Après avoir amarré Discovery à la Station Spatiale Internationale sans le moindre problème, les astronautes spécialistes de mission Joan Higginbotham et Sunita Williams ont entrepris un nouvel examen de la coque au moyen du bras robotique de l'ISS, également équipé d'une caméra haute résolution.

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    Image du site Futura Sciences

    Pièce d'amarrage reliant DiscoveryDiscovery à la Station Spatiale Internationale
    Crédit NASA-TV

    Il s'agissait de vérifier les éventuelles conséquences de légers chocs perçus au niveau de l'aile gauche par les accéléromètresaccéléromètres de bord 130 secondes après le décollage. Même si ceux-ci paraissaient beaucoup trop faibles pour inspirer quelque inquiétude, les techniciens de la NASA souhaitaient expertiser le moindre incident survenant lors de l'ascension afin de ne négliger aucune précaution.

    Cette inspection, non programmée au départ, a mis en évidence un léger éraillement de surface des tuilestuiles de protection thermique autour de la trappe recouvrant le point d'ancrage au niveau de l'aile gauche du support du réservoir externe de la navette.

    Traces d'impacts mineurs autour de la trappe du point d'ancrage du support de réservoir externe<br />Crédit NASA

    Traces d'impacts mineurs autour de la trappe du point d'ancrage du support de réservoir externe
    Crédit NASA

    Au total, quatre tuiles ont été très légèrement endommagées, mais n'ont pas été perforées et la situation n'inquiète pas John Shannon, directeur du programme, qui annonce que la puissance des impacts ayant provoqué ces détériorations ne dépassaient pas 0,12 GRMS (gravity rootroot mean square), soit environ la centième partie de ce qui est toléré tout en présentant une marge de sécurité raisonnable. Shannon précise encore qu'une force de 10 GRMS est nécessaire pour entamer sérieusement une tuile, et 20 GRMS pour y créer un cratère ou une ouverture.