Les premiers satellites de la constellation Globalstar de seconde génération s’apprêtent à quitter le site industriel de Thales Alenia Space pour rejoindre leur site de lancement. Ils seront lancés par grappes de six depuis Baïkonour par un lanceur Soyouz exploité par Arianespace. Le premier lancement est prévu cet automne.

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    Pour garantir la continuité des services de téléphonie mobilemobile et de transfert de données à faible débitdébit (InternetInternet) fournis par la première constellation (lancée en 1999), Globalstar et Thales Alenia Space ont signé en 2006 un contrat portant sur la réalisation de 48 satellites de seconde génération. Ils seront tous lancés par Arianespace dans le cadre d'un accord conclu en 2007. A charge pour la société européenne d'utiliser le lanceur et le lieu de son choix.

    Ces nouveaux satellites ont été conçus pour une durée de vie de 15 ans, nettement plus importante que celle de la première génération qui était de 7,5 années. Ils assureront la continuité de la couverture de Globalstar jusqu'en 2025.

    Avec une masse au lancement d'environ 700 kilogrammes et une puissance en fin de vie de 1,7 kilowatt, chaque satellite est équipé de 16 répéteursrépéteurs dans les bandes C à S et 16 récepteurs dans les bandes L à C. Ils offriront en outre une plate-forme pour des services améliorés et la mise en place de solutions innovantes.

    Ces nouveaux satellites sont produits à l'échelle de l'Europe, notamment sur plusieurs sites de Thales Alenia Space en France et en Italie. Les charges utiles sont réalisées à Toulouse, les sous-systèmes thermiques et les structures à Cannes et une partie des panneaux structurels à Turin. Diverses unités électroniques sont développées et fabriquées à L'Aquila et d'autres à Madrid. Les antennes en bande L sont produites à Rome tandis que les calculateurs de bord et une partie des récepteurs GPSGPS proviennent de MilanMilan. De plus, Thales Alenia Space est en charge des services d'assistance technique pour les lancements.

    Concurrent d'IridiumIridium (Iridium Next sera construite également par Thales Alenia Space), Globalstar ne fonctionne pas de la même façon. Alors que les satellites d'Iridium communiquent entre eux, ceux de Globalstar doivent envoyer toutes leurs communications vers une station terrestre à proximité immédiate. D'où la nécessité de multiplier ces relais sur toute la planète. L'opérateur n'ayant pas les moyens de déployer des installations dans le monde entier, la couverture n'est pas globale.