Les dirigeables, qui font à nouveau l'objet d'études, ont déjà démontré leur utilité lors de vols à basse altitude effectués dans le cadre d'une opération de détection de mines au Kosovo organisée par les Nations Unies.

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    De son côté le North American Aerospace Defense Command (NORAD) examine des projets de dirigeables télépilotés capables d'évoluer à une altitude de 25 000 mètres et de former un bouclier de surveillance autour de l'Amérique du Nord. Travaillant en collaboration avec l'Allemand CargoLifter AGAG, la division Phantom Works de Boeing vient d'annoncer que son projet de dirigeable est fin prêt pour la production en ligne, dès la signature du premier contrat.

    Le prix de chaque dirigeable s'élèverait à une centaine de millions de dollars. Pour sa part, Lockheed Martin Naval Electronics & Surveillance Systems d'Akron (Ohio) en serait au même stade de développement. Le NORAD s'intéresse tout particulièrement aux dirigeables pour pallier les lacunes actuelles du système de surveillance par radar.

    Installés au sol, les radars ne peuvent en effet surveiller les vallées et les ravins. Quant aux capacités des satellites, elles sont limitées du fait de la rotation de la Terre. Enfin, la surveillance classique reposant sur l'utilisation d'avions est également limitée par le temps de vol.