La matière noire, qui représenterait 90 % de la matière de l'Univers, serait cachée sous la forme de particules appelées super-WIMPs (weakly interacting massive particles), selon Jonathan Feng et ses collègues de l'Université de Californie (Irvine, Etats-Unis).

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    Ici,un nuage de matière noire masque la lumière émise par derrière

    Ici,un nuage de matière noire masque la lumière émise par derrière

    Les super-WIMPs interagissent très peu avec les particules normales, au point d'être inobservables, précisent-ils. Les méthodes conventionnelles de recherche de matière noirematière noire actuellement utilisées par les physiciensphysiciens seraient de ce fait inopérantes.

    Ils proposent cependant aux chercheurs de matière noire d'explorer d'autres voies. En effet, la formation de super-WIMPs au début de l'Univers pourrait avoir laissé des empreintes détectables dans le cosmoscosmos. L'abondance d'éléments légers tels que le lithium, formés durant le Big BangBig Bang, constituerait par exemple une signature.

    Les chercheurs font remarquer que deux des théories favorites destinées à unir gravité et mécanique quantique, à savoir la supergravitésupergravité, qui fait appel à tout un ensemble de nouvelles particules fondamentales, et les théories de Kaluza-Klein, qui stipulent l'existence de dimensions supplémentaires de l'Univers, prédisent l'existence de particules gravitationnelles respectivement appelées gravitinosgravitinos et gravitons. Ces particules hypothétiques pourraient précisément présenter les propriétés attendues des super-WIMPs : une grande massemasse mais une interaction extrêmement faible avec la matière.