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    Comme nombre de découvertes scientifiques, c'est finalement de façon fortuite qu'un drapier hollandais, Antony Van Leuwenhok, découvre et observe au 17ème siècle de minuscules cellules mobilesmobiles, appelées ultérieurement "spermatozoïdesspermatozoïdes".

    Spermatozoïdes et ovule. © Nicotombo - Shutterstock

    Spermatozoïdes et ovule. © Nicotombo - Shutterstock 
    Anthony Van Leuwenhok © J. Verkolje Domaine public Wikipedia

    Anthony Van Leuwenhok © J. Verkolje Domaine public Wikipedia

    Considéré comme le père de la protozoologie, il passait son temps libre à fabriquer des microscopesmicroscopes (500 environ) avec lesquels il a tout d'abord étudié la pureté des étoffes qu'il commercialisait, puis très vite s'est adonné à l'observation de tout ce qui pouvait lui tomber sous la main (matériaux, milieux divers, organismes vivants, etc...).

    C'est lui, qui, pour la première fois, a examiné des bactériesbactéries, des protozoairesprotozoaires, et toutes sortes d'autres types cellulaires. Ces microscopes (voir une illustration dans le dossier de Virginie Chapron, http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/medecine-1/d/etudes-des-interactions-uranium-bacteries_706/c3/221/p2/) pouvaient grossir jusqu'à 300 fois, ce qui était bien plus que les appareils de son époque ne pouvaient faire. Bien que n'étant pas un scientifique, ces multiples observations lui valurent une renommé internationale qui lui ouvrirent les porteporte de la prestigieuse Royal Society  de Londres.

    Ci-dessus repréntation d’un homoncule correspondant à un germe humain et par extension la première drosophiloncule.

    Ci-dessus repréntation d’un homoncule correspondant à un germe humain et par extension la première drosophiloncule.

    Ses travaux sur les cycles de vie des animaux le conduisirent à s'opposer à la théorie de la génération spontanée par l'observation des différents stades larvaires. C'est en 1677 qu'il décrit pour la première fois les spermatozoïdes chez les insectesinsectes, le chienchien et l'homme, qu'il appelle des "animalcules". Les études minutieuses qu'il fit sur les spermatozoïdes l'amenèrent à les considérer comme les seuls germesgermes animaux, l'œuf n'ayant qu'un rôle nourricier. Ses travaux allaient opposer pendant plus d'un siècle les "ovistes", partisans de la théorie selon laquelle la naissance d'un nouvel être est réalisée à partir de l'ovuleovule,  aux "animalculistes", théorie selon laquelle l' individu dans sa totalité est contenu dans une cellule animée grâce à une queue que l'on peut trouver dans le spermesperme des animaux. Le terme de spermatozoïde n'a, lui, été utilisé qu'au 19ème siècle.