Après avoir confirmé sa participation dans la construction de l’ISS selon les plans originaux, la Russie fait un nouveau bond en avant en annonçant la mise en orbite d’une nouvelle station à l’horizon 2020.

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    Mir, la célèbre station spatiale russe. Crédit Nasa

    Mir, la célèbre station spatiale russe. Crédit Nasa

    « La Station Spatiale Internationale restera en service jusqu'en 2020. Ensuite, la Russie créera et lancera une station expérimentale d'assemblage pour effectuer des vols de transports vers la Lune et Mars. La Chine nourrit également de tels projets. Les États-Unis n'ont pas l'intention de construire de nouvelles stations orbitales habitées », a déclaré Anatoli Perminov, directeur de l'agence spatiale russe RoskosmosRoskosmos.

    Pour les observateurs occidentaux, cette annonce n'est pas une surprise. La Russie a depuis longtemps pris l'habitude de profiter des brèches laissées ouvertes par la concurrence, et la fin annoncée de l'exploitation de l'ISS conjugués à l'absence de nouveaux projets fournit une opportunité dont il eût été étonnant que l'astronautiqueastronautique russe, qui recueille de nouveau les faveurs des autorités, ne profite pas.

    Anatoli Perminov évoque aussi la poursuite du programme d'exploration martienne par des vols habitésvols habités. « Le vol habité vers Mars sera une suite logique de l'étude de la planète rouge qu'on mène actuellement au moyen de sondes », assure-t-il.