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    La tour à plomb de Couëron est l'un des derniers édifices de l'époque industrielle nantaise du XIXe. Elle faisait partie d'une usine de la Société des fonderies et laminoirs de Couëron construite en 1861, qui traitait le mineraiminerai de plomb et possédait des laminoirs à laiton et cuivrecuivre.

     Tour à plomb de Couëron - Loire-Atlantique. © Pymouss44 - Domaine public

     Tour à plomb de Couëron - Loire-Atlantique. © Pymouss44 - Domaine public

    Elle deviendra l'usine de plomb « La Vieille » vers 1935, puis usine « Pontgibaud », et usine « Tréfimétaux » qui fermera en 1988. Elle appartient maintenant à la ville de Couëron. La constructionconstruction de la tour a été terminée en 1878. Elle s'élève à environ 70 mètres et son diamètre est de 11,30 mètres. Elle permettait la fabrication de plombs de chasse.

    Fonctionnement des tours à plomb

    Après avoir fait fondre du plomb pour le rendre liquideliquide, on le fait s'écouler du haut de la tour au travers d'une grille calibrée, ce qui permettait d'obtenir de fines gouttelettes de plomb qui, pendant la chute, prenaient une forme sphérique et finissaient leur course dans un bac d'eau de refroidissement.

    Le scandale de la tour à plomb de Metaleurop

    2003 fut l'année du scandale Metaleurop, et la tour à plombs de chasse de l'usine, de plus de cinquante mètres qui dominait le Pas de Calais, eut un sort aussi tragique.

    L'association Chœurs de Fondeurs essaya d'inclure la tour dans le plan de réaménagement. Hélas les aménageurs invoquèrent sa fragilité. La tour de Noyelles-Godault fut donc dynamitée en mars 2006.

    À voir, le site de Victor Péliks, avec une série de photos et un article de la Voix du Nord relatant les dernières secondes de la tour.

    Tour à plomb Metaleurop. © Domaine public

    Tour à plomb Metaleurop. © Domaine public