Triste fin pour la sonde Phobos-Grunt qui est retombée sur Terre, bien loin de son objectif initial, la lune Phobos de Mars. Un échec qui survient après ceux de nombreux lanceurs russes et met en évidence une baisse générale de la qualité dans l'industrie spatiale russe.


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    Depuis qu'elle a échoué à quitter la Terre à destination de Mars, on savait que la sonde Phobos-Grunt allait retomber sur notre planète. Elle a finalement chuté là où l'on ne l'attendait pas. Les fragments de la sonde qui ne se sont pas consumés dans l'atmosphèreatmosphère sont en effet tombés dans l'océan Pacifique ce dimanche, entre 16 h 59 et 17 h 47 TU, à quelque 1.250 km à l'est de l'île de Wellington. Une information rapportée par les médias russes citant un responsable du ministère russe de la Défense.

    Lancée le 9 novembre dernier, cette mission de l'Agence spatiale russe avait pour objectif d'atteindre Phobos, un des deux satellites de Mars et de rapporter sur Terre des échantillons de sa surface. Elle transportait également à destination de la Planète rouge le petit orbiteur chinois Yinghuo-1, qui aurait dû se séparer de la sonde à quelques encablures de Mars pour se mettre en orbite autour de la planète.

    Cet échec, après celui de Mars 96, met fin aux ambitions russes d'atteindre Mars sans coopération internationale. À l'avenir, Roscosmos devrait participer activement au programme d'exploration de Mars que mènent en commun l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne et la Nasa. Elle vient de confirmer sa participation à la mission ExoMars 2016, la sauvant du même coup.