Claudie Haigneré, ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles Technologies, vient de célébrer le début de la présidence française d'EUREKA, organisation inter-gouvernementale dont l'objectif est d'améliorer la compétitivité européenne en rapprochant entreprises et laboratoires publics.

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    L'idée qui a sous-tendu la création d'EUREKA est que l'Europe se montre moins efficace pour transférer les résultats de ses recherche vers l'industrie à celui de ses grands concurrents mondiaux, alors qu'elle dispose d'un potentiel de recherche et développement comparable, tant en volume qu'en qualité. EUREKA en favorisant les coopérations technologiques permet ainsi de favoriser ces transferts et, ce faisant, d'améliorer la compétitivité européenne. Depuis 1985, date de sa création, EUREKA a ainsi labellisé plusieurs milliers de projets dans l'Union européenne.

    Organisme de recherche ouvert sur l'Europe, le CEA mène une politique très active de collaboration avec ses partenaires européens. Cela se traduit notamment par une participation active à des projets labellisés EUREKA. Entre 2000 et 2002, le CEA s'est impliqué dans plus d'une trentaine de ces projets, dont onze projets dits "traditionnels", qui couvrent les domaines de l'environnement, l'énergieénergie, le médical, les technologies de l'information et de la communication, les biotechnologiesbiotechnologies et les matériaux.

    Par ailleurs, pour cette période, l'instance décisionnaire du ministère de l'Industrie, des Finances et de l'Economie a statué favorablement sur 96 projets, dont 28 impliquant le CEA au travers des projets stratégiques du domaine des technologies de l'information et de la communication tels que MEDEA+, programme consacré à la microélectronique, qui permet à 11 000 personnes réparties dans 17 pays européens de travailler d'une manière coordonnée.

    La présidence française d'EUREKA durera jusqu'en juillet 2004.