Boeing est une des trois firmes retenues par la NASA qui concourt pour remporter le contrat de développement de l'Avion spatial orbital (OSP), le successeur de la navette spatiale. Après de prometteuses études exploratoires, la firme américaine entame la phase de définition du concept (design) de l'OSP, programmée pour les prochains 16 mois et qui comprend une série d'études de commercialisation.

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    Ebauche de concept d'avion spatial orbitalcrédit : Boeing

    Ebauche de concept d'avion spatial orbitalcrédit : Boeing

    La NASA en attend une définition plus spécifique basée sur ses propres exigences, ce qui inclut les éléments du programme, ainsi que le prix de revient selon diverses alternatives et configurations possibles du véhicule.

    Quant à Boeing, il attend beaucoup des avancées attendues du X-37 pour imaginer son OSP. Le X-37 est un démonstrateurdémonstrateur de vol de technologie avancée qui s'inscrit dans l'Initiative de lancement de la NASA. Cet engin spatial réutilisable est conçu pour valider les phases d'approche et d'atterrissage. Avant la perte de la navette, il devait aussi fonctionner en orbite et affronter les phases de rentrée atmosphérique. Or, il semble que ce domaine de vol soit abandonné.

    Fort d'une expérience réussie de plus de 50 ans dans le domaine de la conception de vaisseaux spatiaux et autres prototypes aérospatiaux, la Conquête de l'espace doit à Boeing les vaisseaux des programmes Mercury et ApolloApollo et la navette spatiale notamment.

    Avion spatial orbital (OSP)

    L'OSP est le successeur annoncé de la vieillissante navette à l'horizon 2010. Conçu pour devenir le véhicule de transport d'équipages et de fret à bord de la Station par excellence, il sera également utilisé comme véhicule de secours, capable d'embarquer en urgence au moins quatre personnes. En fonction des exigences de la NASA et du profil de la mission, il pourra être utilisé comme simple cargo spatial pour des missions spécifiques. Enfin, il devra être compatible avec les lanceurs conventionnels actuels (non réutilisables), du moins ceux capables de le propulser, et les fuséesfusées de seconde génération réutilisables en cours de développement. Dans les deux cas, il s'agira de lanceurs américains.