au sommaire


    L'églantieréglantier est un arbuste qui pousse plus volontiers dans les régions tempérées. Il appartient à la famille des rosacées. Quant à ses vertus médicinales, elles sont concentrées dans le cynorhodon, autrement dit le réceptacle de sa fleur.

    Cet arbuste touffu de 1 m à 3 m de haut, à rameaux couverts, se retrouve sur les versants secs, au bord des boisbois et des forêts. L'Homme préhistorique connaissait déjà le cynorhodon, comme en témoignent les restes trouvés aux abords des cités lacustreslacustres. Les cynorhodons continuent d'être récoltés de nos jours, ce qui est la preuve d'une belle longévité... Ils renferment jusqu'à 1% de vitamine C, des vitamines du groupe B, des carotènes, des sucres, des pectinespectines, des tanins, de l'acideacide malique et citrique.

    L’églantier, utile aux convalescents

    Grâce à leur teneur en vitamine C, les préparations à base de cynorhodon sont toniques et contribuent à renforcer le système immunitaire. Par sa richesse en tanins, l'églantier est également utilisé comme astringentastringent et antidiarrhéiqueantidiarrhéique. Quant aux pectines, elles sont connues pour leur effet diurétiquediurétique et leurs apports en fibres. Les acides pour leur part stimulent la sécrétionsécrétion d'acide gastrique.

    Ce n'est pas tout. Le cynorhodon est administré comme fortifiant en cas de maladies infectieuses et en période de convalescence. Il est par ailleurs très efficace en cas de refroidissement. Il permettrait même d'atténuer les douleursdouleurs liées à l'arthritearthrite et d'améliorer la mobilité des articulationsarticulations atteintes. Notons qu'à ce jour aucun effet indésirable n'a été rapporté pour les préparations à base d'églantier prises à des doses thérapeutiques. Enfin les fruits akènesakènes de l'églantier permettent de composer de délicieuses compotes et confitures.

    Sources :

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.