La NASA n'a pas renoncé à l'exploitation des échantillons de particules des vents solaires récoltés pendant deux ans par Genesis.

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    La sonde après son crash

    La sonde après son crash

    La sonde avait manqué sa descente sur Terre en septembre dernier par suite d'une erreur de conception des capteurscapteurs de décélération (qui devaient déclencher un parachuteparachute), capteurs qui avaient été inversés.

    La sonde avait alors percuté le sol de l'Utah à plus de 300 km/h et était endommagée. Depuis ce moment, les chercheurs se sont employés à nettoyer et décontaminer les plaques ayant servi à capter des particules charriées par les vents solaires. Ces plaques, constituées entre autres de silicium et de saphir, ont été brisées en plusieurs morceaux lors de la chute et au lieu de 301 pièces, pas moins de 15000 fragments furent réunis.

    Plusieurs équipes internationales, réunies au Texas lors de la 36ème Lunar and Planetary Sciences Conférence, ont présenté les différentes techniques de décontamination (laser, ultrason, eau purifiée, ponçage, etc.) qui ont jusqu'à présent été employées, avec plus ou moins de succès.

    Malgré tout ce travail, certaines analyses initialement prévues seront sans doute remises en cause, mais pas toutes. La mesure des atomes d'azoteazote et de gazgaz rares (néonnéon, argonargon, kryptonkrypton ou xénonxénon) a notamment commencée. En effet les gaz rares, inertes, très peu présents sur Terre, n'interagissent que rarement avec d'autres atomes et peuvent être plus facilement comptés. De 1,1 à 1,2 mille milliards d'atomes de néon par centimètre carré ont ainsi été dénombrés, soit 2 fois plus qu'attendu - un résultat que les chercheurs considèrent comme encourageant.