La Nasa vient de sélectionner Orbital Sciences pour lancer deux satellites scientifiques, Iris et Oco-2. Ce nouveau contrat porte à 35 le nombre de charges utiles lancées par cette entreprise américaine pour le compte de la Nasa, pour un total de 30 missions.

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    La fusée aéroportée Pegasus XL d'Orbital Sciences a de nouveau été sélectionnée par la Nasa pour lancer un satellites. Ici, le décollage de l'avion embarquant une fusée Pegasus, qui porte les satellites HETE et SAC-B en novembre 1996. Crédit Orbital Sciences

    La fusée aéroportée Pegasus XL d'Orbital Sciences a de nouveau été sélectionnée par la Nasa pour lancer un satellites. Ici, le décollage de l'avion embarquant une fusée Pegasus, qui porte les satellites HETE et SAC-B en novembre 1996. Crédit Orbital Sciences

    Iris (Interface Region Imaging Spectrograph) est un programme Small Explorer de la Nasa. Il sera lancé par une fuséefusée aéroportée PegasusPegasus XL fin 2012. Equipé d'un télescope et d'un spectrographe ultraviolet, ce petit satellite étudiera la physique des plasmas et les transports d'énergieénergie au sein du SoleilSoleil. Ses instruments se focaliseront sur la chromosphèrechromosphère, la couche située entre la chromosphère (celle qui émet la lumièrelumière visible) et la couronne. Ils permettront d'étudier un domaine encore mal connu et d'améliorer nos connaissances sur ce que l'on appelle souvent la météorologiemétéorologie solaire ou spatiale.

    Lancé en 2013 par une fusée Taurus X, Oco-2 doit étudier le dioxyde de carbonedioxyde de carbone (CO2), le principal gaz à effet de serregaz à effet de serre de l'atmosphèreatmosphère. Comme son nom l'indique, ce satellite prendra la suite de Oco (Orbiting Carbon ObservatoryOrbiting Carbon Observatory), perdu pendant son lancement en février 2009. La coiffe du Taurus XL ne s'était pas séparée comme prévu. Cet échec n'a semble-t-il pas entamé la confiance de la Nasa dans ce lanceurlanceur puisqu'Oco-2 l'utilisera de nouveau.

    Mieux comprendre le CO2

    Ce satellite doit mesurer les émissionsémissions de CO2, d'origine humaine aussi bien que naturelle afin d'évaluer l'impact de l'activité humaine sur le climatclimat, ainsi que les effets du réchauffement climatique. Il doit également aider à mieux comprendre les processus naturels et le rôle des activités humaines qui régulent l'abondance et la distribution de ce gaz à effet de serre.

    Oco-2 rejoindra en orbiteorbite l'A-TrainA-Train, une constellationconstellation de cinq satellites mise en place par la Nasa, l'Agence spatiale canadienneAgence spatiale canadienne et le Cnes. Elle comprend les satellites Aura, Glory, Parasol, CalipsoCalipso, CloudsatCloudsat et AquaAqua, qui volent en formation à quelques minutes d'intervalle sur une orbite héliosynchronehéliosynchrone.

    Ce train spatial est entièrement dévolu à l'étude de l'atmosphère terrestre et à la compréhension de l'impact des activités humaines sur le climat. Chaque satellite a sa propre mission, complémentaire des autres.