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    La violette, une fleur qui calmerait la toux. © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    La violette, une fleur qui calmerait la toux. © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    Plante herbacée répandue dans les lieux humides et ombragés, la violette odorante est l'une des plantes médicinales les plus anciennes que l'on connaisse. Lorsqu'elles sont pleinement développées, ses feuilles vertes pétiolées prennent la forme d'un cœur. Ses fleurs, très parfumées, comportent cinq pétalespétales... violets, évidemment. Sa réputation lui vaut d'être indiquée pour lutter contre les phénomènes inflammatoires et les céphalées.

    En phytothérapie, la plante est utilisée en totalité, même si les différents organes sont récoltés séparément : le rhizomerhizome en août ou septembre, les feuilles et les fleurs au printemps. Les parties aériennes de la violette renferment une huile essentielle, des saponines et des mucilages. La plante est également riche en tanins, en flavonoïdesflavonoïdes et en acide ascorbiqueacide ascorbique, plus connu sous le nom de vitamine Cvitamine C.

    La violette odorante, réputée pour ses vertus antitussives

    Traditionnellement utilisée contre les affections des voies respiratoires, la violette odorante combattrait efficacement le catarrhecatarrhe bronchique, la coqueluchecoqueluche, le rhume et la toux qu'elle apaiserait grâce à ses propriétés mucolytiquesmucolytiques. Elle entre également dans la composition de tisanes diurétiquesdiurétiques. En usage externe enfin, elle est souvent utilisée pour atténuer certaines affections cutanées et les gerçuresgerçures.

    Sources :

    • Phytothérapie, la Santé par les plantes, Vidal Éditeur
    • Plantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.