Nous ne naissons et ne demeurons pas tous égaux devant le froid. Certaines personnes se montrent en effet plus frileuses que d’autres. Pourquoi, alors que les organismes humains sont à environ 37 °C, affrontons-nous différemment les sensations de fraîcheur ?


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    D'abord, il est important de comprendre quels mécanismes participent à la régulation thermique.

    Le froid, le corps humain et la régulation thermique

    Des capteurscapteurs détectent la température de la peau et des organes et envoient des informations à l'hypothalamus, une petite région du cerveau chargée de contrôler la température du corps. S'il fait trop froid, les vaisseaux sanguins se contractent (vasoconstriction) dans les régions les plus exposées comme les extrémités, tandis que le sang circule en priorité dans les organes vitaux.

    Des frissons, formés par la contraction réflexe des muscles squelettiques, fournissent un peu de chaleur. À l'inverse, une température excessive favorise la vasodilatation, et la chaleur excédentaire est évacuée par la sueur, qui prélève de l'énergie thermiqueénergie thermique à l'organisme en s'évaporant.

    Du sport pour ne plus être frileux

    Cependant, on observe une variabilité interindividuelle. En fonction des gènes et du vécu, des différences dans les sensibilités au froid peuvent intervenir. Une couche de graisse joue le rôle d'un bon isolant thermique ; c'est pourquoi les mammifères marins en ont une bien épaisse.

    La pratique régulière d'une activité physiquephysique, qui confère une musculature plus développée, permet d'augmenter son métabolismemétabolisme de base. Ainsi, au repos, une personne sportive va produire davantage de chaleur que son homologue plus sédentaire. Enfin, la thermorégulation est également sous la dépendance de la thyroïdethyroïde. Cet organe peut réagir un peu différemment d'un individu à l'autre.