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    Pendant 200.000 ans, la nature nous a donné des molécules alimentaires de qualité. L'évolution de l'Homme apporte la cuisson et la transformation des aliments. Si cela représente une amélioration du quotidien, les conséquences sur l'organisme sont plus négatives.

    Les dérives de l'alimentation moderne. © Fclaria, DP
    Les dérives de l'alimentation moderne. © Fclaria, DP
    Les Hommes ont commencé par être des cueilleurs et des chasseurs. © DR
    Les Hommes ont commencé par être des cueilleurs et des chasseurs. © DR

    Nos 25.000 gènesgènes humains ont été forgés par 200.000 ans de Paléolithique, alors que nous étions des « cueilleurs-chasseurs » adaptés aux nutrimentsnutriments de la nature.

    Au Paléolithique, les Hommes se contentaient de cueillir et de chasser ce que la nature leur offrait. © DR
    Au Paléolithique, les Hommes se contentaient de cueillir et de chasser ce que la nature leur offrait. © DR

    Les révolutions alimentaires du Néolithique

    De nos jours, ce n'est plus la liberté qui guide le peuple asservi... c'est la « malbouffe » qui dirige les consommateurs manipulés vers l'obésitéobésité, le diabètediabète et les rhumatismes : arthroses, ostéoporoseostéoporosearthritesarthrites !

    <em>La Liberté guidant le peuple</em>, célèbre tableau d'Eugène Delacroix, 1831. © Domaine public
    La Liberté guidant le peuple, célèbre tableau d'Eugène Delacroix, 1831. © Domaine public

    Il y a environ 10.000 ans, au Néolithique, trois révolutions alimentaires changent la manière de survivre.

    Le cueilleur-chasseur devient « agriculteur » et se sédentarise dans les premiers villages. Quelques siècles plus tard, l'Homo sapiensHomo sapiens sapiens apprivoise l'animal, devient « éleveur » et consomme pour la première fois le lait animal. Enfin il fait cuire, en les surchauffant, ses aliments.

    Adaptation des Hommes à leur nouvelle alimentation

    L'Homme dénature ses aliments, en se rendant maître de la nature. La vitesse d'adaptation de nos gènes et de nos enzymes digestivesenzymes digestives pour traiter ces nouvelles molécules alimentaires n'est pas suffisante pour pouvoir assimiler, sans tracas, ces nouveaux nutriments.

    L'espèceespèce humaine s'adaptera, sans doute, à « l'alimentation moderne » mais la sélection naturellesélection naturelle est sévère pour l'individu qui paie le prix fort par la maladie. L'évolution darwinienne est ainsi faite, il existe bel et bien une adaptation à l'environnement, par la création de nouvelles espèces mieux adaptées (la spéciationspéciation), mais l'échelle des temps de cette adaptation n'est pas du même ordre de grandeur, que la vie éphémère d'un être humain.

    L'Homme, génétiquement, ne peut pas s'adapter aux changements d'alimentation rapides. © Duffman GNU Free Documentation License, Version 1.2
    L'Homme, génétiquement, ne peut pas s'adapter aux changements d'alimentation rapides. © Duffman GNU Free Documentation License, Version 1.2

    La maladie est la triste rencontre de gènes paléolithiques (ce sont les nôtres !) et d'une « alimentation moderne ».

    Il est pour l'instant difficile de changer nos gènes... Par contre, il est de l'ordre du possible, par notre liberté humaine, de changer d'alimentation. Cela demande une prise de conscience puis un effort permanent dans l'hostilité « du milieu », ignorant les lois de la « génomiquegénomique » et les principes de l'évolution darwinienne.