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    Les anti-VEGF font partie des nouvelles thérapeutiques biologiques du cancer. Ils vont agir sur des cibles situées sur la membrane même des cellules. Leur objectif : détruire les néovaisseaux qui permettent d'assurer la vascularisation des cellules tumorales, empêchant ainsi la survie et le développement des tumeurs.

    Comment agissent les anti-VEGF ?

    Le VEGF (pour Vascular Endothelium Growth Factor) apparaît comme le principal régulateur de la néoangiogenèse. Celle-ci correspond à la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins à partir de capillaires existants. Elle concerne toutes les cellules. Mais comme une tumeur a besoin de nouveaux vaisseaux pour se développer, l'angiogenèse est aussi un processus qui permet de soutenir la croissance tumorale. C'est pourquoi les spécialistes préfèrent parler d'inhibiteurs de l'angiogenèse tumorale. Les inhibiteurs de l'angiogenèse tumorale vont donc bloquer les facteurs de croissance (le VEGF et ses sept sous-types) qui entraînent la formation des nouveaux vaisseaux. Comment ? En inhibant la relation entre les récepteurs du VEGF situés sur la membrane de la cellule et le facteur de croissance lui-même.

    Des contrindications ou précautions ?

    Les anti-VEGF disponibles actuellement sont des anticorps monoclonaux ou des inhibiteurs des tyrosinestyrosines kinaseskinases. Les effets secondaires les plus souvent rapportés sont une hypertension artériellehypertension artérielle, une protéinurie voire des événements trombo-emboliques. Des irritations cutanées peuvent également survenir.

    Sources :

    • 47e congrès de l'American Society of Clinical Oncology (Asco), Chicago, 3-7 juin 2011 ;
    • Manuel Merck, 4e édition ;
    • Interview du Dr Pierre-Jean Souquet (Lyon), 6 juin 2011.