Ce furent visiblement les sept minutes les plus tendues de la salle de contrôle du Jet Propulsion Laboratory. On pourrait même parler de sept minutes de terreur, considérant qu’à ce jour, seulement 45% des tentatives d’atterrissage de sondes sur la Planète rouge ne se sont pas soldées par un échec.


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    Capture d’écran Nasa-TV

    Capture d’écran Nasa-TV

    Après la confirmation de la séparationséparation de l'étage de croisière à 23 h 40 (TU) l'annonce de l'ouverture du parachuteparachute, reçue à 23 h 50, provoqua un premier tonnerretonnerre d'applaudissements. Trois minutes plus tard, un signal était reçu, celui que tous attendaient : PhoenixPhoenix avait touché le sol et continuait d'émettre. L'ambiance dans la salle devint indescriptible, toutes les tensions accumulées étaient soudainement relâchées.

    Phoenix est sur Mars, l’euphorie est générale dans la salle de contrôle du JPL ! Capture d’écran Nasa-TV.
    Phoenix est sur Mars, l’euphorie est générale dans la salle de contrôle du JPL ! Capture d’écran Nasa-TV.

    Mais le plus dur reste à faire : attendre. Attendre, car une minute environ après l'atterrissage, Phoenix est programmée pour interrompre ses émissions radio en direction des sondes martiennes et de la Terre afin d'économiser l'énergie. Vingt minutes plus tard, afin de s'assurer que la totalité des poussières ait eu le temps de retomber, les panneaux solaires s'ouvriront et commenceront à recharger les batteries. Puis le mât météorologique, ensuite le support des caméras se dresseront au-dessus de l'atterrisseur et les premières images seront prises. Elles sont avant tout destinées à s'assurer du bon déploiement des générateursgénérateurs solaires.

    Ce n'est que deux heures après l'arrivée sur Mars que Phoenix devrait reprendre ses émissions et transmettre les premières données, et peut-être, les premières vues de la surface.

    Voir aussi notre dossier : Phoenix - l'oiseau de feu arrive sur Mars !