Au moment même où on apprenait que son service d'accès à Internet haut débit par satellite serait lancé au milieu de l'année 2020, le P.-D.G. de SpaceX testait la connexion en envoyant deux tweets.


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    Jamais à court d'actions médiatiques et de déclarations tapageuses, Elon MuskElon Musk a marqué les esprits mardi soir en postant un simple petit message sur TwitterTwitter : « J'envoie ce tweet dans l'espace via le satellite StarlinkStarlink. » Le sulfureux investisseur ne pouvait trouver meilleure vitrine pour faire la promotion de son futur service d'InternetInternet à haut débitdébit basé sur des satellites, et il a ensuite posté un second tweet pour partager sa surprise.

    Dans les tuyaux depuis des années, le projet devrait enfin voir le jour. SpaceNews rapporte que SpaceXSpaceX vise une commercialisation dès l'été prochain. Avant cela, la société mère de Starlink doit effectuer six à huit lancements, avec 60 satellites par trajet, afin de rendre le service opérationnel, a expliqué mardi une dirigeante.

    Quel matériel et quelle commercialisation ?

    Pour l'instant, la société d'Elon Musk a obtenu une licence de la Federal Communications Commission (FTC) pour lancer près de 12.000 satellites en orbite, auxquels il faut ajouter la demande auprès de l'Union internationale des télécommunicationsUnion internationale des télécommunications (UIT) pour en mettre en orbite 30.000 supplémentaires.

    Pour l'instant, Starlink, c'est 60 satellites lancés en mai dernier via les fuséesfusées SpaceX, dont trois étaient hors-service après leur lancement. C'est dire si on est encore loin des 42.000 envisagés. D'ailleurs, il faut rappeler que la mise en orbite n'est qu'une étape dans la fourniture d'un Internet à haut débit planétaire, puisqu'il faudra ensuite raccorder les clients au réseau, via un boîtier. Pour l'instant, le modèle commercial reste d'ailleurs flou, et on ne sait pas si Starlink proposera son service à des opérateurs existants, ou s'il commercialisera directement son offre.