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    Pour arrêter de fumer, on utilise souvent les traitements substitutifs nicotiniques (TNS). Mais sont-ils pris en charge par l'assurance maladie ? Sont-ils également prescrits durant une grossessegrossesse ? Peut-on allaiter si l'on en prend ? 

    Si une femme enceinte souhaite arrêter de fumer, peut-elle pendre des substituts nicotiniques ? © SpeedKingz, Shutterstock
    Si une femme enceinte souhaite arrêter de fumer, peut-elle pendre des substituts nicotiniques ? © SpeedKingz, Shutterstock

    Couverture par l’assurance maladie des TNS

    La prescription devra porter sur les TNS dont la liste est connue des médecins. Le remboursement se fait sur la base de 50 euros par bénéficiaire et par année.

    Grossesse et prescription de TNS

    Arrêter de fumer pendant la grossesse est hautement recommandé, et est possible avec un TNS sous contrôle médical. Idéalement, l'arrêt du tabac devrait se faire avant la grossesse. Toutefois un arrêt à tout stade est bénéfique pour la mère et le fœtusfœtus. Les TNS peuvent être prescrits mais au-delà du sixième mois, ils ne sont envisagés qu'au cas par cas sous contrôle médical. Le bupropionbupropion et la varénicline sont contrindiqués pendant la grossesse. La thérapiethérapie comportementale avec ou sans prise en charge psychologique trouve là son indication surtout si elle permet un sevragesevrage sans l'aide pharmacologique ce qui est toujours privilégié (21).

    Allaitement et TNS

    En cas d'échec du sevrage tabagique avec les aides comportementales et psychologiques seules, les TNS peuvent être prescrits pendant l'allaitement, toujours sous contrôle médical. Dans ce cas, les gommes seront préférées aux patchs et devront être prises après la tétée. Un traitement au bupropion ou à la varénicline est à éviter avec l'allaitementallaitement (21).

    Maladies cardiovasculaires : une contrindication aux TNS ?

    Le sevrage tabagique fait partie intégrale du traitement de ces affections. Les TNS ne sont pas contrindiqués et n'aggravent pas la maladie (21).

    Arrêt du tabac : la prise en charge par un médecin

    Le praticien explique les méfaits et évalue la motivation du patient. Puis il évalue son degré de dépendance tabagique à l'aide de questionnaires spécifiques (questionnaire de Fagerstöm) qu'il replace dans le contexte général du patient (autres addictionsaddictions par exemple). En fonction de cette évaluation, il va proposer à son patient différentes solutions : traitement pharmacologique ou pas, avec ou sans accompagnement par la thérapie comportementale, par un nutritionnistenutritionniste, etc. Certaines situations de forte dépendance combinées à d'autres addictions peuvent justifier la prise en charge par un tabacologue

    Dispositif permanent de soutien personnalisé

    Ce dispositif est mis en place en France par les autorités de la Santé. Il a pour objectif d'informer et d'offrir une aide au fumeur et à son entourage.

    Par téléphone : 3989

    Sur InternetInternet : tabac-info-service.fr