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    La prêle des champs, une plante contre les rhumatismes. © Franck Le Driant/FloreAlpes.com

    La prêle des champs, une plante contre les rhumatismes. © Franck Le Driant/FloreAlpes.com

    Plante des terrains sablonneux, la prêle des champs possède une longue tige fertile qui se fane pour laisser place à des tiges stériles, plus hautes. Également appelée « queue-de-cheval », elle porteporte de petites feuilles vertes triangulaires.

    Elle possèderait entre autres, des vertus diurétiques. Les tiges de la prêle des champs sont récoltées tout l'été, de juin à août. Seuls les plants dépourvus de taches brunes sont cueillis. Ces taches en effet, traduisent la présence de parasitesparasites évidemment indésirables. Une fois coupées, les tiges sont mises rapidement à sécher, dans un lieu ombragé.

    La prêle, contre les problèmes rénaux

    Bien que les études menées ne démontrent qu'une faible activité diurétique, cette propriété représente le principal atout de ce végétal. La prêle des champs possèderait cependant d'autres avantages : elle soulagerait les rhumatismes, présenterait une action anti-inflammatoire, et serait utile en cas d'ostéoporose grâce à sa concentration en silicesilice. La prêle des champs s'emploie communément sous forme d'infusion à raison de 2 à 4 grammes de plante sèche pour 20 cl d'eau bouillante, à consommer à raison de trois tasses par jour. Notons que la prêle des champs serait totalement dépourvue de toxicité et d'effets secondaires. Attention cependant, à ne pas la confondre avec sa cousine toxique, la prêle des marais.

    Sources :

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.