Au football, la loi 11, celle qui définit la position de hors-jeu, est probablement la plus controversée. Par les ambiguïtés qu’elle entretient, mais également parce qu’elle met à rude épreuve la capacité visuelle des arbitres.


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    « Un joueur de foot est déclaré hors-jeu s'il se trouve plus près de la ligne de but adverse qu'à la fois le ballon et l'avant-dernier adversaire au moment où le ballon est joué par l'un de ses coéquipiers. » C'est ce que dit la loi 11 édictée par la Fédération internationale de football. Jusque-là, tout semble plutôt clair.

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    Explication : le hors-jeu au football manque de précision

    Les choses se compliquent à l'instant où la loi précise que « la position de hors-jeu d'un joueur ne doit être sanctionnée que si le joueur prend une part active au jeu en intervenant dans le jeu ou en influençant un adversaire ou en tirant avantage de cette position ». L'expression « prendre une part active au jeu » est plutôt évasive et laisse une large part à l'appréciation de l'arbitre.

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    Une règle qui échappe à l’œil humain

    Au-delà de cet aspect, et d'un point de vue strictement scientifique, c'est la première partie de la règle du hors-jeu qui pose le plus grand souci. En effet, un arbitre qui juge un hors-jeu se doit de déterminer avec une certaine précision rien de moins que la position exacte du ballon et de quatre joueurs en mouvementmouvement.

    Dans la situation la plus simple, les joueurs et le ballon se trouvent dans le champ de vision de l'arbitre. Il lui faut alors 0,16 seconde pour les localiser - un chiffre lié à la physiologie de l'œil humain. Or, en 0,16 seconde, un joueur de foot moyen peut parcourir un peu plus d'un mètre. On comprend mieux pourquoi les erreurs sont si fréquentes !

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