observant les oscillations du lustre d'une cathédrale. Il aurait en outre compris tout l'intérêt de cette loi pour la mesure du temps. 
En 1587, il rencontre le célèbre professeur du Collège Romain, le plus prestigieux établissement d'enseignement de l'époque, le père jésuite Christopher Clavius. Nommé « Archimède du XVIè siècle », ce dernier se trouve au faîte de sa gloire : cinq ans auparavant, il avait en effet réformé le calendrier Julien en créant le calendrier Grégorien, toujours en usage. Galilée qui convoite un poste de mathématiques à Bologne impressionne favorablement le Père mais sa tentative échoue. Cependant, en 1589, il obtient du grand-duc de Toscane la chaire de mathématiques de Pise. Deux ans après, Galilée découvre que ses émoluments sont insuffisants : le décès de son père lui laisse en effet la charge de sa mère et de deux sœurs très exigeantes. 
Galilée instruisant Vincenzo Viviani - Cette peinture que nous devons à Tito Lessi représente Galilée instruisant Vincenzo Viviani. Profitant de l'occasion, nous pouvons imaginer quel serait la réponse de Galilée si nous lui demandions s'il n'enfreint pas les préceptes de Rome en étudiant l'univers : "Certamente non il mio amico, certainement pas mon ami. Attendu que Dieu aurait créé le Ciel et la Terre mais qu'Il ne dit pas avoir engendré l'Univers, action qu'Il réserva au Christ, l'Univers peut donc faire l'objet d'expériences puisque le Créateur nous a doté de sens et d'intelligence. Ceux qui acquièrent ce savoir s'attirent l'amitié de Dieu".
En 1592, il devient professeur de mathématiques à Padoue et arrondit sa paye en fabriquant des instruments de navigation, des compas et des sextants. Il y fait la connaissance d'une femme de petite condition, Marina Gamba, qu'il refusera d'épouser mais qui lui donnera en six ans trois enfants, le premier en 1600. 
Dès 1597 au moins, Galilée s'intéresse à la chute des corps. D'après la légende, il aurait discrédité Aristote en laissant tomber du haut de la Tour de Pise des objets de tailles différentes, prouvant ainsi qu'ils tombaient tous à la même vitesse, alors que le philosophe grec affirmait le contraire. Parfois, on ajoute que Galilée aurait réuni pour cette occasion l'ensemble des professeurs de l'université. S'il est vrai que Galilée a réalisé des expériences à la Tour de Pise, il est impensable qu'elles aient pu avoir une telle solennité. Dans une université si hiérarchisé, on voit mal pourquoi ses collègues auraient accepté une invitation émanant d'un des professeurs les moins bien payés pour assister à une expérience sans intérêt : il y avait longtemps qu'on savait qu'Aristote s'était trompé !
En 1602, Galilée reprend ses travaux sur la chute des corps à l'aide d'un plan incliné. Après de brillantes expériences, c'est à lui qui revient l'honneur d'avoir formulé la loi mathématique décrivant cette chute. 
La vie de Galilée connaît un tournant en 1609 lorsqu'il apprend l'existence de la lunette, objet inventé par un hollandais qui servait davantage de jouet que d'instrument d'observation. Galilée en fabrique immédiatement une copie afin de la commercialiser. Son intelligence et le professionnalisme de son ouvrier lui permettent de perfectionner rapidement l'instrument : en peu de temps, il disposera d'une lunette grossissant 30 fois. Il a aussi l'idée de les tourner vers le ciel. Il y découvrira que la Voie lactée se compose en fait de nombreuses étoiles invisibles à l'œil nu, que la Lune présente des irrégularités et, surtout, il voit quatre petits corps tournant autour de Jupiter, comme la Lune autour de la Terre, reproduisant un système solaire en miniature : il les appelle « planètes médicéennes » pour faire allégeance à son nouveau protecteur, le grand-duc de Toscane, Côme II de Médicis, dans le Siderius Nuncius (Messager Céleste, 1610). Au comble de l'allégresse, le grand-duc nomme Galilée son philosophe et mathématicien personnel. Peu après, le savant découvre les taches solaires, prouvant par là que Soleil, comme la Terre, présente des imperfections. Véritables bombes dans le jardin de l'aristotélisme, ces affirmations successives gênent l'Église catholique qui en avait fait du philosophe grec son savant officiel. En outre, Galilée qui se déclare désormais ouvertement copernicien s'engage vivement dans des querelles scientifiques et se mêle imprudemment des questions religieuses. Irrité, le cardinal Robert Bellarmin (en fait, « saint Robert Bellarmin » car il sera canonisé au XX siècle), interdit à Galilée en 1616 de prêcher le copernicanisme et, par la même occasion, condamne explicitement l'héliocentrisme et le mouvement de la Terre. Il s'agit d'une menace sérieuse : le cardinal Bellarmin n'est pas seulement le Cardinal Inquisiteur, mais aussi l'un des plus grands responsables du procès qui avait conduit le malheureux philosophe, Giordano Bruno, à être brûlé vif en 1600. Le procès verbal de la rencontre entre Galilée et le cardinal porte cette mention « docere quovis modo ». En d'autres termes, Bellarmin, au nom de l'Église, interdit à Galilée « d'enseigner (le copernicanisme) par quelques moyen que ce soit ». Pour bien des historiens, cette mention est un faux ajouté au procès verbal (par le cardinal Bellarmin, ou par quelqu'un d'autre) dans le but de confondre Galilée plus tard.
La situation dans l'Église change cependant en 1623 : un ami de Galilée devient pape sous le nom d'Urbain VIII. Le souverain pontife, sans lever l'interdiction qui frappe Galilée, l'autorise officieusement à évoquer l'héliocentrisme. Mais à deux conditions : d'abord, il doit parler du mouvement de la Terre comme simple hypothèse, ensuite, il doit donner la parole aussi aux défenseurs du géocentrisme. 
C'est alors que paraît le Dialogue entre les deux plus grands systèmes du monde (1632), où Galilée introduit trois personnages : Salviati qui représente sa propre personne, Simplicius qui défend les conceptions antiques sur l'immobilité de la Terre et Sagredo qui est censé être neutre. En fait, Simplicius, ridiculisé du début à la fin de l'ouvrage, subit le feu croisé des deux autres personnages. Galilée, pour défendre le double mouvement de la Terre, expose dans ce livre une physique basée sur le principe d'inertie, qu'il ne parvient toutefois pas à énoncer correctement. En fait, l'énoncé de ce principe viendra un peu plus tard, sous la plume de Descartes.
Galilée commet deux grandes maladresses : d'abord, il présente une « preuve » du mouvement de la Terre, ce qui est contraire aux accords avec le pape. Ce dernier veut qu'on y évoque ce mouvement uniquement sous la forme d'hypothèse, ce qui exclue donc le recours aux « preuves ». Plus dramatique encore : la preuve de Galilée, basée sur les marées, est fausse. La deuxième maladresse de Galilée est de mettre dans la bouche de Simplicius un argument que le pape aimait à utiliser. Les adversaires du savant ont beau jeu d'exploiter ce point pour dire que Galilée est un perfide qui assimile le pape à un personnage ridicule. Le pontife, en furie, souhaite alors le procès de Galilée. 
Le procès de Galilée
Il ne faut cependant pas réduire ce procès à une mésentente entre deux hommes. Il s'explique aussi par la situation politique à l'intérieur de l'Église et la Guerre de Trente Ans qui ravage l'Europe Centrale : le pape est en effet violemment attaqué pour son immobilisme. Il est accusé d'être du « parti de la France », nation engagée dans la guerre aux côtés des Protestants, bien que la France fût une nation catholique. Avec ce procès, le souverain pontife entend utiliser une question qui peut faire l'unanimité des chrétiens, catholiques et réformés.
En 1633, Galilée comparaît devant Tribunal de l'Inquisition, où la mention « docere quovis modo » est au centre des accusations, alors que saint Bellarmin est déjà décédé. Galilée a peur. A l'exception du courageux Giordano Bruno qui avait bravé ce même tribunal, combien n'auraient pas tremblé à sa place ? Il est en effet vieux, déprimé, abandonné de tous ses amis et souffre de la vue au point de devenir bientôt aveugle. Voici pourquoi Galilée accepte d'abjurer. D'après une légende tenace, il aurait alors prononcé à propos du mouvement de la Terre : « Eppur si muove » (« Et pourtant elle tourne »). On imagine mal une telle audace : elle lui aurait coûté la vie !
Galilée est donc assigné à résidence à Arcetri (près de Florence) aux côtés de sa fille qu'il avait forcée à prendre le voile et qui portait le nom de sœur Marie Céleste. Mais celle-ci décède un peu plus tard. En prison, il écrit son œuvre majeure Discours concernant deux sciences nouvelles qui paraît en Hollande (1638).
Même la mort de Galilée en 1642 n'efface pas la rancune : les autorités ecclésiastiques interdisent à ses amis d'ériger le moindre monument funéraire. Celui-ci verra le jour un siècle environ après sa mort, avec une épitaphe dûment contrôlée par l'Église. En 1744, Benoît XIV autorise la publication des Dialogues en apposant toutefois « supposé » devant « mouvement de la Terre » et en avertissant qu'il doit être considéré comme simple hypothèse. Mais le pontife ne revient pas sur le décret interdisant l'héliocentrisme qui ne sera annulé qu'en 1822. En 1992, le pape Jean-Paul II « réhabilite » Galilée, réduisant son procès à une « tragique et réciproque incompréhension » entre lui et saint Bellarmin. Ce faisant, ce n'est pas Galilée qu'il réhabilite, c'est saint Bellarmin !
Bibliographie
Les livres sur Galilée sont très nombreux, citons seulement quelques-uns en français :
Biographies situant Galilée dans son contexte historique : 
KOESTLER Arthur, Les Somnambules, Calmann-Lévy, 1960.SIMAAN Arkan et FONTAINE Joëlle, L'Image du Monde des Babyloniens à Newton, Paris, Adapt, 1999.
Livres d'approfondissement
CLAVELIN Maurice, La philosophie naturelle de Galilée, Albin Michel, Paris, 1996.KOYRÉ Alexandre, Études galiléennes, Hermann, Paris, 1980.

Sciences

Astronomie

Galilée

personnalité

09/04/2008

1 - Parcours
Aussi loin que ma mémoire me le permet, je crois avoir toujours été attiré par les phénomènes naturels passant aisément de l’observation d’un mécanisme ou d’organisme dans ma plus petite enfance à l’analyse des phènomènes naturelles durant ma formation scolaire et professionnelle. Lorsque je regarde en arrière, deux mots s’imposent à moi naturellement: curiosité et persévérense. Ces mots étant au final tellement liés à la démarche scientifique que soumis à ma première expérience de recherche en DEA j’ai immédiatement su que je ferai de la recherche mon métier. Plusieurs expériences professionnels dans le secteur industriel ont fini de me convincre défintivement. Cette sensibilité à l’observation de la nature et à son anlalyse m’a conduit à m’intéresser au système Terre. A la fois je pouvais satisfaire mes besoins de connaissance et y ajouter une dimension universaliste. Oui, je voulais faire de la science mais aussi donner un sens humaniste à mon activité et ainsi faire honneur à François Rabelais « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Après avoir acquis les bases scientifiques de la physique-chimie, je me suis orienté vers la géophysique-géochimie. Doctorat en poche, femme et enfant sous le bras, je suis parti aux Etats-Unis en contrat avec l’Université de Californie de San Diego pendant 6 ans où, de nouveau, un champ complet de connaissances et d’inconnus s’étendait devant moi. Sous la direction de mon mentor, Mark Thiemens, j’ai embrassé la chimie des isotopes stables avec devotion. Cette période, d’une richesse intense, faite de découvertes et de stimulations permanentes, de rencontres exceptionnelles sur un domaine en plein ébulition et dans un environnement scientifique unique au monde reste un moment d’exception. Si l’envie d’œuvrer pour mon pays d’origine et de lui rendre un peu de ce qu’il m’avait donnée, moi enfant d’ouvriers émigrés italiens, fruit de l’école républicaine, ne s’était manisfestée, je serais très probablement encore aux Etats-Unis aujourd’hui. Et pourtant il m’arrive de me demander si j’ai fait le bon choix …
2 - Domaine de compétences 
Chimie des isotopes stables, chimie atmosphérique, climat, milieux polaires, spectrométrie de masse
3 - Formation 
- Doctorat en Géophysique et Géochimie, Université de Grenoble I (1992-1996)Direction: M. LEGRAND- Sujet: Chemistry study of the Greenland Eurocore ice core: Variations of biogenic emissions during the last millenniumLaboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (CNRS)
DEA en Chimie environnementale (1991-1992)Direction: C. BoutronProjet: Seasonal variations of heavy metals content in a Greenland snow core.Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (CNRS)
Licence-Maîtrise en Géophysique et Géochimie, Université de Strasbourg 1 (1990-1991)
Activité salariée, Hewlett-Packard (1989-1990)
IUT mesures physiques, Université de Grenoble 1 (1988-1989)
4 - Expériences professionnelles 
Chargé de recherche (2002-present) Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l’Environnement (CNRS, Grenoble). 
Recruté en 2002 au CNRS, j’ai pour tâche de développer en France un nouvel outil d’analyse isotopique : les fractionnements isotopiques indépendants de la masse. A terme, ce nouvel outil nous apportera des informations de première importance sur la relation entre l’état chimique de l’atmosphère et les évolutions du climat. A ce jour, nous ne disposons d’aucun élément d’analyse capable de sonder cette relation. Ces études sur les fractionnements indépendants de la masse se situent donc à la pointe de la recherche sur le climat et la chimie isotopique. Ces études ouvrent désormais un champ d’applications particulièrement vaste, et sur des thèmes d’importance, qui vont de l’étude de la capacité oxydante de l’atmosphère à l’historique de l’ozone stratosphérique, en passant par les schémas de branchement préférentiel dans les voies d’oxydation des espèces soufrées dans l’atmosphère, ou encore le rôle respectif du transport et de la chimie dans le bilan stratosphérique de l’ozone. Ces études portent à la fois sur les cycles biogéochimiques de certaines espèces et sur leur chimie atmosphérique. 
Chercheur associé (1998-2002)Department of Chemistry and Biochemistry, University of California, San DiegoSupervision: Pr. M. H. ThiemensDéveloppement des recherches sur les fractionnements isotopiques indépendants de la masse. Encadrement d’étudiants. Différents projets NSF financés
Recherches post doctorales (1996-1998)Department of Chemistry and Biochemistry, University of California, San DiegoSupervision: Pr M. H. Thiemens. Etudes menées sur la chimie des isotopes stables et leurs applications, incluant les mesures isotopiques des constituants traces de l’atmosphère H2O2, N2O, O3, CO, CO2, pSO4, et HNO3 et sur des météorites martiennes (SNC). 
DIRECTION DE LA RECHERCHE ET ACTVITES ASSOCIEES
- Encadrement de thèses et stagiaires
Direction de programmes de recherche nationaux et internationauxMembre du comité d’évaluation des équipements mi-lourds INSUMembre du bureau exécutif de la Société Française des Isotopes StablesMembre de l’American Geophysical UnionMembre de l’European Geophysical Union
- Editeur associé
Critique pour différentes revues scientifiquesMembre de comités d’organisation de conférences internationalesActivités de vulgarisation (TV, radio, magazine, conférences grand public, fête de la science)Auteur, co-auteur d’une trentaine d’articles scientifiques

Sciences

La chimie

Jöel Savarino

personnalité

31/03/2008

Docteur ès Sciences, Directeur de Recherche au CNRS, je travaille au laboratoire Astrophysique et Cosmologie (Université Paris 7, CNRS, CEA & Observatoire de Paris), où mon domaine de recherche concerne essentiellement la matière noire en cosmologie.
Après avoir étudié les théories supersymétriques de grande unification en physique des particules, je me suis intéressé à leurs conséquences astrophysiques et cosmologiques, en particulier celles résultant de l’existence d’une nouvelle particule stable, neutre, massive, et interagissant faiblement, le « neutralino ». En perturbant le transport d’énergie dans le Soleil, il aurait pu expliquer le déficit observé des neutrinos solaires (en réalité la cause réside dans les neutrinos eux-mêmes), ou constituer la matière noire.
Parallèlement, l’alternative que la matière noire soit, dans la Galaxie tout au moins, formée de très petites étoiles, les « machos » parut séduisante, et j’ai participé à deux programmes (Eros et Agape) visant à les détecter par un effet d’amplification gravitationnelle de la lumière des étoiles d’arrière-plan. Ces observations ont conclu que les « machos » ne pouvaient jouer qu’un rôle mineur. Les méthodes de détection utilisées pouvaient être aisément transposées à la recherche automatique de supernovae, et je me suis brièvement passionné pour la question, avant de revenir aujourd’hui aux questions de cosmologie.
Je me suis toujours intéressé aux questions de diffusion des connaissances et à la place des scientifiques dans la société, et je suis ainsi intervenu dans des lycées, des maisons de la culture, des médiathèques ou des bars des sciences. J’ai aussi écrit des articles de vulgarisation, traduit de nombreux livres et même écrit quelques uns (« Comment le Soleil brille-t-il ? », « Doit-on croire au big bang ? », « Pourquoi n’y a-t-il pas d’étoiles vertes ? » aux Éditions du Pommier, 

« Matière noire et autres cachotteries de l'Univers » avec Emmanuel Monnier pour Dunod). 
Enfin, j’ai été pendant deux ans directeur du musée Curie, à Paris, où les questions des visiteurs m’ont poussé à plonger dans l’histoire fascinante de la radioactivité et dans ses conséquences multiples.
Quelques livres :
Quelques livres dont certains aux Editions Le Pommier


Ces deux ouvrages ont été traduits par Alain Bouquet.

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Astronomie

Alain Bouquet

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21/10/2007

Né en 1954, Michel Marcelin est Directeur de recherches au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille. Il est spécialiste de l'étude de la cinématique des galaxies.
Il intègre l'Ecole Normale Supérieure de Cachan en 1972 et passe l'agrégation de physique en 1975. Il fait un DEA d'astrophysique en 1976 puis obtient une bourse du CNES et soutient une thèse de 3ème cycle sur l'étude de l'exosphère de Vénus en 1978. Il entre au CNRS en 1980 et soutient sa thèse d'état en 1983, consacrée à l'étude des champs de vitesses de galaxies avec un interféromètre de Fabry-Perot.
Avec l'équipe d'interférométrie de l'Observatoire de Marseille, il observe sur de nombreux télescopes dans le monde (dans le Caucase, en Arménie, à Hawaii, au Chili, et bien sûr en Haute Provence). 
Il est directeur adjoint de l'Observatoire de Marseille de 1996 à 2000. 
Il est Directeur de recherche : Physique des Galaxies du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille. Il est auteur (ou co-auteur) d'une soixantaine de publications dans des revues spécialisées. Il s'intéresse aussi à la diffusion des sciences et a publié trois ouvrages de vulgarisation d'astronomie chez Hachette, dont "L'Astronomie" qui a obtenu le prix du livre d'astronomie de Haute Maurienne en 1991 et en est à sa 6ème édition.

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Michel Marcelin

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28/09/2006

Né en 1947, Alain MAZURE est directeur de recherches au CNRS et travaille au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille. Il est Docteur es Sciences en Astrophysique de l'Université Paris VII. Il est décèdé en Juillet 2013.
Il a débuté sa carrière en 1973 comme enseignant chercheur à l'Université Paris VII puis est recruté au CNRS en 1983 et travaille d'abord à l'Observatoire de Paris-Meudon. 
Après une thèse sur l'application de méthodes statistiques à la physique atomique, il s'oriente vers ce qui l'a toujours attiré: la cosmologie. Il s'intéresse particulièrement à la problématique de la « masse cachée » dans les amas de galaxies. Avec des collègues français et étrangers, il met en place dès les années 1980-1990 des grands programmes d'observation des grandes structures de l'Univers. 
Après un séjour à l'Université de Montpellier, il fonde en 1994 un groupe de cosmologie au Laboratoire d'Astrophysique Spatiale de Marseille et participe toujours à son développement.
Ses activités sont orientées principalement vers la problématique de la "matière noire" et de "l'énergie noire", en synergie avec des physiciens des particules et des physiciens théoriciens. Il est auteur (ou co-auteur) d'une centaine de publications dans les journaux spécialisés. Il est également auteur (ou co-auteur) de plusieurs ouvrages sur la cosmologie (cours ou diffusion scientifique).
Bibliographie :
-- Cours ou articles de revue :
* "Large Sized Clustering in the Expanding Universe". Cargese Summer School in Cosmology and Particles 1984. Editions Frontieres 1985fic..conf..359M
* "L'Univers a Grande Echelle. Les Grandes Structures et leur formation". Annales d'Astrophysique Fr. 10, 415, 1985.
* "La Masse Manquante dans l'Univers". Annales d'Astrophysique Fr. 14,347,1989
* Blanchard, A., Boissé, P., Combes, F., Mazure , A., Cours d'Astrophysique, tome "Galaxies et Cosmologie", Eds CNRS-Interscience Déc.91
* Mazure , A., Mathez. G., Mellier, Y., Chronique de l'Espace Temps . Cahier des Sciences de l'Univers du Bureau des Longitudes, Masson, Avril 1994
* Blanchard, A., Boissé, P., Combes, F.,Mazure, A., Cosmology, Springer Verlag 1995 1st Edition.
-- Vulgarisation :
* "Les Jeunes Amas de Galaxies prennent un coup de vieux". La Recherche (O. Le Fevre, G. Mathez, A. Mazure) 1986.
* "On a presque vu la naissance de l'Univers". Science et Vie, Feb 1989.
* "Si l'Univers m'était compté". Ciel et Espace. July 1989.
* "La face cachée de l'Univers" Ciel et Espace Nov. 1989
* « Clairs obscurs du Cosmos ». A. Mazure Ed. ELLIPSES. A paraître 2006. 
* « L'univers dans tous ses éclats ». A. Mazure & S. Basa Ed. DUNOD. 
-- Livres :

Clairs-obscurs du cosmos : Y a-t-il spectacle plus magnifique que celui du ciel d’une nuit d’été ? On peut y chercher avec bonheur les zébrures fugaces des « étoiles filantes » ou contempler sans se lasser l’éclat des milliards d’étoiles de notre Voie Lactée. Y a-t-il plus belles images que celles des planètes de notre système solaire envoyées au cours de leur périple par les sondes spatiales ? Et pourtant, ces images sont en partie trompeuses ! Le Cosmos qu’elles nous révèlent ne serait qu’une infime part de l’Univers réel. Mais cet aspect trompeur n’est pas dû à la limitation de nos sens usuels. L’Univers serait en fait dominé par de la matière noire et de l’énergie noire représentant 95% de la matière et de l’énergie totale de l’Univers. La quête de ces constituants cosmiques est certainement un des axes de recherche les plus actuels et des plus passionnants de la cosmologie et de la physique fondamentale. C’est ce réel et cette quête que nous allons ici dévoiler.
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Aux Editions Dunod : Si, comme dans les films de science-fiction, le son se propageait dans le vide, notre Univers résonnerait sans cesse de gigantesques déflagrations. La plupart sont dues à l'agonie des étoiles de grande masse, mettant en jeu des énergies gigantesques. Ce phénomène, les supernovae, peut en effet libérer en moins d'une seconde une énergie équivalente à celle fournie par plusieurs milliers d'étoiles au cours de plusieurs milliards d'années. Mais ce n'est pas tout. Depuis l'étonnante observation d'un satellite-espion durant la Guerre Froide, une nouvelle catégorie est apparue, les sursauts gamma. 
Contrairement aux supernovae qui illuminent le ciel pendant plusieurs jours, la seule trace que nous ayons des sursauts gamma est une formidable bouffée de photons de très haute énergie, qui dans certains cas ne dure qu'une fraction de seconde. La compréhension ultime du mécanisme mis en jeu nous échappe encore. On sait cependant que les sursauts gamma sont un phénomène d'une extrême violence lié à l'effondrement puis à l'explosion d'une étoile au moins 20 fois plus grosse que notre Soleil et qui donne naissance à un trou noir. Connus les uns depuis l'aube de l'humanité, les autres depuis la Guerre Froide, supernovae et sursauts gamma constituent un domaine de recherche d'une extrême fertilité. En effet, au-delà de la compréhension profonde des mécanismes mis en jeu, ils constituent des sondes cosmologiques pour étudier en détail, et peut-être enfin comprendre, notre Univers.
Dernière parution chez Dunod :
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Bien que nous soyons en permanence immergés dans un bain de particules noires et de photons du rayonnement cosmologique fossile, c'est bien de matière ordinaire que nous sommes faits! L'ouvrage suit l'épopée de cette matière, dite "baryonique" (les protons et les neutrons), depuis le Big Bang : une part importante s'est perdue en chemin, que des instruments de plus en plus en plus sophistiqués traquent aux confins de l'Univers .
Sommaire :
La matière en concentrée. Au royaume des nébuleuses. Bien chaude. Un Cluedo cosmique : où, quand, comment ? A 300.000 ans : le compte est bon. Une toile cosmique. Dissimulations. Une quête constante. Annexe. Glossaire.

Sciences

Astronomie

Alain Mazure

personnalité

28/09/2006

Pierre Barge est né à Marseille en 1954 sous un ciel dont il aime la clarté et les nuits étoilées. Passionné d'astronomie, il fréquente un club d'astronomes amateurs et se lance dans la construction d'un petit télescope.
Après des études secondaires et une classe préparatoire au Lycée Thiers de Marseille, il entre à l'Université de Provence pour y poursuivre des études de mathématiques et Physique. Il poursuit ensuite un DEA d'Astrophysique à l'Observatoire de Meudon et soutient son doctorat de 3ième cycle en 1981 sur la dynamique des poussières interplanétaires.
Il est recruté en 1982 comme assistant dans le corps des astronomes à l'Observatoire de Marseille. Il prépare ensuite une thèse d'Etat sous la direction de René Pellat sur la dynamique et la croissance des « planétésimaux » (planétoïdes primordiaux, précurseurs des planètes) et soutient sa thèse à l'Université de Provence en 1991.
Il est depuis Astronome Adjoint à l'Observatoire de Marseille Provence au sein du Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM). 
En 1993, il passe 18 mois à l'ENS de Lyon au sein du département de physique dirigé par J-P. Hansen où il travaille avec J. Sommeria sur un scénario de formation planétaire utilisant une analogie avec la tache rouge découverte par Cassini à la surface de Jupiter. 
En 1994, il se lance dans la préparation de la mission spatiale CoRoT dont l'objectif est la découverte de systèmes exo-planétaires ; il est l'un des principaux responsables scientifiques de cette expérience pour la recherche des exoplanètes (le satellite sera lancé du cosmodrome de Baïkonour par une fusée Soyouz, en novembre 2006).
Parallèlement à la préparation de CoRoT il initie, au sein du LAM, une équipe de recherche sur les exo-planètes qui compte aujourd'hui 4 chercheurs titulaires, plusieurs doctorants et post-doctorants.
Il dispense aussi des cours à l'Université de Provence et participe à la diffusion de la culture scientifique (conférence grand public, exposition « Planètes d'Ailleurs », …)

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Astronomie

Pierre Barge

personnalité

28/09/2006

Né le 21 novembre 1960 à Saint Cloud dans les Hauts de Seine. Très tôt passionné d'Astrophysique, astronome amateur puis professionnel depuis 1987, spécialiste de cosmologie observationnelle, mon intérêt principal est de comprendre l'évolution des galaxies et des grandes structures au cours du temps cosmique, par la conduite de grands programmes d'observation de l'Univers.
Très tôt je me suis passionné pour l'observation du ciel, construire un télescope de mes mains pour obtenir quelques précieuses photos. Astronome amateur d'abord, j'ai gardé ce plaisir de mettre l'œil à l'oculaire d'un petit télescope sous un ciel bien noir, admirer les anneaux de Saturne, les cratères de la Lune, la galaxie d'Andromède et autres merveilles qui font rêver, sans nécessairement avoir besoin d'un lourd bagage scientifique. L'Astronomie a cette grande chance, interpeller directement nos sens, regarder à défaut de toucher, et titiller l'imagination. Après la contemplation, les questions se bousculent: pourquoi et encore pourquoi ? J'ai alors choisi d'orienter mes études pour tenter d'apporter quelques réponses.
Après une thèse de doctorat en Astrophysique en 1987 sur les amas de galaxies observés à la moitié de l'âge de l'Univers, j'ai obtenu un poste d'astronome adjoint à l'Observatoire de Paris et fut mis à disposition comme astronome résident auprès du télescope Canada-France-Hawaii, jusqu'en 1994. De ces années d'accès privilégié à l'un des meilleurs télescopes du monde, j'ai acquis une expertise reconnue dans la conduite de grands programmes d'observation des galaxies distantes dans l'Univers, et dans le développement d'instrumentation et de méthodes d'observation spécialisées comme la spectroscopie multi-objet. En 1991, j'initie avec des collègues Canadiens et Français le programme d'observation de l'Univers CFRS (Canada France Redshift Survey), qui fait toujours référence à ce jour dans le domaine de l'évolution des galaxies, s'appuyant sur l'instrument très innovant MOS-SIS construit par des équipes canadiennes et françaises et que je mets en service au télescope CFH. De retour en France en 1994 à l'Observatoire de Paris, et comme chargé de mission auprès de la direction de l'Institut National des Sciences de l'Univers du CNRS, je participe au développement des moyens d'observation sur les grands télescopes au sol et dans l'espace. Je suis promoteur puis responsable du développement de l'instrument focal VIMOS installé sur le Very Large Telescope du Chili. Sous contrat avec l'Observatoire Européen Austral entre 1996 et 2002, je coordonne une équipe de plus de 50 chercheurs, ingénieurs et techniciens, depuis le Laboratoire d'Astrophysique de Marseille où je m'installe en 1997. Je suis responsable scientifique depuis 2002 du grand sondage VIMOS VLT Deep Survey (VVDS), une collaboration France-Italie, qui vise à l'observation de plus de 100.000 galaxies remontant plus de 90% de l'âge actuel de l'Univers, rendu possible par VIMOS. 
Je dirige le Laboratoire d'Astrophysique de Marseille depuis le 1er Janvier 2004, l'un des plus importants laboratoires de recherche de la discipline avec 50 chercheurs, 70 ingénieurs techniciens et administratifs, et près de 30 étudiants et post-doctorants. Membre de nombreux comités internationaux en particulier auprès du CNRS, de l'ESO, de l'ESA. Médaille de bronze du CNRS en 1987 pour mes études sur les radio-galaxies distantes. Prix Forthuny de l'Académie des Sciences en 1993, prix annuel de la Société Française des Spécialistes d'Astronomie et d'Astrophysique en 1996 pour mes travaux sur les grands sondages de l'Univers.

Sciences

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Olivier Le Fèvre

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28/09/2006

Je suis né en 1960 à Grenoble et ai passé mon enfance au Maroc jusqu'à l'âge de 12 ans, puis à Rouen et enfin à Montpellier où j'ai passé mon baccalauréat et étudié en classes préparatoires aux grandes écoles. J'ai ensuite passé une longue période en région parisienne d'abord à l'Ecole Normale Supérieure de Cachan pour les études supérieures (Agrégation de Physique, DEA) puis à l'Observatoire de Meudon pour préparer une thèse de doctorat avant d'y devenir astronome. Ce séjour fut toutefois interrompu 2 ans pour cause de service national effectué en coopération comme professeur de physique dans un lycée d'une petite bourgade du Nord de la Tunisie, deux années extraordinaires dont je garde un excellent souvenir.
Je suis ensuite parti en Allemagne au siège de l'ESO dans les environs de Munich en 1994, au départ en tant que chercheur associé pour une durée d'un an. L'ESO (Observatoire Européen Austral – European Southern Observatory) est un organisme européen intergouvernemental fédérant une partie des moyens d'observation astronomique européens au sol. Après un renouvellement d'un an de mon poste de chercheur associé, j'ai finalement opté pour un poste d'astronome sur place en devenant ‘Instrument Scientist' de l'instrument ISAAC, prévu pour être installé sur le premier télescope du VLT au Chili. Le VLT (Very Large Telescope) est un ensemble de 4 télescopes de 8 mètres de diamètre. Je suis par la même occasion devenu ‘Instrument Scientist' de SOFI (Son OF Isaac), installé entre temps en 1998 au télescope NTT situé sur l'autre site d'observation de l'ESO au Chili, à l'Observatoire de La Silla.
En 1999, ce fut le démarrage des opérations scientifiques au VLT, à l'Observatoire de Paranal situé dans le désert d'Atacama au Chili. En tant qu'Instrument Scientist d'un des deux premiers instruments mis en opération, je faisais partie des bagages lorsque l'instrument fut livré, et je me suis donc installé au Chili en famille en cette occasion. Le rythme de travail consistait alors à faire des ‘turnos' sur la montagne, environ 10 jours (et surtout nuits) par mois, le reste du temps se passant à Santiago à la base arrière de l'ESO au Chili pour y travailler – de jour cette fois. Les premières années, en particulier la première, restent un moment inoubliable : ce fut le début des opérations scientifiques à Paranal, tout était à inventer dans un environnement extraordinairement motivé et dynamique pour faire de cet endroit le meilleur observatoire astronomique au monde, ce qui devint rapidement le cas aux yeux de la communauté internationale. Non seulement ces télescopes sont techniquement les plus performants et les plus fiables de leur catégorie, mais leur instrumentation et le modèle opérationnel en place en font de loin les meilleurs outils de l'astronomie optique au sol au monde. Ces années resteront certainement comme les plus excitantes et les plus valorisantes de ma carrière.
Après deux années au service d'ISAAC, je devins responsable de l'ensemble de l'instrumentation du VLT et de son mode interférométrique, le VLTI.
Après un retour en France pour convenances personnelles en 2003 au Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM), je suis devenu ‘Monsieur ELT-France', en charge de la coordination pour le CNRS - et plus précisément de son Institut National des Sciences de l'Univers (INSU) - des activités ELT en France. Je suis également fortement impliqué sur les ELTs au niveau Européen, au travers de programmes de l'ESO ou des programmes cadres de recherche et développement (PCRD) de la Communauté Européenne. J'ai fait partie en 2005 du comité de revue du projet de télescope de 100 mètres de diamètre de l'ESO. Je suis également membre d'autres comités, dont le conseil d'administration du télescope franco-canadien situé à Hawaii, et le comité scientifique et technique de l'ESO.
A mes moments perdus, je reste un astronome qui essaie de faire un peu de science. Je m'intéresse en particulier aux galaxies les plus lointaines de l'Univers, celles qui se sont formées les premières et qui ont rendu l'Univers transparent à la lumière en l'ionisant sous l'effet d'un rayonnement ultraviolet intense. C'est grâce à ces galaxies, dont j'ai découvert en 2002 une des trois plus distantes connues à l'époque, que notre ciel nous apparaît aujourd'hui constellé d'étoiles et autres nébuleuses, nous offrant un spectacle toujours aussi captivant.

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Astronomie

Jean-Gabriel Cuby

personnalité

28/09/2006

Né en 1960, j'ai une formation en photographie, informatique, météorologie et finance notamment.
Professionnellement, j'ai été météorologiste puis consultant en informatique. Depuis quelques années je travaille dans le secteur financier.
Curieux et éclectique de nature, je m'intéresse à l'astronomie et aux sciences connexes, ainsi qu'à l'écologie, au droit et je suis de près les nouvelles technologies parmi beaucoup d'autres choses. 
Je suis également membre de l'association MENSA et de la Royal Astronomical Society.
Durant mon adolescence j'ai été plusieurs fois lauréat de concours d'astrophotographie amateur et de programmation, notamment en France, aux Etats-Unis et au Japon.
Mon parcours littéraire a débuté dans les années 1980, époque à laquelle j'ai publié des articles sur l'informatique ainsi que des illustrations dans divers magazines français, belges et américains.
En 1990, j'ai participé à la supervision scientifique de l'ouvrage « Le multiguide nature de l'Astronomie » de Ian Ridpath publié chez Bordas, un travail qui m'a incité à écrire mes propres livres et articles. 
Depuis l'an 2000, je suis responsable du projet LUXORION, un site Internet éducatif bilingue français-anglais dont le but est de vulgariser les sciences dont l'astronomie. 
En complément un blog baptisé "Bouillon de Cultures" a été créé en 2007. Plus souple que le site Internet, il me permet de communiquer plus rapidement avec les lecteurs sur des sujets d'actualités.
Le projet LUXORION vous propose actuellement plus de 2 GB d'information et 1800 pages, le blog contient quelque 700 articles illustrés.
Ensemble, le site Internet et le blog reçoivent en moyenne 10000 visiteurs par mois dont 75% de francophones. 
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Sciences

Astronomie

Thierry Lombry

personnalité

22/08/2004

Né en 1951, Jean-Pierre Luminet est directeur de recherches au CNRS, astrophysicien à l'observatoire de Marseille et à l'observatoire de Paris-Meudon, spécialiste de réputation mondiale pour ses travaux sur la cosmologie et la gravitation relativiste.Ses résultats scientifiques les plus importants concernent les trous noirs et la cosmologie, notamment ses fameux modèles "d'univers chiffonnés" dans lesquels la forme complexe de l'espace engendre des images fantômes.La communauté astronomique a rendu hommage à son œuvre scientifique en donnant le nom de « Luminet » à la petite planète n°5523, découverte en 1991 au mont Palomar.Membre de plusieurs académies et sociétés savantes, il est lauréat de nombreux prix, dont le prix international Georges Lemaître 1999 pour son travail de recherche, et le Prix Européen de la Communication Scientifique 2007.Il est également Officier des Arts et des Lettres. A ses activités de scientifique réputé il ajoute en effet celles d’un auteur tour à tour poète, essayiste, romancier et scénariste, dans une œuvre protéiforme où science, histoire, musique et art sont liés. Il a publié une quinzaine d’essais, sept romans d'histoire des sciences et neuf recueils de poèmes, traduits en une douzaine de langues, ainsi que des CD, des DVD et des documentaires pour la télévision.Passionné par les relations entre science et art, il a maintes fois collaboré avec divers artistes pour la conception d’œuvres inspirées par les découvertes scientifiques, et a lui-même présenté ses œuvres graphiques dans plusieurs expositions internationales.- Son dernier livre 2017 : L'Univers selon Edgar Poe - Présenté par Jean-Pierre LuminetCliquez pour acheter le livre - Dialogues sous les étoilesJean-Pierre Luminet et Hubert Reeves nous invitent à les rencontrer, à faire en leur compagnie un magnifique périple d’exploration, à lever le voile sur les découvertes les plus récentes et les plus passionnantes de l’astronomie et de la cosmologie, pour mieux comprendre l’origine et le destin même de l’Univers.Par une nuit d’été, deux grands astrophysiciens observent le ciel, nous racontent leurs quêtes et leurs émerveillements, les dernières découvertes extraordinaires qui bouleversent notre compréhension de l’Univers.Cliquez pour acheter le livreSavez-vous qu’autour des huit planètes de notre système solaire orbitent 173 lunes confirmées, et que des dizaines d’autres restent à découvrir ? Que les étoiles naissent, vivent et meurent ? Qu’un bon nombre d’entre elles vivent en couple ? Que le Soleil chante ? Qu’un trou noir domine le centre de notre Voie lactée ? Qu’en moins de vingt ans, près de 2 000 planètes ont été découvertes autour d’étoiles lointaines ? Que la moitié de l’eau présente sur Terre est plus âgée que le Soleil et provient de l’espace interstellaire ? Comment pouvons-nous affirmer de telles choses ? Parce que des chercheurs du monde entier se sont acharnés à le découvrir et à le prouver. Qui sont donc ces visionnaires, qui, à l’échelle planétaire, contribuent à l’essor fulgurant de l’astronomie, de l’astrophysique, de la cosmologie, de la planétologie, de l’astrobiologie ?Les années que nous vivons comptent parmi les plus fabuleuses de l’histoire scientifique, elles couronnent des décennies d’efforts pour mettre en évidence les trous noirs, l’énergie sombre, les neutrinos, les ondes gravitationnelles, le boson de Higgs, les exoplanètes, un système solaire bien plus étrange que prévu, et peut-être bientôt la découverte d’une vie extraterrestre… ? Les mystères de l’Univers ne cessent de nous surprendre.Six chercheurs de renommée internationale mêlent leurs voix à ces dialogues enchanteurs. Ils nous emportent aux confins du visible et de l’invisible, pour nous faire découvrir l’extraordinaire beauté du cosmos.- Astéroïdes : La Terre en dangerCliquez pour découvrir et acheter le livreQue sont les astéroïdes ? Quelles conséquences en cas de collision ? Existe-t-il des armes pour affronter le pire ? Jean-Pierre Luminet fait le point complet sur les connaissances actuelles en s'appuyant sur une rigueur scientifique exemplaire pour mettre à la portée de tous une des questions les plus passionnantes de la science contemporaine.Il est établi que la chute d'un corps de 10 kilomètres de diamètre déclencherait un cataclysme comparable à celui qui, selon toute vraisemblance, a provoqué l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années.Le monde entier retint donc son souffle quand, en décembre 2004, l'astéroïde Apophis, un géocroiseur pesant quelque 27 millions de tonnes, fut découvert : les calculs établissaient qu'il devrait croiser notre route le vendredi 13 avril 2029 avec une probabilité de collision affolante : 1 risque sur 37 ! L'énergie alors dégagée, équivalente à 58.000 bombes comme celle qui frappa Hiroshima, suffirait pour détruire un pays de la taille de la France. Les données recueillies peu après contredirent heureusement cette perspective mais révélèrent qu'Apophis reviendrait frôler la Terre le dimanche de Pâques 2036.On estime que la Terre est bombardée quotidiennement par 1.000 tonnes de matière céleste, du grain de poussière à la pierre de 100 kg, et que plus de 3 millions de géocroiseurs, dont près de 90 % restent indétectés à ce jour, sillonnent le Système solaire. Inéluctablement, tôt ou tard, un astéroïde du type d'Apophis menacera notre planète.- De l'infini.... Mystères et limites de l'UniversCliquez pour acheter le livre : De l'infini...- La discorde céleste, Kepler et le trésor de Tycho BrahéCliquez pour acheter le livre : La discorde céleste Tycho Brahé, Johann Kepler... tout les opposait : l'âge, la naissance, la fortune, le caractère et jusqu'à leur apparence physique. Le premier, un lion, est né au Danemark ; de ses ancêtres Vikings, il a gardé le cheveu flamboyant, la gloutonnerie d'un ogre, la violence barbare, prête à éclater à la moindre occasion. L'autre, un renard, est né 25 ans plus tard, en 1571, dans une misérable auberge en Forêt-Noire ; son visage est grêlé par la vérole, mangeant peu, buvant moins encore et ne riant jamais.L'un avec sa fortune va bâtir le plus grand observatoire de tous les temps sur l'île de Venusia et devient le despote du royaume d'Uranie - il accumule comme un maniaque des milliers d'observations célestes. L'autre, frémissant d'une sorte de fièvre qui avait pour nom « révolte », rusant avec les puissants, courant les universités et les palais, révèle des capacités prodigieuses de penseur et de calculateur... jusqu'à la rencontre entre les deux hommes : un choc violent, passionnel, presque cruel. De ce duel sortit pourtant un grand vainqueur : la vérité sur l'Univers.- L'œil de GaliléeLe 21 août 1609, à Venise, Galilée monte les escaliers du campanile de la place Saint-Marc : derrière lui les princes de la ville, de l'église et de la famille Médicis. La première démonstration officielle de sa lunette astronomique va fasciner toute l'Europe. Bientôt il fait appel aux meilleurs verriers de Murano pour ciseler des lentilles et perfectionner l'invention. Les astronomes du monde entier vont découvrir, tantôt émerveillés tantôt consternés, le spectacle des satellites de Jupiter, la surface de la Lune et les profondeurs du cosmos, qui mettent à bas l'enseignement d'Aristote au profit du système de Copernic.Cliquez pour acheter le livre : L'œil de GaliléePendant ce temps, à Prague, le mathématicien impérial de Rodolphe II, Johann Kepler, n'a pas attendu la lunette pour révolutionner l'astronomie. Il a déjà découvert les lois mathématiques des mouvements planétaires et les principes de base de l'optique. Lui seul comprend le fonctionnement de la lunette astronomique et peut attester de la réalité des observations de son confrère italien. L'œil de Galilée, c'est lui, Kepler.Dans son nouveau roman, Jean-Pierre Luminet conte comment ces deux géants de la science se sont progressivement apprivoisés sans jamais se rencontrer : Kepler, aux prodigieuses capacités mathématiques mais fasciné par les mondes occultes ; Galilée et son génie rationnel de la mécanique, prudent sous le regard menaçant du Saint-Office.Après Le secret de Copernic et La discorde céleste, Jean-Pierre Luminet continue à nous faire découvrir l'histoire de ces bâtisseurs du ciel, qui ont définitivement changé notre façon de voir l'univers.- Bonnes Nouvelles des étoilesCliquez pour acheter le livre : Bonnes nouvelles des étoilesParler de l'univers, c'est parler de nous-mêmes.-- Savoir qui nous sommes : un composé d'atomes fabriqués dans le Big Bang et dans les étoiles.-- Savoir d'où nous venons : de météores qui ont emporté les molécules du vivant à travers les espaces intersidéraux.-- Savoir si nous sommes seuls : la chasse est désormais ouverte aux exoTerres qui pourraient loger nos cousins.-- Savoir où nous allons : planètes, étoiles et galaxies sont-elles condamnées à l'engloutissement dans des trous noirs ? L'univers se dilatera-t-il indéfiniment ?Jean-Pierre Luminet et Élisa Brune donnent les réponses qu'apportent les observations toujours plus précises de nos télescopes satellitaires. Dans un style flamboyant, ils nous expliquent comment nos modèles théoriques permettent de les comprendre et d'anticiper de sidérantes révolutions.- La Perruque de NewtonCliquez pour acheter le livre : La perruque de NewtonQue se cache-t-il sous la haute et lourde perruque d'Isaac Newton, professeur de mathématiques au Collège de la Trinité à Cambridge et membre éminent de la célèbre Royal Society of London ? Un cerveau d'exception, bien sûr, qui, dans la lignée des Copernic, Kepler, Galilée et Descartes, ces autres bâtisseurs du ciel, a dévoilé les lois de la gravitation universelle, la réfraction de la lumière et le calcul infinitésimal, et a publié le plus grand livre scientifique de l'Histoire. Mais aussi un crâne dégarni, tant par les vapeurs de soufre et de mercure de ses expériences alchimiques que par les nuits d'insomnie passées à relire les Écritures, pour restaurer la religion naturelle et calculer la date de l'Apocalypse. Le fondateur de la science moderne et rationnelle a, en effet, passé plus de temps à mener des expériences alchimiques, à étudier la théologie et la chronologie des religions anciennes qu'à pratiquer les sciences naturelles.La Perruque de Newton dresse le portrait stupéfiant d'un homme extraordinairement complexe qui, après une enfance solitaire et sacrifiée, est devenu ombrageux, colérique, vindicatif (de grands savants comme Hooke et Leibniz, qui ont osé contester la paternité de certaines de ses découvertes, l'ont appris à leurs dépens), paranoïaque, profondément obsessif - et notamment obsédé par Dieu. Cette figure de la raison, acclamée par les Lumières, s'est avérée également alchimiste acharné, féru de recherches ésotériques, directeur impitoyable de la Monnaie qui fera pendre les faux-monnayeurs, président tyrannique de la Royal Society, enterré comme un roi après une longue vie de 85 ans où il n'aura jamais connu de femme. La face cachée d'un exceptionnel génie scientifique.- Les Bâtisseurs du Ciel (l'intégrale)Copernic, Kepler, Tycho Brahé, Galilée, Newton... Rassemblés en un volume, les quatre grands romans de Jean-Pierre Luminet consacrés à ceux qui ont totalement changé notre vision de l’univers : Copernic, Kepler, Tycho Brahé, Galilée, Newton.Cliquez pour acheter le livre : Les Bâtisseurs du Ciel- Le Destin de l'UniversCliquez pour acheter le livre : Le destin de l'Univers (Folio/Essais, 2 volumes en coffret)Ce livre représente en quelque sorte la somme de tout mon travail en astrophysique relativiste.Tome IÀ la recherche du destin de l'univers, Jean-Pierre Luminet retrace les grandes étapes de l'évolution cosmique et esquisse des scénarios possibles : combustion programmée de la planète Terre, extinction du Soleil, explosion des étoiles, coagulation des masses en trous noirs, désagrégation des galaxies, refroidissement de l'univers tout entier du seul fait de la mystérieuse énergie sombre...Chemin faisant, il nous dévoile l'étonnant bestiaire de l'astrophysique qui regorge de créatures étranges, placées sous l'empire d'une gravité omnipotente : blafardes naines blanches, étoiles à neutrons hyperdenses, supernovae apocalyptiques, hypernovae et sursauts gamma...Tome IILe voyage que Jean-Pierre Luminet nous invite à faire au cœur de l'invisible dévoile les propriétés extravagantes des plus mystérieuses créatures du bestiaire de l'astrophysique : les trous noirs.D'une compacité extrême, parfaitement invisibles s'ils sont nus, ces puits extraordinaires de l'espace-temps deviennent les astres les plus brillants dès lors qu'ils dévorent du gaz, voire des étoiles entières.Ces maelströms emportant dans leur ronde matière, espace et temps, ces machines à produire de l'énergie, ces ordinateurs suprêmes peuvent aussi être la porte ouvrant sur d'autres univers.- 100 questions sur l'UniversPourquoi la nuit est-elle noire ? Que se passera-t-il quand le Soleil va mourir ? Pourquoi dit-on que nous sommes des poussières d’étoiles ? Pourquoi les planètes sont-elles rondes ? Un trou noir risque-t-il un jour de nous aspirer ?Devant l’Univers, nous sommes tous des enfants. C’est donc au plus grand vulgarisateur de notre temps en matière d’astrophysique, Jean-Pierre Luminet, que nous avons demandé de retrouver cette naïveté face au Grand Tout. Système solaire, étoiles, Big Bang, vie dans l’Univers… Il a réussi à mettre de l’ordre dans les espaces inter galactiques et, après exploration, en a rapporté cent réponses lumineuses. Tout en abordant les points clés, il nous introduit aux notions qui passionnent sa profession. Suivez le guide…

Sciences

Astronomie

Jean-Pierre Luminet

personnalité

01/06/2004

Alain Souchier est né en 1947. Dès son plus jeune age il est intéressé par l'astronomie et l'espace, passion qui s'affirme lorsque l'ère spatiale commence en 1957 avec le lancement du premier satellite artificiel. Il poursuit des études scientifiques et se livre au lancement de fusées d'amateur ainsi qu'à l'observation du ciel au moyen de lunettes construites par ses soins, tout en suivant les étapes qui conduisent l'homme sur la lune en 1969. C'est à cette période qu'il rejoint le Cosmos Club de France présidé par le journaliste et écrivain scientifique Albert Ducrocq.
 
A sa sortie de l'Ecole Centrale de Paris en 1971, Alain SOUCHIER concrétise cette passion en entrant à la Société Européenne de Propulsion (SEP) pour exploiter les essais du moteur Viking de 60 tonnes de poussée, alors en tout début de développement, qui équipera les 1er et 2e étages d'Ariane.
 
En dehors de cette activité professionnelle, il suit aux USA la mission lunaire Apollo 16 en 1972, le lancement de Skylab en 1973 et la mission Apollo Soyouz en 1975.
 
En 30 ans de carrière à SEP puis Snecma, il remplit les fonctions d'ingénieur d'études, chef de programme, chef du département "Essais", responsable technique de la propulsion d'Ariane 4 puis responsable général études et développement en charge d'un groupe de 400 ingénieurs et techniciens. Ces fonctions le conduisent à participer à des campagnes de lancement Ariane en Guyane dont le premier vol en 1979. Pour toutes ces activités le Centre National d'Etudes Spatiales français (CNES) lui décerne ses médailles de bronze et d'argent.
 
Sa volonté de participer d'encore plus près à la conquête de l'espace le conduit en 1977 à poser sa candidature comme astronaute pour la mission Spacelab 1. Il fait partie d'une première sélection de 45 français. En 1988 et 90, il accumule plus d'une heure d'apesanteur dans des vols paraboliques sur avions KC 135 NASA et Caravelle CNES , en mettant en œuvre une expérience de réservoir de satellite à tension superficielle.
 
En 1998, il prend en charge le Programme Préparation du Futur et Coopération Européenne en grosse propulsion à liquides, avec pour mission la préparation de l'avenir de la propulsion des lanceurs européens sur les 20 prochaines années.
 
En 1999, dans une perspective élargie de cette préparation du futur, il est l'un des fondateurs de l'association française "Planète Mars" qui vise, en liaison avec la "Mars Society" américaine, à promouvoir l'exploration de cette planète et corrélativement les moyens d'y accéder. Il en est actuellement vice-président. En novembre 2002 il participe, dans l'Utah, à une simulation d'exploration martienne au sein d'un équipage de 6 personnes astreintes à ne sortir d'un habitat laboratoire qu'en scaphandre. Il y expérimente un véhicule de reconnaissance de falaises martiennes de sa conception.
Alain Souchier a écrit de nombreuses communications en particulier pour les congrès de l'American Institute for Aeronautics and Astronautics (AIAA) et de l'International Astronautical Federation (IAF). Il a également écrit "Stations orbitales, ports de l'espace" et "Avions, fusées, navettes" dans la collection Cosmos Encyclopédie en 1972 et "Ariane" chez Flammarion en 1986.
Ses activités spatiales lui ont valu le rang de chevalier (1993) puis officier (2001) dans l'Ordre National du Mérite.

Sciences

Aéronautique

Alain Souchier

personnalité

22/01/2004

Agé de 51 ans, il a participé au centre NASA/JPL (le centre chargé des missions vers les planètes) aux missions martiennes Viking et Pathfinder. Il devient un vrai "Martien" en 1982, après y avoir séjourné dans l'équipe du programme Viking. En 1991, Taurus International et l'Ifremer, lui demandent de décliner son expérience pour cartographier avec précision l'épave du Titanic à partir de tous les films pris sur place : il réalise alors une maquette précise exposée au Centre National de la Mer "Nausicaa" (Boulogne-sur-Mer). 
En 1993, le JPL lui demande d'aider à créer le "Mars Education & Public Outreach Office" (Bureau des Relations Publiques des programmes martiens). Il en devient le Correspondant pour la France, effectue la promotion des missions martiennes auprès du grand public, et participe à toute l'organisation de la communication de l'événement Mars Pathfinder aux USA en 1997. Il effectue depuis la promotion des missions martiennes auprès du grand public.
Auteur de «Visions de MARS» (Editions La Martinière - Tallandier)" - "A la conquête de Mars» (Editions Larousse)" - "La conquête spatiale racontée aux enfants" (La Martinière-Jeunesse) - "LUNE" (Tallandier), il est aussi co-Auteur chez Encyclopaedia Universalis (le "Grand Atlas Universalis de l'Espace" et "la Science au Présent"). Il collabore en outre à quelques grands hebdos pour des articles de vulgarisation spatiale. Il est aussi Responsable des missions automatiques au sein de la section française de la Mars Society américaine. Veuf, il est père de cinq enfants.

Sciences

Astronomie

Olivier de Goursac

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20/01/2004

Né le 23 mai 1957 à Paris, M. Francis Rocard est Docteur es Science en Astrophysique (1986) de l'Université Paris-Sud. 
Il a débuté sa carrière comme astrophysicien au CNRS et a participé aux expériences IKS de la mission VEGA de survol de la comète de Halley en 1986 et ISM de la mission PHOBOS-88 d'étude minéralogique de la surface de Mars. 
En 1989, il entre au Centre National d'Etudes Spatiales où il est responsable des programmes d'exploration du système solaire. A ce titre, il a suivi la réalisation des missions MARS-96 d'exploration de Mars avec la Russie, CASSINI-HUYGENS d'étude du système de Saturne et de son satellite Titan en coopération avec l'Agence spatiale européenne et la NASA et ROSETTA, mission d'étude d'une comète avec l'ESA. 
Depuis 1998, il coordonne la mise en œuvre du programme d'exploration de Mars à travers les missions MARS EXPRESS, NETLANDER et à plus long terme la mission de retour d'échantillons.

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Astronomie

Francis Rocard

personnalité

11/01/2004

Formation professionnelle :Ecole Nationale de l'Aviation Civile. - Diplôme d'Ingénieur des Systèmes de la Sécurité Aérienne.- Nombreux stages de perfectionnement.
 Carrière professionnelle.- Du 02/11/82 au 30/08/89 : Maintenance régionale des systèmes de la sécurité aérienne à l'aéroport civil de Strasbourg-Entzheim. - Du 01/09/89 à ce jour : Enseignant à l'Ecole Nationale de l'Aviation Civile, département électronique, adjoint au chef de subdivision radionavigation. 
Vie associative.Membre fondateur (mars 1999) et webmaster de l'association "Planète Mars", section française de "The Mars Society".

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Aéronautique

Bertrand Spitz

personnalité

07/01/2004

Docteur es sciences, médaille d'argent du Cnes
Après des études scientifiques débutées à Paris (ESPCI) et terminées à la faculté des sciences de Strasbourg (ENSCS), Bernard Authier commence une carrière dans la recherche au Laboratoire de l'énergie solaire à Montlouis, puis au Service d'aéronomie à Verrières-le-Buisson. Ses mesures de températures en haute atmosphère sont l'occasion de présenter une thèse d'ingénieur-docteur sous la direction de J. Blamont.
En 1964 il part à Marseille, comme ingénieur du CNES puis du CNRS, seconder G. Courtès, dès la fondation du laboratoire d'astronomie spatiale. Tout au long de sa carrière, il coordonne plusieurs projets d'astronomie spatiale, dont les expériences du satellite D2B dont le succès lui vaudra la médaille d'argent du Cnes en 1975.
Il développe également des systèmes solaires à températures élevées pour pays tropicaux, d'abord à Marseille puis au Brésil et en Inde. Ses réflexions sur ces collecteurs se traduisent par un doctorat d'état (1982).
Bernard Authier a encadré plusieurs travaux de thèse et publié une trentaine d'articles scientifiques et techniques. Il a écrit notamment : 
« Entre Terre et ciel, à la découverte des sciences de l'atmosphère et de l'espace » Adapt-Vuibert, 2002

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Astronautique

Bernard Authier

personnalité

27/02/2003

André Brack est Directeur de Recherche Emérite au Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans. Astrobiologiste, il étudie les origines de la vie, son évolution et sa distribution dans l'Univers. Après des études de chimie et un Doctorat d’Etat ès Sciences Physiques obtenu à l'Université de Strasbourg, il a créé l'équipe d'Exobiologie au Centre de biophysique moléculaire. Il a effectué un séjour d’un an dans le laboratoire du Dr. L.E. Orgel au Salk Institute for Biological Studies en 1974. Il a été président de la Société Internationale pour l'Etude sur l'Origine de la Vie (ISSOL) de 1996 à 1999. Il a été membre de l'Equipe Scientifique de la mission Mars Express de l'ESA (1997-1998) et a présidé l'équipe scientifique associée à l'atterrisseur Beagle 2 de Mars Express (2002-2004). Il a créé Centre-Sciences en 1990, centre de culture scientifique, technique et industrielle de la région Centre et en a assuré la présidence jusqu’en 2005.
Actuellement, il est membre du bureau exécutif de la Sous Commission F3 du Comité de Recherche Spatiale (COSPAR). Il préside le Réseau Européen d'Astrobiologie, qu'il a fondé en 2001 et qui regroupe les astrobiologistes de 17 pays européens. Il est membre fondateur du GDR Exobiologie du CNRS depuis 1999 et membre du groupe thématique Exobiologie du CNES. 
Il a obtenu les distinctions suivantes : 
Lauréat du Prix 1973 du Groupe Français des Polymères ; Prix du Docteur et de Madame Henri Labbé de l'Académie des Sciences (1994) ; Premier Prix de Culture Scientifique du Ministère de la Recherche (1995) ; Fellow de la Société Internationale pour l’Etude sur l’Origine de la Vie (1999) ;Médaille de la Coopération Internationale du COSPAR (2002) ; Membre d'honneur du NAI, NASA Astrobiology Institute (2004).
André Brack a publié 180 articles dans des revues internationales, de nombreux articles de vulgarisation et 8 livres : 
1) L'évolution chimique et les origines de la vie - Brack, A. et Raulin, F., Masson, 19912) The molecular origins of life: assembling pieces of the puzzle - Brack, A., Editeur, Cambridge University Press, Cambridge (1998). 3) Exobiology in the Solar System & the search for life on Mars - Brack, A., Fitton, B. et Raulin, F., ESA Scientific Publication SP 1231 (1999).4) La chimie du vivant. De la protéine à la photosynthèse - Brack, A. et Mathis, P., Quatre à Quatre, Le Pommier (2000).5) Geochemistry and the Origin of Life - Nakashima, S., Maruyama, S., Brack, A. et Windley, B.F., Universal Academy Press, Inc., Tokyo, Japon (2001).6) La vie est-elle universelle ? - Brack, A. et Leclercq, B., EDP Sciences (2003).7) Et la matière devint vivante - Brack, A., Le Collège de la Cité, Editions Le Pommier (2004).8) Looking for life. Searching the Solar System. - Clancy, P., Brack, A. and Horneck, G., Cambridge University Press, Cambridge (2005).

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Astronomie

André Brack

personnalité

14/10/1993

Né le 23 décembre 1937, à Dourdan dans l'Essonne, Roger-Maurice Bonnet s'est très tôt passionné pour l'astronomie. Après ses études,à l'Université de Paris, il s'est orienté vers l'observation du spectre ultraviolet du Soleil au moyen de ballons, fusées et satellites artificiels. II a été ainsi le premier en France à placer un instrument astronomique à bord d'un engin spatial et le premier en France à obtenir des- images du soleil dans le spectre continu ultraviolet.
Il dirigea de 1969 à 1983 le Laboratoire de Physique Stellaire et Planétaire à Verrières-Le-Buisson qui est aujourd'hui devenu l'Institut d'Astrophysique Spatiale situé sur le campus de l'Université d'Orsay. 
Il recueille en 1979, 1980 et 1982 les meilleurs clichés du Soleil jamais obtenus en fusée, dans le rayonnement Lyman alpha de l'hydrogène. L'étude de ces clichés a permis de révéler la structure fine du champ magnétique de la chromosphère et de la couronne solaire. 
Il a été responsable de la construction du télescope et de la caméra multispectrale du satellite européen Giotto qui a rencontré la comète de Halley en 1986.
Au mois de mars 1983, Roger-Maurice Bonnet fut nommé Directeur du programme scientifique à l'Agence Spatiale Européenne (ESA). Sous cette fonction, il crée un programme de 20 ans appelé "Space Science Horizon 2000". Grâce à ce plan, il a convaincu les Ministres de la Recherche d'accroître de 5% par an jusqu'en 1994 le niveau du programme scientifique obligatoire de l'ESA qui stagnait à un niveau constant depuis 1971. " Horizon 2000 " comprend un ensemble de grandes missions, ainsi que des missions plus petites. Il a aussi introduit le concept des missions flexibles, ainsi que les missions SMART pour le test des technologies déterminantes afin de réduire le coût des missions scientifiques. La première mission SMART-1 est prévue pour 2002. Ce sera la première mission lunaire de l'Europe et un test de la propulsion électrique solaire nécessaire aux missions vers l'espace profond.
Sous sa direction ont été lancés les satellites Giotto, Hipparcos, Hubble Space Telescope, Ulysses, Huygens, et récemment ISO, SOHO, XMM-Newton et Cluster. Ces missions ont placé au premier rang dans le monde la communauté scientifique européenne et élevé l'Europe au rang de seconde grande puissance spatiale scientifique après les USA. Ont été également démarrés les projets Integral, Rosetta, FIRST, Planck, ainsi que Mars Express, la première mission européenne vers Mars, Bepi Colombo pour l'exploration de Mercure, le Next Generation Space Telescope (NGST), LISA pour l'observation des ondes gravitationnelles, GAIA, le Solar Orbiter, etc…
Dès 1990, il engagea l'étude d'une base lunaire scientifique qui a fait de l'Europe la principale initiatrice d' un retour vers l'exploration de notre satellite naturel.
En mai 1997, le Directeur Général de l'ESA chargeait Roger-Maurice Bonnet de définir la stratégie pour l'Observation de la Terre en Europe. S'appuyant sur les besoins réels des utilisateurs, il a établi le programme " Living Planet " comprenant des missions scientifiques moyennes et petites, un volet dédié à la préparation technologique, ainsi qu'un autre pour la préparation du nécessaire transfert vers les applications. Le programme a été présenté officiellement pour la première fois au Conseil de l'ESA réuni au niveau ministériel à Bruxelles en mai 1999, et a reçu une première tranche de financement. 
Le 30 avril 2001, après 18 ans passé à l'ESA, Roger-Maurice Bonnet quitte sa fonction de Directeur des programmes scientifiques, pour retourner au Centre National de la Recherche Scientifique où il détient le titre de Directeur de recherche de Classe exceptionnelle.
Le 31 octobre 2001, Roger-Maurice Bonnet devient avec Joël de Rosnay et Pierre Gilles de Gennes un des parrains de Futura-sciences.
Roger-Maurice Bonnet est Président du COSPAR.
Roger-Maurice Bonnet est l'auteur de plus de 150 articles scientifiques et publications pour le grand public. Il a écrit plusieurs ouvrages dont " Les Horizons Chimériques " publié chez Dunod (1992).
Il est également membre de plusieurs académies :
 Académie Internationale d'Astronautique depuis 1985
 Academia Europae, membre permanent, février 1989
 Académie d'Astronautique et d'Aéronautique, membre correspondant, juin 1989
Il a reçu aussi de nombreuses distinctions :
 Médaille de Bronze du CNRS ,1968
 Médaille d'Argent du CNES ,1976
 Prix Deslandres de l'Académie des Sciences, 1980
 Médaille I. Gagarine de la Fédération de Cosmonautique d'URSS, 1985
 Laurel 1985 Aviation Week and Space Technology, 1986 (Homme de l'Année)
 Distingué de l'Emil Award par l'Académie Internationale d'Astronautique, au titre de la coopération internationale dans le cadre de l'inter Agency Consultative Group, 1987
 Nommé "Personnalité de l'Année" dans les Sciences en France, 1987
 Médaille C. Tsiolkovsky de la Fédération de Cosmonautique d'URSS, 1987
 Nommé Chevalier dans l'ordre de la Légion d'Honneur 1989 
 Nommé "1993 Basic Scientist" par l'Académie Internationale d'astronautique, 1993
 Laurel 1993 Aviation Week and Space Technology, 1994
 Grand Prix de l'AAAF, 1996
 Promu Officier dans l'ordre de la Légion d'Honneur, 1998
 Laurel 1998 Aviation Week and Space Technology, 1999
 Lauréat du " 2000 COSPAR Award ", 2000
 NASA Public Service Medal, 2001
 Fellow of the European Geophysical Society, 2001
 Prix Icare des Journalistes Scientifiques, 2001
 Laureate Hall of Fame Award, Aviation Week and Space Technology, 2001

Sciences

Univers

Roger-Maurice Bonnet

personnalité

Richard Heidmann, né le 20 novembre 1943, est ancien élève de l'école Polytechnique (promotion 1963), et de l'école Nationale Supérieure de l'Aéronautique et de l'Espace (promotion 1968). Breveté pilote de l'aviation légère de l'Armée de Terre, il a exercé l'essentiel de ses activités professionnelles au sein du groupe Snecma, dans la propulsion spatiale essentiellement.
Il a d'abord participé à la genèse d'Ariane, avant de se vouer pendant de nombreuses années aux études de propulsion fusée. Puis il a exercé successivement les fonctions de responsable Qualité et de directeur des Programmes de la direction Grosse Propulsion à Liquides de Snecma-Moteurs, avant d'être nommé directeur Orientation Recherche et Technologie du groupe.
Sur le plan associatif, il a pris ces dernières années une part active dans la promotion de l'exploration de Mars et de l'accès de l'homme à ce monde, en tant que président fondateur de l'association Planète Mars (www.planete-mars.com), branche française de la Mars Society.
Richard Heidmann est Chevalier de l'Ordre National du Mérite.
Marié, il est père de deux enfants. 
Ses hobbies : informatique, astronomie.

Sciences

Astronautique

Richard Heidmann

personnalité

Philippe Stee est marié et a deux enfants.
Diplômes
Etudes supérieures à l'Université d'Orsay, Paris 11 (Licence et Maîtrise de physique)
Docteur en Astrophysique et Technique spatiale (Université Paris 7)
Habilité à Diriger les Recherches
 
Responsabilités administratives 
Membre de la Commission de Spécialistes de la section 34 (Astrophysique) à l'Université de Nice Sophia-Antipolis (UNSA).
Membre du Conseil Scientifique du Programme National en Physique Stellaire 
Administrateur de l'association régionale "Provence Science Technique Jeunesse" (de 93 à 96): PSTJ (www.chez.com/pstj)
Président de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) de Saint Vallier de Thiey (06) (de 93 à 95).
Travaux de recherche 
Etudie les processus physiques se déroulant au sein des étoiles chaudes : naissance, vie et mort de ces étoiles. Phénomènes de perte de masse. Modélisation numérique et physique théorique des étoiles chaudes. Observations avec l'interféromètre optique GI2T (Grand Interféromètre à 2 Télescopes) de l'Observatoire de la Côte d'Azur (Caussols). Responsable du Groupe Transfert en Astrophysique (GRETA) regroupant 50 chercheurs de 15 laboratoires de recherche en France.
Participation à des Ouvrages
- « Le Grand Livre du ciel » (ouvrage collectif) sous la direction de Ph. De la Cotardière. Ed. Larousse/Bordas
- « L'Univers » par J. Gontier Ed. Casterman, coll. Quelle Histoire
Séminaires/Conférences
"Modèles d'étoiles Be: du rêve à la (dure) réalité", Plateau de Calern, 5 Novembre 1992. 
"Modélisation et observation à haute résolution angulaire d'étoiles Be", Collège de France, 9 Novembre 1993. 
Mystérieuses étoiles Be: cibles privilégiées pour la synthèse d'ouverture optique", Observatoire de la Côte d'Azur, 4 Mars 1994. 
Une nouvelle percée dans la modélisation des étoiles B actives par interférométrie optique longue base", Observatoire de Toulouse, 19 Janvier 1995. 
"Physique du milieu circumstellaire des étoiles chaudes actives: que savons nous, qu'est ce que la haute résolution angulaire peut nous apporter ?", Observatoire de Meudon, 5 Mai 1998. 
"Physique des étoiles chaudes actives: que savons nous, que voudrions nous savoir?", Observatoire de la Côte d'Azur, 12 Mai 1998. 
« La haute résolution angulaire », 20 Novembre 2000, Centre Universitaire Méditéranéen
« Voir la surface des étoiles", 2 mars 2001, ASTRORAMA
« Le temps: du début à la fin ? » 15 octobre 2001: College Eganaude à Valbonne (environ 100 élèves) 
« L'univers: sommes nous seuls ? » 16 octobre 2001: Collège Canteperdrix à Grasse (environ 60 élèves) 
« Planètes, étoiles et galaxies : comment ne pas se perdre ? » 17 ocobre 2001: Collège St Exupery à St Laurent du Var: (environ 80 élèves) 
« Voir la surface des étoiles", 12 mars 2002, Centre Universitaire Méditerranéen, Nice

Sciences

Astronomie

Philippe Stee

personnalité

Arkan Simaan, né au Liban, émigre avec sa famille vers le Brésil à l'âge de deux ans et s'établit près de Brasilia. Il commence des études de physique à l'université de Sao Paulo, qu'il interrompt en 1970 quand il quitte le Brésil pour des raisons politiques. 
Il recommence ses études à l'Université Paris VII et obtient une maîtrise de Physique (1974), suivie d'un diplôme d'ingénieur de l'Institut Supérieur des Matériaux et de la Construction Mécanique (1976). 
Après un bref passage par l'industrie, il part en Algérie enseigner dans le cadre de la coopération culturelle pendant onze ans. 
De retour en France, il obtient l'agrégation de physique en 1994 et exerce actuellement dans un lycée de la région parisienne. Membre du bureau de l'Association Science Technologie Société (ASTS) et de l'Association Arago Kastler Langevin (AKAL), il participe activement à la préparation de rencontres scientifiques et culturelles et anime des stages et des conférences destinés aux professeurs de physique. 
Il a écrit notamment :
- L'Image du Monde des Babyloniens à Newton (Adapt Editions, 1998) en collaboration avec Joëlle Fontaine, agrégée d'histoire.
- Cette sentence vous fait plus peur qu'à moi-même : Giordano Bruno » (Cahiers rationalistes, février 2000) 
- La science au péril de sa vie – les aventuriers de la mesure du monde (Vuibert/Adapt, octobre 2001), livre qui a obtenu le « Prix spécial du livre d'astronomie » décerné par le 18ème « Festival d'Astronomie Haute Maurienne Vanoise.
- Vénus devant le Soleil Editions Adapt. 2004 C'est un phénomène extraordinaire : il se produit deux fois en huit ans, puis disparaît pendant plus d'un siècle. Malgré l'accroissement de l'espérance de vie, son observation est un privilège réservé à une génération sur trois : il ne reste plus un seul témoin de sa dernière manifestation en 1882. De plus, pour y assister, il ne suffit pas d'être au bon endroit : il faut aussi que le ciel s'y prête. Voilà pourquoi celui de 2004 pendant les journées ensoleillées de juin s'annonce comme une aubaine : tout est réuni pour en faire un événement de grande envergure.
- L'écuyer d'Henri le Navigateur - Editions l'Harmattan 2007 - Roman historique : Ce roman, fondé sur des chroniques médiévales, se déroule au XVe siècle autour d'une véritable icône de l'histoire du Portugal, l'infant Henri le Navigateur. Son écuyer c'est Raul Pimentel, qui part à l'aventure sur la "Mer ténébreuse": il nous fait participer au passage du cap Bojador en 1434 (le plus grand exploit maritime de l'époque), à la quête du Prêtre Jean, à la découverte des îles atlantiques et de la côte africaine. Sur fond de fanatisme religieux et de razzia d'esclaves, nous assistons au premier contact des européens avec des peuples jusque-là complètement inconnus.

Sciences

Matière

Arkan Simaan

personnalité

Au sein de la clinique de rhumatologie du service de réadaptation de l'hôpital Cochin à Paris, Claudie Haigneré exerce pendant huit ans une activité médicale. Pendant six ans, au laboratoire de physiologie neurosensorielle du CNRS à Paris, elle prépare des expériences scientifiques dans le domaine de la physiologie humaine et effectue des recherches sur l'adaptation des systèmes sensori-moteurs en microgravité.De 1990 à 1992, responsable des programmes de physiologie et de médecine spatiale à la Division sciences de la vie du CNES à Paris, Claudie Haigneré participe aux orientations de la recherche spatiale dans ce domaine en étroite collaboration avec les laboratoires français et internationaux. Elle assure, de 1989 à 1992, la coordination scientifique de la mission franco-russe ANTARES pour les expériences des sciences de la vie.Le 17 août 1996, Claudie Haigneré débute un vol de 16 jours à bord de la station orbitale russe MIR dans le cadre de la mission franco-russe CASSIOPEE et effectue de nombreuses expériences médico-physiologiques, techniques et biologiques.En mai 1998, elle rejoint la Cité des Etoiles comme astronaute suppléante pour la mission franco-russe PERSEUS qui débute en février 1999 à bord de MIR. Elle suit un entraînement complet d'ingénieur de bord de la station et de cosmonaute sauveteur de vaisseau Soyouz.En novembre 1999, elle est intégrée à l'Agence spatiale européenne et rejoint le corps des Astronautes européens à Cologne en Allemagne.En janvier 2001, elle rejoint à nouveau la Cité des Etoiles pour un entraînement de 9 mois pour la mission ANDROMEDE. Première astronaute française à voler à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS), Claudie Haigneré, ingénieur de bord n°1, réalise un programme expérimental dans les domaines de l'observation de la Terre , de l'étude de l'ionosphère, des sciences de la vie ainsi que des sciences de la matière.En 2009, Claudie Haigneré est nommée Présidente de la Cité des Sciences et de l’industrie (CSI) et du Palais de la découverte.Officier de la Légion d'Honneur, Chevalier dans l'Ordre national du Mérite, Claudie Haigneré est décorée de l'Ordre russe de l'Amitié des Peuples.

Sciences

Astronautique

Claudie Haigneré

personnalité

Née le 3 mai 1933 à New York aux USA, le prix Nobel Steven Weinberg est décédé à l’âge de 88 ans le 22 juillet 2021 à Austin (Texas). Pour le grand public, il est sans doute connu par son petit ouvrage du début des années 1970, le premier à vulgariser le tout jeune modèle standard à l’époque de la cosmologie du Big Bang : Les Trois Premières Minutes de l'Univers.Mais, pour les physiciens d’aujourd’hui, Steven Weinberg est l’un des trois architectes principaux de la théorie unifiée des forces nucléaires faibles et électromagnétiques, utilisant le mécanisme de Brout-Englert-Higgs et son boson éponyme, pour laquelle il recevra le prix Nobel de physique en 1979 avec Sheldon Glashow et Abdus Salam. La théorie électrofaible, comme on l’appelle maintenant, non seulement confortait la prédiction de l’existence du boson de Brout-Englert-Higgs (BEH) mais en prédisait trois autres, cousins du photon mais doués de masse en raison de l’existence du boson BEH, le boson Z neutre et les bosons W existant sous forme chargée.Weinberg et Salam avaient en fait complété en 1967 les idées avancées au début des années 1960 par Sheldon Glashow. Elles portaient déjà sur une unification de la lumière avec la force responsable de la radioactivité bêta, intervenant aussi bien dans les désintégrations radioactives chauffant la Terre que dans les réactions thermonucléaires du Soleil et la physique des neutrinos.Toutes les principales prédictions du modèle électrofaible dit de Glashow-Weinberg-Salam ont par la suite été vérifiées dans des expériences menées au Cern dont les plus emblématiques sont celles menées en 1983, prouvant l’existence des bosons Z et W, suivies bien sûr de celles du début des années 2010 avec le LHC qui ont confirmé l’existence du boson BEH.Weinberg nous parle de la trajectoire qui l'a amené à devenir un physicien. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © OnRampsUn théoricien des forces nucléaires et de la gravitation quantiqueOn a de la peine à le croire aujourd’hui mais dans le cas de Weinberg, son prix Nobel repose sur un court papier de quelques pages, peu prolixe en calculs, intitulé en anglais « A Model of Leptons ». Il avait alors 34 ans et comme la majorité des théoriciens des particules élémentaires à ce moment-là, il cherchait une description des forces nucléaires fortes entre hadrons.Le modèle de quarks constituant ces hadrons, comme les protons, les neutrons et les mésons pi, découvert en 1964 par Murray Gell-Mann, collègue de Richard Feynman à Caltech, et indépendamment par George Zweig, alors en poste au Cern, et tout jeune thésard de Gell-Mann, le prix Nobel de physique 1969, ne s’était pas encore imposé. La découverte par Harald Fritzsch et Murray Gell-Mann des équations de l’autre partie du Modèle standard de la physique des particules, la chromodynamique quantique (QCD ou Quantum Chromodynamics, en anglais) postulant l’existence d’autres cousins du photon, les gluons, était encore dans l’avenir.Weinberg scrutait donc les arcanes des hadrons et des forces collant neutrons et protons dans les noyaux en travaillant sur une hypothèse. Il fera plus tard la déclaration suivante à ce sujet : « J'ai soudain compris qu'il s'agissait d'une théorie parfaitement valable, mais que ce n'était pas à l'interaction que j'avais en tête qu'il fallait l'appliquer. En effet, ce n'était pas à l'interaction forte que la théorie pouvait servir, mais bien aux interactions faible et électromagnétique ».Steven Weinberg n’a pas travaillé que sur le monde des particules, on lui doit aussi des travaux dans le domaine de la cosmologie et de la relativité générale, notamment dans le mythique domaine de la gravitation quantique et en ce qui concerne l’énergie noire. Dès les années 1960, il a ajouté une pierre de plus à l’édifice déjà construit par Suraj N. Gupta dans les années 1950, puis par Richard Feynman, montrant qu’il était possible de déduire les équations de la théorie de la relativité générale d’Einstein à partir de la théorie quantique des champs et des principes de la théorie de la relativité restreinte.Vers le milieu des années 1960, Weinberg a ainsi découvert un théorème concernant en anglais ce que l’on appelle les « soft gravitons », c’est-à-dire les gravitons mous en français, et il a montré que l’on pouvait déduire le principe d’équivalence d’Einstein de la théorie quantique relativiste des champs. Rappelons que les gravitons sont les cousins des photons et que ces particules découlent de l’application de la théorie quantique au champ de gravitation. Bien que cette application ne soit pas sans problèmes graves, certains de ces calculs de gravitation quantique sont toutefois bien fondés et redonnent des résultats conformes aux expériences. Le « soft graviton theorem » de Weinberg est revenu sur le devant de la scène ces dernières années en contribuant à une piste prometteuse pour résoudre l’énigme du paradoxe de l’information avec les trous noirs quantiques de Hawking.Weinberg a également été l’un des premiers soutiens à la théorie de supercordes, sans doute l’approche la plus prometteuse pour pénétrer dans l’Univers de la gravitation quantique et décrire l’écume de l’espace-temps pour reprendre le titre de l’ouvrage de Jean-Pierre Luminet.Dans cette vidéo, Weinberg nous parle de la quête d'une théorie unifiée des lois de la physique fondamentale. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l'écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © Cosmology TodayUn grand enseignant et vulgarisateur de la physique moderneOn doit également à Weinberg des arguments laissant penser que la fameuse constante cosmologique introduite par Einstein pour construire le premier modèle cosmologique relativiste devait avoir une valeur faible et d’un certain ordre de grandeur au maximum selon des considérations liées au Principe anthropique faible, prédiction couronnée de succès par la découverte de l’expansion accélérée du cosmos observable à la fin des années 1990.Ces dernières années, Weinberg était toujours actif en publiant régulièrement sur arXiv des articles savants concernant la cosmologie. Il en a résulté un livre traitant justement de la cosmologie moderne et qui prolonge son célèbre traité introductif à la théorie de la relativité générale et l’astrophysique et la cosmologie relativiste qu’il a publié au début des années 1970 sous le titre Gravitation and Cosmology : Principles and Applications of the General Theory of Relativity. Weinberg était alors professeur au célèbre MIT où il donnait justement des cours sur ces sujets, cours qui vont décider de la carrière d’un autre futur prix Nobel de Physique alors en thèse au MIT, George Smoot.Ces dernières années aussi, Weinberg continuait de s’intéresser aux fondements de la mécanique quantique, qu’il ne trouvait pas satisfaisants comme Einstein avant lui ou un autre prix Nobel de physique, Roger Penrose. Il suivait les progrès du tout jeune domaine de l’information et des ordinateurs quantiques dont l’un des experts est son collègue et ami proche Scott Aaronson, qui lui rend d’ailleurs un hommage poignant sur son blog, ayant été en contact avec lui les derniers jours de sa vie.On peut voir la marque de cet intérêt dans son cours de mécanique quantique, un ouvrage un peu atypique qui n’en fait pas vraiment un cours de débutant mais au savoir néanmoins soigneusement distillé et qui peut servir de préambule au long et impressionnant traité de théorie quantique des champs que Weinberg a produit au cours des années 1990-2000.Comme cadeau final pour les étudiants et même pour les physiciens professionnels, Weinberg a également publié un cours d’astrophysique, bien que très calculatoire, et une sorte de résumé des fondements et de la structure de la physique moderne, des débuts de la physique atomique au XIXe siècle à la physique nucléaire en passant par la mécanique quantique, la relativité et finissant par la théorie quantique des champs. Foundation of Modern physics peut donc être considéré comme un préambule aux précédents ouvrages de Weinberg et un compendium de la formation générale de tout physicien avant d’aborder sérieusement la relativité générale et la théorie quantique des champs avancée. Signalons quelques-uns des autres livres à destination du grand public écrits par Steven Weinberg To Explain the World : The Discovery of Modern Science et Dreams Of A Final Theory: The Search for The Fundamental Laws of Nature.

Sciences

Physique

Steven Weinberg

personnalité

Mathématicien et physicien, Carl Friedrich Gauss est une figure incontournable du XIXème siècle, non seulement pour la quantité monumentale de ses découvertes et la profondeur de ses idées, mais aussi pour sa rigueur à laquelle il attachait la plus haute importance. Sa devise, Pauca sed matura (peu mais mûr), illustre la précaution que prenait Gauss à ne publier que des textes soigneusement affinés: une de ces phrase célèbres est que « lorsqu'un bel éfidice est achevé, on ne doit pas y lire ce qui fut l'échafaudage ». On peut ainsi concevoir qu'il n'ait pas souhaité la publication de certains de ses travaux.
Gauss influencera considérablement la vie mathématique de son époque et de fait annonce la révolution cantorienne.
Un génie précoce
Né le 30 avril 1777 à Brunswick, Carl Friedrich Gauss est le seul enfant d'une famille modeste. Son pére, Gebhard Dietrich Gauss, sait lire et écrire, ce qui lui permet d'exercer des métiers différents au gré des circonstances. Sa mère, Dorothea Benze, ne sait que lire, mais c'est auprès d'elle qu'il trouvera le soutien nécessaire à la poursuite de ses études.
Le jeune Gauss manifeste très tôt ses prédispositions intellectuelles, notamment en mathématiques. Il entre à l'école à l'âge de sept ans comme la plupart des enfants de son âge, mais lui sait déjà lire et écrire. Il se passionne pour le français, le latin et le grec, qu'il maîtrise en seulement deux ans! Encouragé par son maître, il fréquente l'école secondaire et poursuit sa formation au Collegium Carolinum à Göttingen, s'étant vu attribué une bourse par le duc de Brunswick. 
En 1796, il fait sa première découverte importante: en étudiant l'équation (déjà considérée par Vandermonde) et en remarquant que les racines de cette équation sont également réparties sur le cercle unité, il parvient à une construction à la règle et au compas du polygone régulier à 17 côtés. Mieux : son analyse lui permettra plus tard de montrer que l'on peut construire un polygone régulier à n côtés à la règle et au compas si n est un produit de nombres premiers distincts de la forme (nombres premiers de Fermat : les seuls connus à l'époque sont 3, 5, 17, 257, et 65537) et éventuellement d'une puissance de 2. La réciproque est vraie, mais Gauss n'en donne pas de preuve.
Gauss présente sa thèse de doctorat en 1799 : corrigeant et complètant la tentative de preuve due à d'Alembert il démontre le célèbre théorème fondamental de l'algèbre (ou théorème de d'Alembert-Gauss) qui indique qu'une équation polynômiale de degré n admet en général n racines (éventuellement complexes). Sa preuve fait usage d'arguments topologiques qui ne sont pas pleinement satisfaisants aujourd'hui, faute de théorèmes précis d'analyse inexistants à l'époque. Le raisonnement peut néanmoins être rendu parfaitement rigoureux, ce que fit plus tard Ostrowski. Du reste, Gauss composa durant sa vie trois autres démonstrations qui ne souffrent quant à elles d'aucun manque de clarté.
L'arithmétique, reine des mathématiques
En 1801, Gauss publie les Disquisitiones Arithmeticae, un ouvrage consacré à la théorie des nombres (la « reine des mathématique », selon lui) : cette oeuvre majeure au style étonnamment moderne consolide sa réputation. Les trois premiers chapitres forment une introduction à la théorie des congruences où sont développés le petit théorème de Fermat et le théorème de Wilson. Mais le véritable génie de Gauss apparaît dans les chapitres suivants où il démontre de deux manières différentes la loi de réciprocité quadratique, conjecturée par Euler et Legendre. Cette dernière permet de caractériser complètement les solutions de la congruence .
La première preuve est un raisonnement par récurrence, particulièrement illisible, mais la seconde, qui repose sur une étude fine des formes quadratiques, est bien plus claire.
Ajoutons que l'étude des résidus quadratiques est à la base d'algorithmes rapides permettant de savoir si un nombre est premier ou non, sans avoir à trouver une factorisation explicite.
Gauss a tenté de généraliser la loi de réciprocité quadratique à des congruences de degré supérieur, et c'est sûrement ce qui l'a mené à en donner six autres démonstrations : parmi elles, la quatrième (1808) et la sixième (1817) sont plus importantes que les autres, car elles comportent des techniques qui furent exploitées par d'autres mathématiciens.
Gauss publie en 1828 et 1832 deux mémoires sur la loi de réciprocité biquadratique, où il introduit les nombres complexes de la forme où x et y sont des entiers. Ces nombres sont désormais connus sous le nom d'entiers de Gauss.
Dans Analysis residuorum, qui ne sera pas achevé, il reprend, en sus de travaux sur l'analyse numérique et le calcul de certaines séries, la théorie des entiers de Gauss et considère également les nombres de la forme et où j est une racine cubique de l'unité et x, y des entiers (Kummer et Eisenstein s'en serviront pour démontrer la loi de réciprocité cubique). Il parvient ainsi à démontrer la conjecture de Fermat pour n=3 puis pour n=5.
Calcul en astronomie et méthode des moindres carrés
1801 est aussi l'année de la découverte de l'astéroïde Cérès par Piazzi, qui ne put observer l'astre qu'un mois avant qu'il ne disparaisse derrière le soleil. Gauss, informé de la nouvelle, cherche à déterminer la trajectoire de Cérès et met au point à ce dessein la méthode des moindres carrés*. L'astéroïde est retrouvé au lieu précis prédit par Gauss en décembre. La renommée du mathématicien franchit alors les frontières et il se verra offrir un poste à St-Petersbourg. Finalement, il accepte le poste de directeur du nouvel observatoire de Göttingen en 1807. Gauss contribuera grandement à la transformation de Göttingen en un centre de recherche réputé.
Son traité en deux volumes Theoria motus corporum coelestium in sectionibus conicis Solem ambientium (1809) restera pendant plusieurs décennies la référence en matière de calculs appliqués à l'astronomie (malgré l'absence de l'étude du mouvement parabolique, effectuée par Olbers quelques années auparavant).
En particulier y est décrite la célèbre loi normale (ou loi de Laplace-Gauss) pour l'estimation des erreurs.
* Legendre retrouve indépendamment la méthode des moindres carrés en 1806 en étudiant les orbites de certaines comètes. Une querelle d'antériorité l'opposera à Gauss, lorsque celui-ci publie sa version de la méthode en 1809.
Contributions en optique
Bien que Gauss cesse ses travaux théoriques en astronomie à partir de 1817, il continuera longtemps à observer le ciel. Ceci le conduisit naturellement à améliorer les lentilles pour supprimer les aberrations chromatiques : ce phénomène est dû au fait que selon la longueur d'onde (couleur) de la lumière, les rayons ne convergent pas au même point. 
La méthode d'approximation due à Gauss consiste à ne considérer que les rayons faiblement inclinés par rapport à l'axe optique du système (et proches de celui-ci), et ainsi de ne travailler qu'avec de petits angles d'incidence, de réfraction et de réflexion.
Mais ses idées théoriques sur la nature exclusivement corpusculaire de la lumière ne lui permettront pas de faire, dans ce domaine, des découvertes décisives.
Géodésie et géométrie
Le besoin de cartes précises à des fins civiles ou militaires au début du XIXème siècle est à l'origine des travaux de triangulation dont Gauss est chargé en 1818 : il arpentera l'Allemagne du nord de nombreuses années durant. Améliorant les instruments de mesure (dont l'héliotrope) il s'intéresse également aux surfaces courbes et aux projections entre celles-ci (généralisant l'étude de la cartographie, projection de l'ellipsoïde terrestre sur un plan). Il introduit les notions de représentation sphérique (l'application de Gauss, de nos jours généralisée à des variétés de dimension quelconque), de courbure totale en un point, et étudie les géodésiques (chemins les plus courts joignant deux points sur une surface), retrouvant un résultat de Jean Bernoulli.
L'étude de la courbure totale lui permet d'énoncer son fameux theorema egregium, indiquant que la courbure d'une surface peut être déterminée par des mesures d'angles et de distances sur la surface, sans référence à un espace tridimensionnelle. Il découvre aussi la formule dite aujourd'hui de Gauss-Bonnet sur la somme de triangles géodésiques, liée intimement aux géométries non-euclidiennes. Au sujet de ces dernières, Gauss se refuse à publier ses travaux et écrit à Bessel en 1829: « j'appréhende les clameurs des Béotiens, si je voulais exprimer complètement mes vues ». Gauss avait conscience que cette « étrange géométrie, tout à fait différent de la nôtre, entièrement conséquente en elle-même » contredisait la philosophie kantienne selon laquelle l'espace euclidien est un a priori antérieur à toute expérience.
Potentiel et électromagnétisme
La rencontre avec Wilhelm Weber en 1828 marque le début d'une collaboration productive : s'intéressant davantage à la physique, Gauss introduit pour la première fois la notion de potentiel, qu'il applique à la mécanique des solides et des fluides, mais surtout à l'électromagnétisme. Gauss fait nommer Weber professeur de physique en 1831 à Göttingen et ils étudient ensemble pendant six ans le magnétisme terrestre.
Ils mesurent l'intensité, la déclinaison et l'inclinaison de la force magnétique à l'aide du magnétomètre, conçu pour l'occasion par Gauss. Ceci leur permet en particulier de formuler deux théorèmes essentiels en électromagnétisme : il n'existe pas de monopôle magnétique; le flux d'un champ électrique à travers une surface fermée est proportionnel à la charge électrique totale contenue à l'intérieur de la surface.
Ils découvrent également ce que nous appelons désormais les lois de Kirchhoff et mettent au point un télégraphe primitif qui pouvait envoyer des messages à plus d'un kilomètre de distance. En leur honneur, le Gauss est aujourd'hui une unité d'induction magnétique et le Weber une unité du flux d'induction magnétique.
Un homme réservé au destin tragique
L'union de Gauss avec Johanna Osthoff semble avoir été aussi harmonieuse que courte : en 1809, quatre ans après leurs noces, elle meurt en donnant naissance à leur troisième enfant, qui ne survivra que quelques mois à la mort de sa mère. C'est le début d'une mélancolie qui ne quittera vraisemblablement jamais le savant.
Moins d'un an plus tard, il épouse Minna Waldeck, la meilleure amie de sa première femme. Mais ce mariage de raison, altéré par la discorde qui apparaît tôt avec ses fils les plus jeunes, ne le soulage guère de sa peine. En 1831, Minna Waldeck, à la santé fragile, meurt d'une longue maladie qui la rongeait depuis 1818. Tandis que ses frères émigrent aux Etats-Unis, Thérèse, la plus jeune fille de Gauss, s'occupe de la maison et soutiendra son père jusqu'à la mort de celui-ci.
Les idées progressistes du duc de Brunswick incarneront pour Gauss les mérites de la monarchie éclairée. Mais le duc, commandant les armées prussiennes, meurt au combat contre l'empire napoléonien en 1806. Après la victoire d'Iéna, Napoléon crée en 1807 le royaume de Westphalie et lève un impôt de guerre. L'ère napoléonienne, les révolutions démocratiques en Allemagne et l'insécurité financière qui en découle ne cesseront de conforter le savant dans ses positions conservatrices.
Cependant, Gauss ne s'implique guère en politique et l'épisode des « sept de Göttingen » illustre bien son attitude : en 1837, le nouveau roi de Hanovre commet un abus de pouvoir, et sept professeurs de l'université de Göttingen (dont Weber et le gendre de Gauss) signent une pétition, qui a pour conséquence leur radiation de l'université. Malgré le poids qu'aurait eu sa signature, Gauss n'intervient pas, ne voulant pas mêler politique et science.
A partir de 1840, les publications de Gauss ne concernent plus que des variations sur des thèmes plus anciens ou des problèmes mineurs. Mais il reste actif, s'intéresse aux travaux de Lobachevsky ou de Eisenstein, ainsi qu'aux statistiques et aux mathématiques financières : diverses spéculations lui permettent de constituer un capital équivalent à près de 200 fois son revenu annuel. Gauss semble aussi prendre goût à l'enseignement, probablement enhardi par la perspicacité d'étudiants comme Dedekind, Riemann ou Cantor.
Menant un régime consciencieux, Gauss n'a jamais souffert de maladie conséquente jusqu'à l'apparition de maux cardiaques en 1850. Trois ans plus tard, Riemann commence à rédiger sa thèse (Habilitationsschrift) sur les fondements de la géométrie, un sujet difficile choisi par Gauss. L'exposé de ce travail en 1854, auquel Gauss assiste, témoigne symboliquement de la présence en Allemagne de mathématiciens aptes à poursuivre l'oeuvre du « prince des mathématiciens ». Carl Friedrich Gauss meurt dans son sommeil le 23 février 1855 à Göttingen.
Après sa mort, douze volumes seront publiés, de 1863 à 1929. L'ordre initial de ses travaux sera bouleversé, notamment après la découverte par son petit-fils, en 1898, du journal scientifique de Gauss, qui couvre la période 1796-1814 et contient 146 énoncés portant sur des questions d'analyse, d'algèbre et de théorie des nombres. Parmi eux figurent une conjecture sur la répartition des des nombres premiers (démontrée en 1896 par Hadamard et de La Vallée Poussin), une étude des fonctions complexes et en particulier la formule intégrale de Cauchy, ou encore des travaux sur les géométries non-euclidiennes.
C'est essentiellement la publication de ce fascicule, mais aussi celle de son abondante correspondance scientifique avec les autres savants, qui permet de mieux comprendre les revendications d'antériorité que Gauss ne cessait de proclamer quand il lisait des mémoires présentés par de jeunes chercheurs.

Sciences

Astronomie

Carl Gauss

personnalité

Astronome d'origine italienne, naturalisé français, né le 8 juin 1625, d'abord au service du pape puis de Louis XIV qui l'invite à Paris en 1669, il est associé aux travaux de l'Académie Royale et s'installe dans les nouveaux bâtiments de l'Observatoire de Paris en 1671. Il y découvre, entre autres, 4 satellites de Saturne et la division des anneaux qui porte son nom. 

Giovanni Domenico Cassini est né en 1625 à Périnaldo, petite ville du comté de Nice alors en Italie. Après de solides études de lettres, de théologie et de jurisprudence, une grande curiosité intellectuelle le pousse vers la poésie et l'étude des mathématiques et de l'astronomie. Un riche amateur de Modène, le marquis C. Malvasia, l'invite à venir dans son observatoire. Là de nombreux instruments sont mis à sa disposition, et il peut travailler avec deux astronomes de grande notoriété: les pères Riccioli et Grimaldi.
Par ses observations de très bonne qualité et ses publications astronomiques de valeur, il se fait bientôt un nom célèbre, ce qui lui vaut d'être nommé professeur d'astronomie à l'Université de Bologne en 1650 : il a alors vingt-cinq ans. Peu après, il est délégué par le Sénat de Bologne pour arbitrer un différent entre Bologne et Ferrare à propos de la régulation des cours du Reno et du Pô. En 1663, il est nommé superintendant des fortifications et entre au service du Pape. Sa notoriété a franchi les frontières et, en 1668, Colbert, qui recherche des savants étrangers pour la nouvelle Académie, lui offre d'en devenir membre correspondant. Il accepte. Colbert l'invite alors à venir en France pour un séjour de durée limitée afin de l'aider dans la construction du nouvel observatoire. 

Le Pape l'autorise à partir temporairement et lui conserve ses titres et émoluments. De plus, Colbert lui offre des conditions avantageuses : son voyage est payé (1000 écus), il sera logé gracieusement et recevra une pension de 9000 livres.
Il quitte donc Bologne en février 1669 et arrive à Paris le 4 avril. Il est reçu par le Roi quelques jours après avec une faveur toute particulière. Il participe immédiatement aux travaux de l'Académie, et il essaie de faire modifier les plans de Perrault pour mieux adapter le bâtiment aux observations astronomiques. Mais son français est hésitant, son caractère autoritaire, et sa situation privilégiée auprès du Roi font qu'il n'est pas très favorablement accueilli par certains académiciens. 
Pensant rester peu de temps en France, il ne fait pas beaucoup d'efforts au début pour s'adapter aux moeurs et à la langue française. Mais il est peu à peu séduit par la vie et les conditions de travail qui lui sont faites; son ambition lui fait jouer un rôle actif dans l'important programme de recherche engagé par l'Académie et, réussissant à vaincre beaucoup d'oppositions, il y gagne des collaborations essentielles. 
Dès 1671, avant même que l'Observatoire ne soit achevé, il s'installe dans l'appartement préparé pour lui, et commence ses travaux d'observation et de recherche. Malgré plusieurs rappels du Pape, il se plaît tant qu'il manifeste le désir de rester en France, et sollicite sa naturalisation, qu'il obtient en avril 1673. 
Il découvre quatre satellites de Saturne : Japet (1671), Rhéa (1672), Thétis et Dioné (1684) ainsi que la fameuse division dans les anneaux qui porte son nom (1675)*.
Devenu aveugle en 1710, il meurt en 1712 et sera inhumé à Saint-Jacques-du-Haut-Pas, sa paroisse. 
Cassini est le premier d'une véritable dynastie d'astronomes parisiens : son fils Jacques Cassini (Cassini II, 1677-1756), son petit-fils César François Cassini (Cassini III, 1714-84) et son arrière-petit-fils Jean Dominique Cassini (Cassini IV, 1748-1845).
*N.B. En hommage à ses découvertes, le consortium ESA-NASA, a appelé Mission Cassini, l'ensemble comprenant le vaisseau spatial et la sonde Huygens qui a atteint le système saturnien en juillet 2004. 

Pour aller plus loin : 
Références (d'après Raymonde Barthalot, historienne des sciences, Observatoire de la Côte d'Azur) : 
- J.D. Cassini IV, Mémoires pour Servir à l'Histoire des Sciences et à celle de l'Observatoire de Paris, suivis de la vie de J.D Cassini écrite par lui-même, et des Eloges de plusieurs académiciens morts pendant la Révolution, Paris 1810 - J.B. Delambre, Histoire de l'Astronomie Moderne, 2 vol., Courcier lib. pour les Sciences, Paris, 1821. - A.F.0'D. Alexander, THE PLANET SATURN, A History of Observation, Theory and Discovery, (Toronto, London 1962), Dover Publications, New York, 1980 - R. Barthalot, L'Observatoire de Paris : Histoire, Science, politique (1667 -1795), thèse(3ème Cycle) Paris I-Panthéon-Sorbonne, 1982. - A.Cassini, GIO : DOMENICO CASSINI, Uno scienziato del Seicento, Testi e Documenti, Edizione a cura del Comune di Perinaldo, (Imperia), 1994. - E.Baiada, F. Bonoli, A. Braccesi, L'astronomia a Bologna, Museo della Specola, parte I, Universita degli Studi di Bologna, Cisma, Dipartimento di Astronomia, 1995. - Observatoire de Paris

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Astronomie

Jean-Dominique Cassini

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Comprendre les origines de l'univers et de la vie, pour mieux en anticiper les évolutions, est l'un des plus grands défis de l'humanité. À l'heure actuelle, cette exploration fait intervenir de multiples disciplines scientifiques, soutenues par l'évolution des technologies qui permettent un plus grand éventail d'observations possibles, offrant une grande variété de domaines de recherche.Intrigué depuis longtemps par les évènements naturels de grande envergure, j'ai débuté mes études en géologie-sciences de la Terre, qui m'ont permis de mieux comprendre les phénomènes de création et d'évolution de notre Planète, que j'ai poursuivies par un master en Planétologie et Exploration spatiale à l’université Paris-Saclay. Au cours de mes divers projets de recherches scientifiques (par exemple sur la géologie martienne), je me suis passionné pour la veille scientifique et le partage de l'état des connaissances dans les domaines de la géologie terrestre et extraterrestre, l'exploration spatiale, l'astronomie et l'environnement.

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Pierre Omaly

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Passionné par les vertiges du cosmos autant que par la complexité du vivant, j'ai toujours trouvé dans la science un motif d'émerveillement. C'est d'abord le plaisir de partager et vulgariser ces merveilles qui m'a amené vers le journalisme scientifique. C'est ensuite la prise de conscience du moment de rupture historique que nous traversons — l'Anthropocène — qui forge ma conviction du rôle crucial que doit jouer la vulgarisation scientifique : mieux comprendre le monde pour mieux le préserver.Reportages télé, réalisation de podcasts et presse écrite, je participe depuis une dizaine d'années à ce décryptage du monde. J'ai notamment travaillé 4 ans à la rédaction d'Usbek & Rica, avant de rejoindre Futura comme rédacteur en chef du magazine papier.

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J'ai effectué mes études à l'Ecole Normale Supérieure. Je suis agrégé de physique et docteur en astrophysique de l'université Pierre et Marie Curie (Paris VI en 1998). Après mon doctorat, j'ai travaillé sur le rayonnement et la conduction thermique aux courtes échelles de temps et d'espace, à l'Ecole Centrale Paris de 1998 à 2003, à l'ISAE-ENSMA de 2003 à 2008 et depuis 2008 à l'université de Poitiers où j'effectue ma recherche au sein de l'institut P' (UPR CNRS 3346).

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Karl Joulain

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La tête dans les étoiles et les yeux rivés vers la Terre.L’astronomie et les sciences de la vie et de la Terre m’ont toujours fasciné. Plongée dès mon adolescence dans les documentaires scientifiques, j’ai très tôt eu l’ambition de travailler pour un média traitant de ces thématiques. Ma passion : le journalisme. Et ayant à cœur la préservation de notre environnement, j’ai pu travailler pour ma première expérience journalistique en tant que rédactrice web au cœur d’un média qui veut prendre soin de la planète. Aujourd’hui, grâce à Futura, j’ai également l’occasion de mêler une grande partie de mes centres d’intérêt en travaillant en tant que monteuse et journaliste audio pour plusieurs podcasts. Musique, recherche et sciences, tout ce que j’aime est présent pour prendre plaisir à monter chaque épisode de Vitamine Tech, Futura Tech, Bêtes de science, Fil de Science ou encore Jeune Pousses.

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Adèle Ndjaki

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Avant de rejoindre le département de physique de l'UMBC, le Dr Foord était chercheur postdoctoral Porat à l'Université de Stanford, travaillant à l'Institut Kavli d'astrophysique et de cosmologie des particules (KIPAC). Au KIPAC, le Dr Foord a travaillé avec Chandra et XMM-Newton pour mesurer l'activité des rayons X des trous noirs supermassifs en interaction. Elle a également utilisé le télescope spatial Hubble, le Sloan Digital Sky Survey et le télescope infrarouge WISE pour en savoir plus sur l'impact de l'environnement des trous noirs supermassifs sur leur évolution et leur croissance.Bien qu’il existe désormais un large consensus sur le fait que les noyaux galactiques actifs (AGN) jouent un rôle important dans l’évolution de leur environnement, les processus qui déclenchent les différentes formes d’activité des AGN restent flous. Il est prévu que des fusions majeures de galaxies induisent des AGN. Cependant, la question de savoir si les interactions galaxie-galaxie déclenchent ou non l'accrétion sur les SMBH reste un sujet de débat. Les recherches du Dr Foord se concentrent sur les indicateurs d'observation de la croissance des SMBH induite par les fusions, ou double AGN ; ils sont des indicateurs de la formation en cours de galaxies et représentent des cas rares où le lien entre l'environnement et la croissance des trous noirs (ou son absence) peut être sondé. En tant qu'astronome observationnel, le Dr Foord utilise les observations aux rayons X (Chandra, XMM-Newton, Swift) pour observer les trous noirs supermassifs en accrétion et relie leur activité aux rayons X à l'émission de leurs galaxies hôtes (en optique et IR, avec télescopes tels que SDSS, HST et WISE). De manière générale, le Dr Foord s’intéresse à l’astronomie des rayons X à haute résolution et aime rechercher des preuves d’émissions étendues de rayons X autour des trous noirs supermassifs en accrétion afin de mieux comprendre leur évolution à travers le temps cosmique.

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