L’échec du lancement de trois satellites russes Glonass par un Proton contraint International Launch Services à reporter le lancement du satellite Ka-Sat, initialement prévu le 20 décembre. Bien que le rapport préliminaire ne mette pas en cause le lanceur, les opérations relatives à la préparation du lancement ont été suspendues.


au sommaire


    Le 5 décembre, peu de temps après son décollage, le lanceur Proton a suivi une trajectoire mettant en péril la mise en orbite correcte des trois satellites Glonass qu'il transportait. L'étage supérieur et les satellites sont retombés dans l'océan Pacifique à environ 1.500 kilomètres au nord-ouest d'Honolulu, sans faire de victime. Un coup dur pour la Russie qui comptait sur ses trois satellites pour rendre son système de positionnementsystème de positionnement et de navigation par satellites parfaitement opérationnel.

    Ce concurrent du GPSGPS américain et de l'européen Galileo nécessite 24 satellites. À ce jour, seuls 22 sont opérationnels et 2 sont en réserve. Les satellites manquants seront lancés en mars 2011. En attendant, ceux en réserve vont être mis en activité et rejoints par un satellite de nouvelle génération (Glonass-K) qui sera lancé avant la fin de l'année.

    En attendant le rapport final 

    Autre conséquence de cet échec, le report du lancement du satellite Ka-Sat pour le compte d'Eutelsat. ILS, qui commercialise le lanceur russe sur les marchés internationaux, a suspendu la campagne en attendant d'en savoir plus sur les raisons de cet échec.

    Le rapport préliminaire affirme que les trois étages du lanceur ne sont pas en cause dans cet échec et qu'ils ont fonctionné normalement. Une erreur de programmation, voire une surcharge en carburant, comme l'annonce la version française de l'agence de presse russe RIA Novosti pourrait expliquer cet échec. Le rapport final sera remis d'ici quelques jours.