La Chine vient d’annoncer le report du lancement de Chang’e-2, initialement prévu en octobre. Cette sonde sera finalement lancée en décembre. Elle réalisera des observations scientifiques et préparera l’arrivée du rover Zhonghua en 2013.


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    Débuté en octobre 2007 avec le lancement de la sonde lunaire Chang’e-1, le programme lunaire chinois se divise en trois phases que l'on peut résumer en trois mots : orbite, alunissage et retour. La première étape est une phase préparatoire à l'atterrissage et le retour d'échantillons. Elle comporte les sondes Chang'e 1 et 2 qui ont pour objectif de réaliser un certain nombre d'observations scientifiques et de cartographier la surface de la Lune.

    La phase 2 doit débuter en 2013 avec le lancement de Chang'e-3 et l'alunissage du roverrover Zhonghua qui se fera dans un contexte de course avec l'Inde qui projette également de faire atterrir un engin cette même année. La dernière phase est la plus ambitieuse car elle prévoit le retour d'échantillons lunaire. La Chine reste discrète sur le profil de la mission et les moyens qui seront utilisés pour y parvenir.

    Le drapeau rouge sur la Lune

    A l'heure où les Américains se détournent de la Lune au profit de destination plus lointaines, comme Mars et plus pragmatiques, comme des astéroïdes, la Chine a réaffirmé sa volonté d'envoyer des hommes sur Lune, vers 2030. Troisième pays après les Etats-Unis et la Russie à avoir envoyé un homme dans l'espace (en 2003), la Chine est consciente que l'effort à faire est considérable. Les Américains y sont parvenus au prix d'efforts financiers et technologiques considérables. La Russie n'a pas eu la même réussite. Malgré un programme d'exploration robotiquerobotique de très bonne facture, on garde en mémoire son incapacité à mettre au point le lanceurlanceur N1 qui devait envoyer des hommes sur la Lune.