Plus ou moins grave, le coup de soleil est une brûlure. Il guérit en général en une ou deux semaines. En attendant, comment soulager la douleur et les rougeurs et quand faut-il consulter ?


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    Le coup de soleil est une brûlure superficielle de la peau, qui survient lorsqu'on s'est trop exposé au soleilsoleil. Les rayons UVB détériorent le microARN des cellules, ce qui entraîne une réponse inflammatoire de l'organisme. Cela se traduit par une peau chaude, rouge et douloureuse. Dans certains cas, il peut même se former une cloque remplie d'exsudat. L'inflammation disparaît normalement en quelques jours, mais il existe des moyens pour atténuer la douleur et les rougeurs.

    Coup de soleil : comment l'apaiser ?

    • Rafraîchissez la peau en prenant une douche fraîche (entre 15 °C et 20 °C) ou un bain et en appliquant une compresse froide sur la zone douloureuse.
    • Buvez abondamment pour vous hydrater.
    • Appliquez une crème émolliente et cicatrisante type Biafine, ou un gel apaisant à l’aloe vera. Favorisez les produits contenant de la vitamine C et E, qui accélèrent la cicatrisation et minimisent la desquamation de la peau.
    • Ne cherchez pas à percer les cloques ou enlever la peau qui pèle.
    • Si les douleurs sont importantes, prenez un anti-inflammatoire type aspirineaspirine ou ibuprofèneibuprofène.
    • Couvrez la zone brûlée avec des vêtements en coton non irritants et évitez toute nouvelle exposition au soleil pendant deux à trois semaines.

    Coup de soleil : quand faut-il consulter ?

    • Si le coup de soleilcoup de soleil couvre plus de 10 % de la surface totale du corps.
    • Si les cloques mesurent plus de trois centimètres et touchent des zones sensibles (mains, organes génitaux).
    • S'il y a des signes d'infection de la peau (augmentation de la rougeur ou de la douleur, enflure ou présence de pus).
    • En cas de maux de tête accompagnés de confusion, d'une faiblesse, d'étourdissements ou de douleurs oculairesoculaires et de photophobie.

    Certains remèdes de grand-mère préconisent le yaourtyaourt, le lait écrémé, le vinaigre ou la tomatetomate, mais ces traitements n'ont pas prouvé une efficacité supérieure à celui de l'effet placeboplacebo.