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    1.1. INTRODUCTION

    Pour sa régulation, l'organisme a besoin de faire circuler des informations, d'un lieu à un autre, jusqu'aux cellules visées. A ce niveau, l'information doit passer du milieu extracellulaire au milieu intracellulaire. Un moyen régulièrement utilisé est l'emploi d'un récepteur transmembranaire permettant l'activation d'une protéineprotéine localisée à l'intérieur de la cellule et impliquant la réponse biologique.

    L'une de ces protéines peut être la [protéine kinasekinase C] ([PKC]) qui est couplée à un second messager et permet la stimulationstimulation d'autres protéines en les phosphorylant. De par sa large diffusion dans l'organisme, ses différentes isoformes et la diversité de ses substratssubstrats, elle est ainsi impliquée dans diverses fonctions de la cellule (Nishizuka Y., 1986).

    L'importance de son rôle a pu être mis en évidence dans de nombreuses pathologiespathologies (Bradshaw D. et al., 1993), ce qui montre l'intérêt de mieux comprendre ses mécanismes d'activation et d'action. Afin de limiter ses effets néfastes, lorsqu'ils sont présents, il faudrait pouvoir la contrôler en l'inhibant de façon la plus sélective possible, ceci pour éviter des effets secondaires trop importants. Le modèle qui est choisi ici est la flambée respiratoire chez le granulocytegranulocyte neutrophileneutrophile (Huang C., 1989, Roos D., 1991).

    Nous verrons tout d'abord quelques généralités et la structure de la [protéine kinase C], avant d'expliciter les mécanismes qui régissent son activation. Nous décrirons une méthodologie permettant de visualiser et de mesurer l'action d'une molécule potentiellement inhibitrice de la [protéine kinase C]. Enfin, nous décrirons différents composés originaux que nous avons testés sur les modèles mis au point.