Aux Etats-Unis, les médicaments génériques font aujourd'hui l'objet de plus de 50% des ordonnances. Pour lancer un générique, les fabricants doivent normalement attendre l'expiration des brevets déposés pour le produit d'origine.

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    Mais depuis quelques années, les compagnies spécialisées dans ce commerce deviennent de plus en plus gourmandes ; elles engagent des démarches de "contre-brevet" sur des versions très légèrement différentes des médicaments de marque, avant la fin des brevets originaux.

    C'est ainsi qu'en 2002, 83 demandes de ce genre ont été faites, contre 7 en 1992. Le risque pour les industrielsrisque pour les industriels du générique est limité, les coûts entraînés par les poursuites judiciaires des compagnies pharmaceutiques classiques étant largement contrebalancés par les gains potentiels en cas de victoire.

    Et de fait, la vente de ce qu'on appelle les "génériques de marque" rapporte.
    Le prix moyen des génériques, tous types inclus, a augmenté de 8% l'an dernier, deux fois plus que celui des médicaments de marque. Et avec des budgets de recherche et développement fortement réduits, les profits réalisés par leurs fabricants (16% en 2001 selon un rapport fédéral) approchent désormais ceux des industriels de la marque 20%).