Succès complet pour Soyouz qui a lancé Metop-B. Ce satellite de météorologie rejoint en orbite polaire Metop-A qui a considérablement amélioré la prévision météorologique.

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    Le lancement du Soyouz emportant Metop-B, le 17 septembre 2012 depuis le cosmodrome de Baïkonour. © Eumetsat

    Le lancement du Soyouz emportant Metop-B, le 17 septembre 2012 depuis le cosmodrome de Baïkonour. © Eumetsat

    Hier soir a été lancé avec succès le satellite de météorologiemétéorologie polaire Metop-B. Le lancement a eu lieu depuis le cosmodrome de BaïkonourBaïkonour au Kazakhstan. Le lanceur, un SoyouzSoyouz 2.1A de StarsemStarsem, a décollé à 18 h 28, heure française.

    La mission a duré 1 heure et 9 minutes, du décollage à la séparationséparation de MetopMetop-B qui a été mis sur une orbite polaire dite héliosynchronehéliosynchrone, c'est-à-dire synchronisée avec le Soleil, dont l'altitude est de 800 à 850 k.

    Développé par l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne et construit par Astrium, ce satellite sera exploité par Eumetsat, l'organisme européen en charge des satellites européens de météorologie. Il rejoindra en orbite Metop-A, lancé en octobre 2006. Tous deux voleront en tandem, en orbite quasi polaire, mais décalés d'une demi-orbite aussi longtemps que Metop-A continuera à fonctionner.

    Quelques jours avant le lancement de Metop-B, le lanceur Soyouz de Starsem est transféré sur son pas de tir du cosmodrome de Baïkonour. © Starsem

    Quelques jours avant le lancement de Metop-B, le lanceur Soyouz de Starsem est transféré sur son pas de tir du cosmodrome de Baïkonour. © Starsem

    Un excellent bilan pour Metop-A

    Les observations de ce premier satellite du programme Metop ont considérablement amélioré les prévisions météorologiquesprévisions météorologiques (merci à l'instrument Iasi) jusqu'à 10 jours à l'avance, impactant positivement bon nombre de secteurs de l'économie européenne dont l'énergie, les transports, la constructionconstruction, l'agricultureagriculture et le tourisme.

    Quant au bilan scientifique, les apports concernant le suivi du climatclimat à l'échelle mondiale sont tout aussi impressionnants. Pour l'essentiel, il s'agit de la mesure d'une multitude de paramètres atmosphériques comme la pression, l'humidité, la température, la teneur en ozoneozone et autres gazgaz à différentes altitudes et selon différents profils, ainsi que des cartographies des températures et des champs de ventsvents à la surface de l'océan.

    Ce programme de trois satellites est le segment spatial du Système Polaire Eumetsat et vient en complément des satellites météorologiquessatellites météorologiques géostationnaires MétéosatMétéosat et Météosat de Seconde Génération déjà en place.

    À partir de 2020, trois satellites de nouvelle génération succéderont au programme Metop actuel (Metop A, B et C) de façon à garantir la continuité des données pour une nouvelle période d'au moins 15 ans. Une troisième génération de satellites Météosat est également en préparation. Elle comptera six satellites en vue d'un premier lancement à partir de 2017.