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    L’ADN contient une grande proportion de séquences nucléotidiques non codantes. Parmi elles, des pseudogènes, vestiges d’anciens gènes dont l’activité n’était pas fondamentale à la survie. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0

    L’ADN contient une grande proportion de séquences nucléotidiques non codantes. Parmi elles, des pseudogènes, vestiges d’anciens gènes dont l’activité n’était pas fondamentale à la survie. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0

    Un pseudogène correspond à un gène devenu inactif, généralement à la suite de mutations génétiques lui faisant perdre son aptitude à coder pour des protéines ou celle à être exprimé au sein d'une cellule. Il s'agit en général d'anciens gènes n'ayant pas eu une fonction vitale pour l'organisme, et donc non soumis à la sélection naturellesélection naturelle.

    La plupart d'entre eux possèdent les séquences promotrices et les sites d'épissagesépissages caractéristiques des gènes codants, bien qu'ils ne soient pas utilisés pour synthétiser une protéine. On peut donc le plus souvent définir les pseudogènes comme étant des séquences nucléotidiques ressemblant aux gènes, mais possédant plusieurs codonscodons stop au milieu de la séquence plutôt qu'un seul à la fin.