La capacité des disques n'a jamais cessé d'augmenter avec le temps et nous avons assisté ces dernières années à une progression de l'espace de stockage, assez fulgurante dans ce domaine.

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    Quelle capacité pour les disques durs de demain ?

    Quelle capacité pour les disques durs de demain ?

    En effet, d'après Currie Munce, vice-président de la recherche chez "Hitachi Global Storage Technologies" (filiale qui a notamment racheté la branche disques dursdisques durs d'IBMIBM) cité par le site Cnet, la capacité des plateaux qui composent les disques durs ont augmenté de 30% de 1956 à 1991, de 60% de 1991 à 1997 et cette capacité a même doublée chaque année de 1997 à 2001.

    Mais cette euphorieeuphorie du Gigaoctet à laquelle on assiste depuis quelques années pourrait bien retomber dans les mois qui viennent.

    En effet, les fabricants de disques durs vont devoir faire face à plusieurs problèmes de taille très prochainement.

    En premier lieu on peut citer les problèmes d'ordre économique. Très peu d'utilisateurs ont à l'heure actuelle besoin de disque possédant des plateaux de plus de 80 Go. La demande de disque de très grosse capacité est d'ailleurs en baisse. Les entreprises qui sont pourtant de grosses consommatrices de Gigaoctets n'augmentent actuellement leur capacité de stockage que de 20 à 40% par an.

    A cela viennent s'ajouter des problèmes technologiques. L'augmentation des capacités des disques demande des têtes de lecture / écriture de plus en plus petites. Or les fabricants ont plus en plus de mal à mettre au point ces têtes qui utiliseront prochainement des élements d'une taille de 0.1 micron.

    L'augmentation de la capacité des plateaux des disques a également obligé une réduction constante de l'espace alloué pour stocker chaque bit (plus petite composante d'une donnée). Ces bits sont inscrits sur les plateaux dans un domaine magnétique, par conséquent les fabricants pourraient se heurter prochainement à une limite qui souvent été traitée dans ce domaine et qui est connue sous le nom de "superparamagnetic".

    Ce nom designe en réalité un problème de stabilité des bits qui pourrait avoir lieu si l'espace alloué pour stocker un bit est inférieur à une certaine taille. Avec des instabilités à ce niveau, il serait alors impossible de stocker des données de manière fiable.

    Face à cela les concepteurs devraient se concentrer d'avantage sur la miniaturisation des disques afin de satisfaire le marché des baladeurs MP3 et des PC portables.

    Pour ce qui est de la capacité des disques, Currie Munce annonce que face aux problèmes enoncés auparavant, les fabricants de disques devraient se contenter d'augmenter la capacité de leurs disques de "seulement" 40 à 60% dans les années qui viennent.

    Parallèlement à cela, les unités de recherche et développement chercheront des solutions pour palier à ces problèmes technologiques. L'une des solutions serait d'employer une nouvelle méthode d'enregistrement baptisée "Perpendicular recording" qui permettrait de stocker les informations dans des "blocs" en 3D, alors que les disques actuels stockent des informations dans des "blocs" de données en 2D.

    Cette technologie qui nécessite une refonte complète de la conception des disques durs pourrait être employée d'ici trois à quatre ans.