Un groupe d'experts du National Research Council américain vient de publier un rapport pointant le manque de transfert d'innovations entre les satellites expérimentaux et ceux utilisés pour les prévisions météorologiques.

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    Alors que de grandes avancées ont été réalisées dans la compréhension du climatclimat depuis le lancement du premier satellite météorologiquesatellite météorologique en 1960, les applications pratiques n'ont en effet pas réellement suivi. En cause, la séparationséparation trop marquée entre recherches fondamentale et appliquée. Aux Etats-Unis, le développement de nouvelles technologies d'observation de la Terreobservation de la Terre est en majorité sous la responsabilité de la NASA.

    De son côté, la NOAA (National Oceanic and Amospheric Administration) gère la constructionconstruction et l'exploitation des satellites météorologiques. Selon les experts, un bureau commun aux deux agences pourrait apporter une plus grande efficacité, en anticipant le passage aux applications dès la conception des missions scientifiques. L'enjeu n'est pas négligeable : plus de 40% des 10 000 milliards de dollars générés par l'économie américaine chaque année dépendent des conditions climatiques.