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    Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), qui font partie des antidépresseurs sérotoninergiques, ont été introduits au début des années 1990. Ils représentent la dernière génération d'antidépresseurs.

    Comment agissent les ISRS ?

    Les ISRS, dont le chef de file est le célébrissime Prozac, viennent combler le déficit cérébral en sérotonine, caractéristique de la dépression. Comme leur nom l'indique, les ISRS diminuent la recapture de la sérotonine dans le neurone pré-synaptique.

    Des contrindications ou précautions ?

    Maux de tête, nausées, nervosité, insomnieinsomnie, agitation et troubles sexuels sont les effets secondaires les plus fréquemment associés à l'utilisation de ces médicaments. À l'exception des troubles sexuels qui peuvent persister, ces effets secondaires disparaissent le plus souvent après quelques semaines. D'autres effets secondaires - prise de poids et accroissement du risque de diabètediabète - peuvent avoir des conséquences à plus long terme. Rappelons qu'en dehors de la fluoxetine, cette classe d'antidépresseurs n'est pas indiquée chez les enfants et les adolescents en raison des risques de pensées suicidaires. Comme tous les antidépresseurs enfin, les ISRS doivent être absorbés dans une stricte observance de la prescription du médecin : respect des doses, pas d'association à d'autres médicaments sans instructions précises, pas d'association à l'alcoolalcool.

    Sources :

    • Manuel Merck - 4e édition
    • Afssaps