Arianespace, les équipes russes de l’Ensemble de lancement Soyouz (ELS) et celles du Centre spatial guyanais (CSG) ont effectué avec succès une simulation très réaliste d’un lancement d’une fusée russe avec à la clé la mise en orbite, tout aussi fictive, d’un satellite de télécommunications de quelque 2.570 kilogrammes. Un test réussi qui permet aux équipes au sol de commencer la campagne du vol inaugural, le vrai cette fois, toujours prévu à la fin de l’été.


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    Alors qu'à Plesetsk, en Russie, un SoyouzSoyouz décollait pour la 1.770e fois, à Kourou on préparait le faux décollage d'une version modernisée et adaptée à la Guyane. Cette campagne d'essais qui a démarré le 29 avril consistait à s'assurer que le lanceur et ses installations au sol fonctionnaient bien ensemble.

    Installé sur son pas de tir guyanais, un lanceur russe attend de décoller... sans le faire réellement. Ce qu'il fera avec succès. À l'issue de son essai, il a été ramené dans son bâtiment d'intégration (le Mik). Le lanceur du vol inaugural prévu à la fin de l'été doit arriver en Guyane en juin. © Esa/S. Corvaja, 2011

    Installé sur son pas de tir guyanais, un lanceur russe attend de décoller... sans le faire réellement. Ce qu'il fera avec succès. À l'issue de son essai, il a été ramené dans son bâtiment d'intégration (le Mik). Le lanceur du vol inaugural prévu à la fin de l'été doit arriver en Guyane en juin. © Esa/S. Corvaja, 2011

    Point d'orgue de cette campagne de lancement très réaliste, le décollage simulé du lanceur, effectué ce 5 mai. Après un vol nominal d'une trentaine de minutes, la fuséefusée russe Soyouz a réussi sa mission avec le lancement d'un satellite fictif de 2.570 kilogrammes. Les paramètres de cette mission font état d'un périgée de 250 kilomètres, d'une apogéeapogée de 35.950 kilomètres et d'une inclinaison de -6 degrés.

    Vue d'ensemble du pas de tir de Soyouz de l'ELS et du portique mobile, la structure qui permet d'installer le satellite sur son lanceur. © Esa/S. Corvaja, 2011

    Vue d'ensemble du pas de tir de Soyouz de l'ELS et du portique mobile, la structure qui permet d'installer le satellite sur son lanceur. © Esa/S. Corvaja, 2011

    Le vol inaugural, avec un vrai décollage cette fois-ci, est prévu vers la fin de l'été avec le lancement de deux des quatre satellites Galileo construits et lancés dans le cadre de la phase de développement et de validation en orbiteorbite (IOV).