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    Avant de vous lancer en miniskis, sachez limiter les risques, ce sport de glisse comporte quelques spécificités. © Phovoir

    Avant de vous lancer en miniskis, sachez limiter les risques, ce sport de glisse comporte quelques spécificités. © Phovoir

    Bigfoot, skis courts, snowblade... depuis une dizaine d'années, ces nouveaux sports d'hiver sont présents sur les pentes enneigées. Des sports de glisse regroupés sous le terme de « miniskis », qui ne sont pas sans risques.

    Les dangers des miniskis

    L'absence de bâtons, une position très basse pour conserver un bon équilibre, une plus grande légèreté et une vitessevitesse plus faible qu'en ski alpin en font un sport de glisse ludique par excellence. Pourtant, ces miniskis d'une longueur maximum d'un mètre sont dépourvus de fixations de sécurité. Ce qui n'inspire évidemment pas confiance. En cas de chute par exemple, le ski ne se détachera pas. En outre, les risques de fracture de la jambe sont près de 3 fois supérieurs à ceux du ski alpin.

    Conseils pour pratiquer le miniski

    « En respectant quelques règles, vous écarterez certains dangers » explique Bruno Fleury, chargé de mission pour le ski alpin auprès de la Fédération française de ski (FFS). « Tout d'abord, évitez de skier l'après-midi. En effet, la neige y est plus molle. Si vos pieds sont pris dans un tas neigeux, vous éprouverez toutes les difficultés à déchausser. Privilégiez donc la neige dure, sur des pistes balisées et damées. Ce qui signifie : pas de hors piste. ». En cas de doute renseignez-vous auprès des écoles de ski français. Elles sont de plus en plus nombreuses à dispenser des cours.

    La taille de ces skis courts est parfaite pour un meilleur freinage ou pour tourner plus facilement. « Ils sont donc faits pour s'amuser dans les courbes, et non pas pour skier en ligne droite. Trop de vitesse signifierait rapidement une perte de contrôle et c'est la chute assurée » continue Bruno Fleury.