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    La framboise est particulièrement appréciée pour sa saveur sucrée. © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    La framboise est particulièrement appréciée pour sa saveur sucrée. © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    Le framboisier est un arbrisseau de la famille des rosacées, couramment cultivé pour ses fruits, les framboises. Cet arbuste aux rameaux bruns dressés et couverts de petits piquants, a des feuilles d'un vert brillant sur l'endroit et... blanchâtres sur l'envers. Des grappes lâches de fleurs blanches se forment à l'aisselle des feuilles des rameaux de l'année précédente. La framboiseframboise est une drupe composée, de couleurcouleur rouge ou jaune, qui se détache de son réceptacle à maturité.

    Ses feuilles sont récoltées pour un usage phytothérapique. Elles contiennent des tanins, de la pectinepectine, de la vitamine C et des acidesacides organiques. Seules ou en mélange, elles sont préparées en infusions émollientes et expectorantes. Ces infusions sont indiquées pour les soins des troubles gastriques, pour favoriser la diurèse et la sécrétion biliaire. Préparée avec de la camomille, les feuilles de framboisier seraient efficaces contre les ballonnements.

    Le framboisier, contre les douleurs de règles

    Les feuilles de framboisier en infusion auraient par ailleurs un effet tonique sur l'utérusutérus pendant la grossesse. Elles seraient donc indiquées dans les trois derniers mois et lors de l'accouchementaccouchement. Ces infusions auraient également une action antispasmodiqueantispasmodique contre les douleursdouleurs périnatales et dans le cas de dysménorrhéesdysménorrhées.

    Savoureux, le sirop de framboise est très apprécié pour aromatiser certains médicaments, comme les sirops pour la gorge. Et ce fruit est également très prisé en cuisine, dans les pâtisseries, ou encore à déguster seul, tout juste cueilli.

    Sources :

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.