Une promenade à conseiller : le blog « Cosmologiquement vôtre », sur Futura-Sciences, de l’astrophysicienne Cécile Renault. Avec l’art de parler des choses compliquées de la manière la plus simple possible, elle nous fait découvrir le rayonnement de fond cosmologique, Kandisky ou le futur LSST, avec lequel elle travaillera bientôt.

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    Qui est Cécile Renault ? Une astrophysicienne, par la puissance d'un rêve de gosse et grâce à un parcours qu'elle décrit délicieusement dans son Qui suis-je ?, une page à mettre entre toutes les mains des lycéens intéressés par la science, et même des autres, d'ailleurs. Cette spécialiste des astroparticules, du moins à l'origine de ses travaux, travaille aujourd'hui au LPSC de Grenoble comme cosmologiste. Futura-Sciences lui a ouvert un blogblog, baptisé « Cosmologiquement vôtre », un titre mérité, par son sujet bien sûr mais aussi par la manière dont elle le rend accessible à tous.

    Cécile Renault a travaillé sur la mission Planckmission Planck qui a décrypté le rayonnement fossile émis depuis toutes les directions du ciel et qui fut la première lumière de l'univers. Dans une interview vidéo, elle raconte son émerveillement d'être une de ces « petites pierres » parmi l'ensemble des chercheurs qui ont transformé les données en carte du fond cosmologique. « Mille milliards de mesures ont conduit à six paramètres cosmologiques », explique-t-elle, ajoutant qu'elle trouve cela « magique ».

    Dans son blog <em><a href="//blogs.futura-sciences.com/renault/" title="Cosmologiquement vôtre, le blog de Cécile Renault" target="_blank">Cosmologiquement vôtre</a></em>, Cécile Renault nous fait entrer dans les coulisses de la cosmologie et donne à voir, et à comprendre, les découvertes parmi les plus fascinantes de la physique.

    Dans son blog Cosmologiquement vôtre, Cécile Renault nous fait entrer dans les coulisses de la cosmologie et donne à voir, et à comprendre, les découvertes parmi les plus fascinantes de la physique.

    À la découverte du rayonnement de fond

    Le rayonnement fossile, elle connaît. Après 14 années passées à le décoder à l'aide de différents instruments, elle sait en parler savamment, mais toujours simplement, par exemple pour analyser les résultats de l'expérience Bicep2, qui semblent mettre en évidence la trace des bouffées d'ondes gravitationnellesondes gravitationnelles générées par cet épisode fantastique de l'inflation, période de croissance de l'univers démesurément accélérée. Bientôt, elle commencera une nouvelle aventure au LSST, Large Synoptic Survey Telescope, qu'elle préfère appeler « la machine à rêver ».

    Dans ses billets, Cécile Renault nous décrit ces événements tels qu'elle les vit, accompagnant le lecteur dans les coulisses de l'astrophysiqueastrophysique. De la même manière, elle parle de l'analogieanalogie qu'elle ressent devant les tableaux de Kandisky et dans la contemplation du ciel nocturnenocturne. Ou encore de son coup de foudrefoudre pour un chouette livre pop-uppop-up sur le Big BangBig Bang. Bref, de la science simple, de la science vivante, mais de la grande science. À suivre...