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    Une EFR pour exploration fonctionnelle respiratoire, a pour objectif d'étudier et de mesurer le fonctionnement de l'appareil respiratoire. Elle est réalisée par un pneumologuepneumologue dans un cabinet de ville ou à l'hôpital, dans un service spécialisé.

    Pratique de l’EFR

    Le but d'une EFR est de diagnostiquer ou de suivre l'évolution d'une pathologie respiratoire comme l'asthme, la broncho-pneumopathie chronique obstructivebroncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou encore la mucoviscidose. Une EFR sert également à évaluer l'impact de certaines chirurgies, susceptibles de porter atteinte à la fonction respiratoire.

    Déroulement de l’examen

    Le patient est assis, son nez bouché par une pince. Il doit alors souffler le plus vite et le plus fort possible à travers un embout à usage unique placé dans la bouche. Cet embout est relié à un appareil appelé spiromètre. Les résultats sont enregistrés sous la forme de données chiffrées traitées par un ordinateurordinateur, et de courbes s'affichant sur l'écran. L'ensemble des résultats peut ensuite être imprimé et analysé. Ils seront comparés à ceux d'une personne de référence - même sexe, même taille, même âge... - ayant une capacité respiratoire normale. Cet examen comprend également une analyse des gaz du sang et selon les cas, des tests de marche, des épreuves d’effort réalisés sur bicyclettebicyclette ergonomique, une mesure de la diffusiondiffusion du monoxyde de carbonemonoxyde de carbone...

    Risques éventuels de l’EFR

    Il n'existe aucun risque dans la pratique d'une EFR. Il n'est pas non plus nécessaire d'être à jeun pour cet examen. Toutefois, il est recommandé d'éviter de fumer (évidemment !) et de prendre des médicaments comme les bronchodilatateursbronchodilatateurs au cours des 4 heures qui précèdent l'examen.

    Sources :

    • Fédération française de pneumologiepneumologie ;
    • centre chirurgical Marie Lannelongue, Paris, consultés le 25 janvier 2011.