La commission Gheman semble penser que ce serait le même type d'erreur de management relevé après la catastrophe de Challenger, qui serait à l'origine de l'accident de Columbia. Les membres de la commission ont en effet l'impression que les problèmes existant au temps de Challenger n'ont pas été entièrement résolus.

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    Ron Dittemore montre un morceau de mousse isolante semblable à celui qui s'est détaché de Columbia lors de son ultime décollage.crédit : NASA

    Ron Dittemore montre un morceau de mousse isolante semblable à celui qui s'est détaché de Columbia lors de son ultime décollage.crédit : NASA

    Ce sont surtout les processus de prises de décisions et de remises en question au sein de la NASA qui sont mis en cause.

    De la même façon, les problèmes sur les anneaux des boosters de ChallengerChallenger et ceux sur la moussemousse isolante du réservoir externe de ColumbiaColumbia avaient été identifiés mais n'avaient pas été pris au sérieux. Ils ont été traités comme des simples actes de maintenance et non comme des défauts majeurs.

    Diane Vaughan, un professeur de sociologie du Boston College, affirme que la NASA n'a pas appris de ses propres erreurs. Le débris observé en orbite au coté de Columbia a été identifié comme étant un joint entre deux panneaux en carbonecarbone.

    Le scénario probable est que l'impact de la mousse isolante aurait ouvert une brèche dans l'aile. Du plasma se serait ensuite engouffré à l'intérieur de la structure de l'aile pendant la rentrée ce qui aurait mené à la désintégration de Columbia.

    La NASA a déclaré que la navette Atlantis ne décollerait pas avant mars 2004.