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    La technique d'observation des étoiles doubles par les occultations

    La technique d'observation des étoiles doubles par les occultations

    A la base, un télescope et un observateur motivé suffisent. Mais une bonne liste de prévisions est très utile, afin de bien organiser le temps d'observation. De nombreux logicielslogiciels permettent de composer soi-même son programme d'observation des occultations, mais il est préférable de disposer de prévisions élaborées par des organismes comme IOTA ou ILOC (voir en annexe), ou par l'astronomeastronome belge Jean Schwaenen. Ces listes, calculées pour la position géodésique de l'observateur qui en fait la demande, mentionnent à quelques secondes près les instants des occultations accessibles à la puissance du télescope, et mentionnent aussi par un codagecodage simple quelles sont les étoiles dont la duplicité est avérée ou douteuse. Pour en savoir plus sur les caractéristiques de ces étoiles, il existe un catalogue nommé DSFILE. Disponible gratuitement à l'adresse de Henk J.J. Bulder, en Hollande, ce catalogue est régulièrement mis à jour et il est la source de renseignements la plus complète actuellement sur les étoiles doubles ou multiples découvertes au moyen des occultations lunaires ou astéroïdales. C'est à Henk Bulder que sont envoyées les observations d'étoiles doubles connues ou nouvelles.

    L'instrument de Jean Bourgeois, avec lequel il a découvert la plupart de ses étoiles doubles. C'est un télescope de 30 cm de diamètre et de 1,42 m de distance focale, dont l'optique a été taillée par le français Jean-Michel Prime, et dont la mécanique et l'électronique ont été réalisées par Jean Bourgeois.. La caméra vidéo CCD est placée directement au foyer primaire afin de réduire au maximum les pertes de luminosité.

    L'instrument de Jean Bourgeois, avec lequel il a découvert la plupart de ses étoiles doubles. C'est un télescope de 30 cm de diamètre et de 1,42 m de distance focale, dont l'optique a été taillée par le français Jean-Michel Prime, et dont la mécanique et l'électronique ont été réalisées par Jean Bourgeois.. La caméra vidéo CCD est placée directement au foyer primaire afin de réduire au maximum les pertes de luminosité.

    L'observateur, outre qu'il est préférable qu'il aie une bonne expérience de l'observation des occultations ordinaires, a intérêt à s'entraîner à bien estimer la durée du palier de luminositéluminosité que provoque l'occultation d'une étoile double, puisque c'est la seule donnée qu'il peut fournir, en dehors de l'estimation de l'éclat des composantes de l'étoile. Un programme informatique qui permet un tel entraînement est en préparation, et sera bientôt disponible sur InternetInternet, à l'adresse du Cercle Astronomique de Bruxelles reprise en annexe. Un autre moyen de déterminer cette durée avec une très bonne précision est d'utiliser une caméra vidéo CCDCCD très sensible. Il existe sur le marché de telles caméras qui permettent de discerner des étoiles de magnitude 10 ou même 11 avec un télescope de 20 cm d'ouverture (voir annexe). Un magnétoscope est alors indispensable pour enregistrer l'occultation, la lecture de l'enregistrement permettant d'obtenir une information plus objective du phénomène observé. Une webcamwebcam permet aussi la capture de l'événement sur le disque durdisque dur d'un ordinateurordinateur.