Suite aux nouvelles mesures de restriction des contacts avec l'industrie annoncées début février par Elias A. Zerhouni, le directeur des National Institutes of Health (NIH), un certain nombre de chercheurs, notamment des chercheurs confirmés, contestent violemment les changements et envisagent des recours en justice.

au sommaire


    Ces mesures imposent en effet, à compter d'avril, à tous les responsables hiérarchiques de se défaire des actions de sociétés pharmaceutiques ou de biotechnologiebiotechnologie qu'ils possèdent, ainsi qu'à tous les personnels susceptibles de passer des contrats ou d'attribuer des crédits de recherche à des sociétés de ce secteur.

    Tous les autres scientifiques se voient interdire de posséder plus de 15 000 dollars en actions de telles sociétés. Enfin ils ne pourront plus accepter de paiements ou réaliser des missions de conseil auprès de compagnies du secteur de la santé voire d'universités et centres de recherches qui bénéficient de financements de la part des NIH.

    Des groupes de chercheurs mécontents ont contacté l'American Civil Liberties Union pour examiner leurs possibilités de recours au titre du premier amendement à la constitution sur la liberté d'expression. Le collectif compte commissionner un avocatavocat pour plaider auprès du ministère et demander en justice un délai supplémentaire avant la mise en oeuvre des nouvelles règles.

    Le NIH Fellows Committee a quant lui proposé que les stagiaires, chercheurs invités ou sous contrat temporaire soient exemptés des mesures proposées.