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    Le coing, du cognassier, possède une forme et une couleur proches de la poire. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    Le coing, du cognassier, possède une forme et une couleur proches de la poire. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    Originaire du Caucase, le cognassier s'est progressivement répandu jusqu'en Europe centrale et dans les pays méditerranéens. Son fruit, et les graines renfermées par ce dernier, sont aujourd'hui appréciés pour leurs propriétés phytothérapiques.

    Dans l'Antiquité, le cognassier symbolisait la chance, la fertilité et l'amour. C'était un arbrearbre qui comptait parmi les plantes médicinales les plus estimées. Ses rameaux duveteux portent des feuilles ovales et alternesalternes, de grandes fleurs roséesrosées au parfum agréable et un fruit, le coing.

    Le cognassier, contre la toux

    Le coing est récolté à maturité, puis laissé au repos. Il est ensuite coupé et séché à 50 °C. La pulpe du fruit, qui contient notamment des sucres, des huiles essentielles et de la vitamine C, est employée en infusion contre les troubles gastriques, les maux de gorge et les diarrhées. Séchées, les graines sont utilisées en décoction ou en infusion. À raison d'une à trois graines par tasse, elles apaiseraient la toux.

    Écrasées, elles entrent dans la composition de cataplasmescataplasmes pour soulager les inflammationsinflammations articulaires ou les gerçuresgerçures. Le coing trouve enfin toute sa place en cuisine. Il peut être consommé nature, mais il est plus généralement utilisé pour la confection de confitures, de sirops, de compotes et autres gelées.

    Source Plantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.