La Chine, qui accueille à Pékin la 28e conférence de l'Union astronomique internationale (IAU, International Astronomical Union), a dévoilé de nouveaux projets de télescopes spatiaux et terrestres.

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    Quatrième ou cinquième puissance spatiale, selon que l'on considère le Japon devant ou derrière, la Chine a profité de la 28e conférence de l'International Astronomical Union (IAU) qu'elle accueille, pour indiquer vouloir élargir sa gamme d'activités spatiales à l'observation du ciel profond.

    De façon à rattraper les puissances spatiales occidentales et japonaises sur les technologies spatiales et les publications scientifiques, la Chine vient de dévoiler de nouveaux projets spatiaux qui, pour une fois, ne concernent pas les vols habités. Parmi les présentations les plus attrayantes, celles d'un télescope X conçu pour l'étude des trous noirs (HXMT), d'un autre dédié à l'étude de la matière noirematière noire (Dampe) ou encore du champ magnétique solaire.

    Cette montée en puissance pacifique doit amener à plus de reconnaissance et aider la Chine à élargir le champ de ses compétences dans les sciences spatiales au contact d'institutions internationales.

    Vue d'artiste des trois premiers télescopes de l'Institut de recherche polaire chinois, installés en Antarctique, près de la station Kunlun. © Droits réservés

    Vue d'artiste des trois premiers télescopes de l'Institut de recherche polaire chinois, installés en Antarctique, près de la station Kunlun. © Droits réservés

    Objectif de la Chine : développer la coopération internationale

    En effet, la Chine a bien du mal à intégrer les circuits classiques de la coopération internationale. En cause, les restrictions sur le transfert de technologies au bénéfice de ce pays et sa situation concernant les droits de l'Homme, qui ne s'améliore pas malgré l'embellie de courte durée liée aux Jeux olympiques d'été de 2008 organisés à Pékin.

    Mais cela ne l'empêche pas de nouer des partenariats internationaux comme avec l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne pour la mission Double Star, la Russie ou encore la France avec qui elle développera une mission d'étude des sursauts gamma.

    Sur Terre, la Chine devrait renforcer ses moyens d'observation du ciel en poursuivant l'installation d'observatoires en AntarctiqueAntarctique qui compléteront ceux déjà existants. Certains de ces télescopes sont et seront automatiques et l'on s'attend à l'installation ses prochaines années d'un télescope infrarougeinfrarouge de 2,5 m et un télescope radio de 5 m.