Une étude inquiétante montre la méconnaissance d’une partie des États-Uniennes dans des notions relativement simples de biologie de la reproduction. Elles ignorent par exemple l’effet du tabagisme ou de l’âge sur la capacité à faire un enfant.

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    Une part conséquente des Américaines est ignorante concernant la reproduction. C’est donc leur propre santé et celle de leur enfant qu’elles mettent en péril. © Yorgos Nykas, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Une part conséquente des Américaines est ignorante concernant la reproduction. C’est donc leur propre santé et celle de leur enfant qu’elles mettent en péril. © Yorgos Nykas, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

    Ce qui est évident aux yeuxyeux des uns ne l'est pas forcément pour tout le monde. La preuve une nouvelle fois avec une étude de l'université de Yale (États-Unis) dans la revue Fertility and Sterility. Cette recherche révèle qu'une partie des États-Uniennes connaissent mal leur propre corps et ses limites. Au moins en matière de reproduction. Les idées reçues circulent toujours.

    Ainsi, elles seraient par exemple 20 % des 1.000 femmes sondées à ignorer l'impact négatif de la vieillesse sur la capacité à procréer. De la même façon qu'un tiers d'entre elles ne sont pas informées des effets du tabac ou de l'alcool durant la grossessegrossesse sur le fœtusfœtus, ni l'incidenceincidence de menstruations irrégulières sur la fertilité. En tout, 40 % des participantes reconnaissent s'inquiéter de leur capacité à procréer.

    Plus de dialogue sur la fertilité

    Autre point intrigant : 23 % des femmes qui ne veulent pas avoir d'enfant ne prennent pas de contraceptif, tandis que la moitié des sondées n'ont jamais abordé le sujet avec un professionnel de santé. Pas étonnant donc qu'il y ait tant de lacunes. Notamment sur les meilleures façons de concevoir un bébé. La moitié des participantes ne savent pas qu'il est préférable d'avoir un rapport sexuel avant l'ovulationovulation plutôt qu'après, par exemple.

    Une situation insupportable pour les auteurs, qui s'étonnent de ce constat dans une société pourtant où l'accès à l'information est simple et le niveau d'éducation plutôt élevé. Ce travail met donc en évidence l'importance des lacunes de la population générale et invite davantage au dialogue, aussi bien à l'intérieur du cercle familial qu'avec les professionnels de santé.